Rose McGowan révèle avoir été violée par un exécutif de studio hollywoodien
La campagne présidentielle n’en finit pas d’avoir des conséquences inattendues. Dans le sillage d’un Trump en déroute, de nombreuses femmes témoignent d’agressions sexuelles. Dont Rose McGowan.
L’actrice, vue dans Planète Terreur et Boulevard de la Mort, a pris la parole sur Twitter, dont le hashtag #WhyWomenDontReport est devenu un des sujets les plus discutés. Signifiant littéralement « Pourquoi les femmes ne portent pas plainte », le sujet vise à expliquer (et à nourrir de témoignages) les différentes raisons qui peuvent amener une victime d’agression sexuelle à ne pas toujours signaler aux autorités l’acte dont elles ont été victimes.
a (female) criminal attorney said because I'd done a sex scene in a film I would never win against the studio head. #WhyWomenDontReport
— rose mcgowan (@rosemcgowan) 14 octobre 2016
because it's been an open secret in Hollywood/Media & they shamed me while adulating my rapist. #WhyWomenDontReport
— rose mcgowan (@rosemcgowan) 14 octobre 2016
Une discussion née des diverses réactions conséquentes aux témoignages qui ont fait surface ces derniers jours, accusant le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de violences sexuelles, et à l’origine de très vifs débats entre Internautes.
L’actrice Rose McGowan a pris part à cette polémique en expliquant via une poignée de tweets qu’elle avait également été victime d’abus, puisqu’elle a révélé avoir été violée par un exécutif hollywoodien. Si elle n’en dévoile pas le nom, elle indique qu’une procureure américaine lui a déconseillé d’entamer des poursuites, arguant que la présence dans sa filmographie de scènes de sexe l’empêcherait d’obtenir gain de cause.
Un témoignage qui a de quoi faire froid dans le dos, alors que la question de la sexualité et des rapports hommes/femmes n’a jamais été aussi clivante, éruptive et délirante dans une élection américaine.
19/10/2016 à 11:16
@Mysterek : un homme se maitrise (et sait même faire durer l'attente jusqu'au moment de faire l'amour) tandis qu'un minable n'obéit qu'à ses pulsions, comme un animal.
18/10/2016 à 20:12
La procure a-t-elle conscience que le cinéma c'est de la simulation et que les scènes de sexe ne sont pas réelles et ne portent pas préjudice à l'intégrité physique des actrices/teurs.... ? et même si c'était des vrais scène de sexe, un viol reste un viol, car si une femme n'est pas consentente ça vut dire NON et, l'homme remet son truc dans son pantalon, un point c'est tout !
18/10/2016 à 09:12
Culoter la procureur de lui dire qu'elle aurait pas gain de cause car elle a tourner des scène de sex. A ce tarif les 3/4 ont aucun recours.incroyable elle devrait être juger pour complicité.
17/10/2016 à 18:58
Tant mieux quelque part si ces débats permettent de dévoiler ces agressions où lorsque des minables ont un tant soit peu de pouvoir, ils en abusent sur des nanas (voire des enfants pour quelques salopards) qui sont en position fragile pour leur carrière. Je conseille en attendant aux actrices : mariez vous avec un réalisateur/producteur (ou faites le croire à l'embauche), là ils n'iront pas chercher les problèmes...