Deauville 2015 : 99 Homes et Dope enflamment le palmarès

Ça y est Deauville s’achève déjà, après une semaine de réjouissances et de découvertes ! Pour sa 41^ème édition, le film livre un palmarès varié et solide.

Depuis des années, Deauville a su se faire la chambre d’écho du cinéma américain en France, réservant à ses Festivaliers des blockbusters solides, des pépites indépendantes comme des docs particulièrement pointus.

Cette année n’aura pas fait exception à la règle et nous aura permis de retrouver quelques unes des sensations de Sundance, telles que Dope, des créations branques mais attachantes, à l’image de Tangerine, mais aussi une belle brochette d’œuvres de genre énervées.

Eli Roth fut à l’honneur avec la présence des saignants Green Inferno et Knock Knock, mais on se souviendra peut-être encore plus du radical Green Room de Jeremy Saulnier, découvert il y a quelques mois dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
Enfin, les amateurs de gand spectacle s’en seront donné à cœur joie avec Everest, tandis que les mélancoliques se seront replongés avec délice dans le spleen de l’épatant Life d’Anton Corbijn.

De cette programmation éclectique résulte un palmarès varié, entre thriller, cinéma social et fulgurances pop. On est tout particulièrement ravis par le grand Prix de 99 Homes, remarquable mélange de tragédie et de cinéma de genre, dont la fièvre et le courage ont valu au film d’être longuement ovationné lors de sa projection publique.

Palmarès

Grand Prix : 99 homes de Ramin Bahrani

Prix du jury : Tangerine de Sean Baker

Prix Kiehl’s de la révélation : James White de Josh Mond

Prix du public de la ville de Deauville : Dope de Rick Famuyiwa

Prix de la critique internationale : Krisha de Trey Edward Shults

Prix d’Ornano-Valenti : Les cowboys de Thomas Bidegain