Gérard Lanvin souhaite un bon rétablissement à la France

Simon Riaux | 17 septembre 2014
Simon Riaux | 17 septembre 2014

On le sait, Gérard Lanvin ne manque pas d'esprit et n'a pas exactement sa langue dans sa poche. C'est donc avec son traditionnel franc parler que le comédien s'est exprimé dans les colonnes du Figaro à l'occasion de la sortie du film de Jean BeckerBon Rétablissement.

« Je suis fier parce que j'ai fait gagner de l'argent au système. Moi, j'ai besoin de cet argent pour faire vivre ma famille, ma mère avec sa retraite de 300 € par mois, mes sœurs. » Le comédien ajoute également qu'être acteur « est une passion, mais aussi un métier incertain. Il m'est arrivé de rester deux ans sans travailler. Personne n'est venu m'aider ». Visiblement, le comédien n'est pas au courant de l'annonce tonitruante de Manuel Valls, qui a affirmé vouloir mettre en place une prime de 40 € à destination des retraités les plus modestes, qui ne manquera pas de bouleverser le quotidien de sa maman. « Je suis de ceux qui souhaitent un bon rétablissement à la France », conclut le comédien. On ne saurait mieux dire.

 

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commentaires
Flo
27/12/2023 à 14:17

Le quatorzième film de Jean Becker semble suivre la même voie que de précédents opus, un peu « pépère » et matinée d’une touche de gravité (il adapte encore un roman de Marie-Sabine Roger).
On croirait être dans un remake hospitalier de « Camping », avec un casting de seconds rôles qui ressemble à un gros Kamoulox – acteurs à emploi, ou à contre-emploi (Fred Testot), un Darroussin familier, une ado bizarre, un vieux chanteur de variété, une animatrice télé…
Et puis on découvre que Gérard Lanvin ne va pas se contenter de jouer les vieux ronchons qui vont s’attendrir facilement, mais plutôt un homme affublé de traumas plus profonds (le mystère se lève peu à peu, bien que ça soit à peine esquissé). Et qu’on aide, directement ou non, à symboliquement revenir à la vie. Au son de « ce sont des trucs qui arrivent ».
Un des meilleurs films du réalisateur en fin de compte.