Venise 2014 : Birdman, avis à chaud

Simon Riaux | 27 août 2014
Simon Riaux | 27 août 2014

Présenté pour la première fois à la presse en ouverture du 71ème Festival de Venise, Birdman, le nouveau film de Alejandro Gonzàlez Inarritu a visiblement été très bien accueilli. Le métrage fait sensation sur le web depuis plusieurs semaines, suite à la publication de deux phénoménales bandes-annonces. Nous y avons découvert un Michael Keaton transfiguré dans le rôle d'un comédien hanté par le super-héros qu'il a interprété dans les années 90, le fameux Birdman qui donne son titre à l'œuvre.

 

À en croire Damon Wise du magazine Empire, « ce dont traite le film est finalement plus riche et profond que les travaux précédents d'Inarritu, se consacrant aux problématiques de l'art, de sa pratique et du pourquoi de la création. (…) L'épilogue ravira ou choquera, mais comme le reste du film il ne souffre aucun compromis et nous renvoie totalement aux années 70. » Todd McCarthy du Hollywood Reporter n'est pas non plus avare en éloges et vante « les sommets qu'atteint Birdman », et y voit « une expérience de fluidité visuelle parmi les plus abouties que quiconque ait jamais vu au cinéma ». Nancy Tartaglione de Deadline y va également de son petit compliment : « Imaginez Black Swan réalisé par Mel Brooks, vous aurez une idée de la chose, mais une petite seulement » confirmant au passage que la volonté du chef opérateur Emmanuel Lubezki et du metteur en scène de créer un film composé d'un plan unique est une réussite : « Un des points les plus remarquables – et source d'un énorme buzz ici – est la manière interrompue qu'a le film de se présenter comme une unique prise continue ».

Après Gravity (dont Lubezki était déjà l'opérateur) l'an dernier, le Festival de Venise semble en passe de réussir à nouveau son ouverture, en présentant pas moins qu'un des films de l'année.

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commentaires
tangofloral
28/02/2015 à 19:40

Il ne suffit pas d'avoir de bons acteurs, mais il faut aussi un scénario qui tienne la route L'introspection d'une ancienne vedette de blockbusters pendant une heure et demie....Je me suis vraiment ennuyé

Francisco
15/12/2014 à 18:34

Une telle bande-annonce ne pouvait pas accoucher d'un petit film. On y sentait l'appétit d'ogre de Keaton, enfin dirigé par un prodige de la mise en scène et de la direction d'acteur.