Mel Gibson aurait dû être Odin dans Thor

Mel Gibson, giga star dans les années 80, éternel Mad Max et Martin Riggs, a connu, comme tous les grands, sa petite descente aux enfers. Et alors qu'il tentait de remonter la pente, il s'est même permis de refuser de gros projets.

Anthony Hopkins s'est imposé tout naturellement lorsqu'il a été question de trouver l'interpère d'Odin dans le premier Thor. Un comédien nanti d'un aussi grand talent, classique sans être figé, imposant tout autant que doux ne pouvait que cartonner dans ce rôle. Et si le personnage ne lui rend pas totalement justice, il faut quand même reconnaitre qu'Hopkins a bien la classe dans les films.

S'il ne fait aucun doute que ce devait être lui et personne d'autre, nous apprenons aujourd'hui, qu'en réalité, il aurait pu en être tout autrement. En effet, Mel Gibson, en pleine promo de son nouveau film Blood Father au Sydney FIlm Festival, a confié à The Guardian qu'à l'origine, cétait lui qui avait été approché pour incarner le patron d'Asgard, mais qu'il avait décliné.

"Ouais, ils sont venus me voir il y a très longtemps pour devenir le papa de Thor. Mais je ne l'ai pas fait."

S'il ne confie pas ce qui a pu lui déplaire à ce point dans le projet pour qu'il refuse ce qui lui assurait un come-back évident et avec les honneurs, il faut peut-être lire entre les lignes pour le comprendre, surtout lorsqu'il partage sa vision de la mode actuelle des films de super-héros :

"Certains sont bons, certains sont même amusants. Les Gardiens de la Galaxie ou le premier Iron Man. Et certains autres ne sont que des copies. Je veux dire qu'on peut quand même les voir refaire Spider-Man cinq fois. Il n'y a qu'un léger décalage de film en film. Mais je pense que le vrai problème est que pour tous ces films, les gens qui les font ne peuvent pas les vendre sur leur nom. C'est un business très différent de nos jours."

Et il est vrai que le public de masse, et le plus jeune d'ailleurs, ne sait probablement pas qui a fait ces films, ce qui les intéresse étant avant tout de voir la nouvelle aventure de leur héros préféré. Cette défection de la politique des auteurs aurait probablement pesé dans la balance au moment où Gibson devait prendre sa décision. Dommage, ça aurait été quelque chose.