The Amazing Spider-Man 2 : Le film que vous ne verrez jamais

Christophe Foltzer | 17 juillet 2014
Christophe Foltzer | 17 juillet 2014

Rien que d'y penser, on a de nouveau des frissons de la honte. Non seulement Amazing Spider-Man 2 est, et restera, une insulte suprême faite au public et au personnage de Marvel, mais en plus on apprend aujourd'hui que le script original comportait beaucoup d'éléments qui auraient pu rendre l'ensemble meilleur, notamment une fin alternative que Bad Ass Digest a dévoilé après s'être procuré une des premières versions du scénario.

Evidemment, on avertit qu'on va SPOILER comme des porcs et que ceux qui n'ont pas encore vu le film et veulent se préserver feraient mieux d'arrêter de lire cet article. 

Ainsi dans la bouse qu'on a subi, le film se termine par la déprime du héros suite à la mort e Gwen Stacy, dont on revoit le speech du début. Après, il va mieux et part défoncer le Rhino. Or, à l'origine, c'était un peu différent puisque au lieu de trouver une vidéo de sa défunte meuf, Peter Parker était approché par Richard Parker, son père. Oui, gros mindfuck, le padre ayant survécu au crash d'avion de la mort, il a suivi de près son spider-fils pendant toutes ces années, l'a vu devenir un super-héros et l'encourage maintenant à remettre son collant en lui sortant la grande phrase absente des nouveaux films : "De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités."

On apprend aussi que l'histoire de base proposait pas mal de moments servant à reconstruire l'univers du héros et qu'ils ont été passés à la trappe.

Ainsi, J.J. Jameson faisait son apparition et critiquait Internet qui, selon lui, tuait la presse papier. On voyait également le premier affrontement Spidey - Electro détruire le Daily Bugle

Dans le même ordre d'idée, Parker donnait bien son sang à Osborn pour le sauver en lieu et place d'Harry qui s'injecte lui-même le serum. Et on découvrait que le costume du Bouffon Vert était à l'origine créé pour Norman Osborn.

Enfin, concernant Electro, sa génèse était quelque peu différente puisque au départ, Max Dillon vivait avec sa mère handicapée. Après son accident, il découvrait que sa môman n'était qu'une simulatrice pour garder la mainmise sur son fils et poursuivre en justice Oscorp pour sa mort et toucher un gros pactole. C'est quand même autre chose que l'abruti qu'on a eu au final, qui devient méchant parce que personne ne lui a souhaité son anniversaire et parce qu'il veut passer à la télé.

Pas sûr que le film aurait été un chef-d'oeuvre avec cette version du scénario mais, à n'en point douter, il aurait été à des années-lumières du truc pourri qu'on s'est tapés il y a quelques mois.

 

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