Béatrice Dalle révèle avoir mangé un cadavre, mais "c'est pas grave"

Les lignes qui suivent traitent de cinéma et de cadavres. Non, on ne va pas vous parler des Tuches 2, mais de Béatrice Dalle.

La comédienne est, depuis qu’elle a brûlé des centaines de milliers de rétines avec 37° le Matin, une des artistes les plus inclassables, provocatrices et fascinantes du cinéma français. Mais quand on la met entre les mains de la télévision française, à fortiori de Marc-Olivier Fogiel, le résultat est… particulier.

Certes, la nouvelle a quelques jours, puisqu’elle date de fin janvier 2016. Mais qu’importe, on ne l’avait pas vue passer (honte sur nous), parce qu’on ne regarde pas vraiment la télévision (que le seigneur nous patafiole).

Bref, grâce à ce merveilleux outil à déviance cérébrale qu’est la télévision, Béatrice Dalle s’est retrouvée sur un certain Divan télévisuel, où elle a expliqué s’être livré il y a de nombreuses années à un petit exercice de nécrophagie entre amis. Pour faire simple elle a boulotté un macchabé avec des copains.

Vous n’avez pas compris ? Béatrice Dalle a mangé ses morts. Littéralement. Enfin pas les siens. Et puis il ne s’agissait que d’un mort. Tout seul. Oui c’est troublant. Le plus simple est encore de reproduire ses propres paroles.

«Aujourd’hui, je ne vais plus dans les morgues avec mes potes zicos. On a fait ça deux, trois fois, pour gagner un peu de sous. Personne n’est venu se plaindre. Ca ne m’effrayait pas. Même une fois on s’était fait un plat, on voulait le manger parce qu’on avait pris un acide… Alors, tu sais, on peut bien couper des mains quand on pense à les manger»

Mais finalement, l'actrice et ses camarades ont opté pour un autre morceau de choix.

«On a goûté, c’était de l’oreille. Ohlala ! C’est pas grave. De toute façon, le mec ne s’est pas plaint hein, il ne sait même pas que j’ai mangé ses oreilles».

Si cet article vous a mis en appétit, vous avez quelques problèmes à régler urgemment avec le service psychiatrique de l’hôpital Sainte-Anne. Vous pouvez aussi regarder à nouveau l’excellent Trouble Everyday de Claire Denis, qui illustre cet article.