Découvez les premières images époustouflantes de La promesse d'une vie, réalisé par Russell Crowe

Christophe Foltzer | 25 novembre 2014
Christophe Foltzer | 25 novembre 2014

Russell Crowe vient donc de réaliser La promesse d'une vie. Et aujourd'hui, il en dévoile les premières images. On ne s'attendait pas à ça.

Pour son premier film, le comédien n'a pas choisi la facilité. Pensez-donc, situer son intrigue en 1919 après la Bataille des Dardanelles et s'intéresser à un paysan australien qui part en Turquie chercher ses trois fils disparus au combat, d'autres auraient pris peur et auraient immédiatement choisi de se replier sur une comédie sentimentale inoffensive.

Il faut croire que Russell Crowe aime les défis. Et les premières images du film lui donnent raison. On n'oubliera pas de sitôt le souffle épique qui se dégage de ce court extrait, l'intensité de la séquence, la violence et la beauté de cette tempête de sable. Comme en plus, le réalisateur-acteur s'est entouré d'un casting solide (Jai Courtney, Olga Kurylenko) on se dit qu'on tient peut-être un chef-d'oeuvre à portée de main, au pire un excellent film. Qu'il faudra attendre pour l'année 2015 malheureusement.

Tout savoir sur La Promesse d'une vie

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commentaires
Flo 1
16/01/2024 à 21:12

Russell Crowe fait son premier long-métrage en la jouant très "Classicisme" (mais pas Académique). Physiquement en forme, il adapte une histoire de Andrew Anastasios et Meaghan Wilson-Anastasios, un récit de recherche mystérieuse en plein territoire hostile - de "La Prisonnière du désert" à "Un Long Dimanche de fiançailles" en passant par "...le soldat Ryan", le cinéma a été friand de ces épopées où le voyage compte autant que l'enjeu à retrouver.
Tout ça sur fond d'après guerre, après bataille des Dardanelles (des flashbacks nous montrent régulièrement l'horreur), mais en Turquie pendant la dissolution de l'Empire Ottoman. Où la transition vers la paix et l'Entente entre les peuples n'est pas si évidente du tout - bons échanges entre acteurs anglo-saxons et turques.
Un grand bordel, où il ne fait pas bon d'être un étranger venu juste pour s'occuper de ses enfants disparus au combat. Mais nous avons là un australien qui n'a peur de rien, qui sait ce qu'il fait d'autant plus que c'est un sourcier : s'il doit chercher de la vie quelque part, il peut la trouver. Même si les visions qu'il peut avoir ne permettent pas tout de suite de savoir si c'est le reflet de son opiniâtreté, ou bien si elles en sont détachées, et qu'il y bien une part de Surnaturel là dedans.
En attendant Crowe sait faire de beaux plans, qui sont souvent capables de raconter beaucoup de choses pendant les deux premiers tiers du film... et pour le reste, il nous rappelle qu'il est aussi un grand cœur d'artichaut en faisant du mélo prévisible avec Olga Kurylenko, un bambin, des ralentis de mauvais goût etc... C'est plus faible, mais ça évite de justesse d'être trop cucul la praline.
La promesse d'une meilleure maîtrise, un de ces jours ?