Rocky Horror Picture Show : on sait qui remplacera Tim Curry dans le remake !

On sait désormais qui jouera le rôle principal du remake du Rocky Horror Picture Show. Parce qu’il y aura un remake. Bonne nouvelle, le casting est bien senti.

Les remakes, c’est un peu comme les hémorroïdes, ce n’est pas parce qu’on ne les aime pas qu’ils disparaissent. Inutile donc de crier votre rage, le film culte de tous les films cultes (puisque c’est lui qui généra le terme et lança la tradition des Midnignt Movies) aura bien droit à son remake. Une nouvelle funeste certes, mais au moins, la Fox semble-t-elle avoir un peu d’inspiration pour le casting.

Le rôle emblématique de cette comédie musicale complètement siphonnée est celui du Dr. Frank’N Furter, savant fou issu de la planète Transexuelle Transylvanie (faut-il vous faire un dessin ?) et interprété dans le film original par l’épatant Tim Curry. Il est le centre névralgique du délire qui s’empare progressivement du métrage et le transforme en formidable asile rock dédié au cinéma bis.

Lui trouver un remplaçant n’avait rien d’évident mais la Fox a eu le nez creux en proposant le rôle à Laverne Cox, révélée au public par Orange is the New Black. Première comédienne transgenre à se voir nommée à un Emmy Award, elle possède l’aura, la folie et le charisme indispensable au personnage.

Particulièrement charismatique, capable d'assumer des partitions éminemment excentriques, Laverne Cox semble tout indiquée pour ce type de performance. En effet, si elle a effectivement en main les qualités indispensables pour donner vie au personnage, elle est également suffisamment éloignée de Tim Curry pour proposer une vision alternative étonnante et pertinante.

On se rassure donc un peu de voir que la distribution semble pensée avec soin. Reste deux interrogations majeures pour nous convaincre de reprendre un peu de Time Warp… Quid de l’identité musicale de ce remake, et surtout de son rapport au cinéma ? On se souvient en effet que le Rocky Horror Picture Show était entre autres conçu comme un hommage au cinéma de genre et d’exploitation. Conservera-t-il cette particularité particulièrement attachante ?