Game of thrones, saison 4 épisode 4 : Oathkeeper, la critique

Simon Riaux | 28 avril 2014
Simon Riaux | 28 avril 2014

Auto-proclamée Meilleure série de tous les temps, Game of thrones est indiscutablement une des plus ambitieuses et adulée de son époque. Après une troisième saison qui eut bien du mal à dynamiser ce soap opera politique de grande ampleur, la quatrième nous arrive avec pour mission de démultiplier le culte qui entoure la saga. Game of thrones saura-t-il nous tenir en haleine malgré son rythme de plus en plus languissant ?

Attention spoilers

 

 

Avis :

Oathkeeper, la quatrième épisode de la quatrième saison de Game of Thrones ne devrait pas déclencher de réaction ou de polémiques comparables à celles qui ont accompagné la diffusion des deux épisodes précédents. Point de massacre inopiné ou de scènes incroyablement choquantes à l'horizon, mais une progression continue et rapide des différentes intrigues. Les scénaristes semblent avoir entendu quelles étaient les faiblesses de la troisième saison et mènent le récit avec dynamisme.

On est même surpris de constater que les relations entre Cerseï et Jaime demeurent terriblement glaciales, conséquence logique du récent viol qui fit les gorges chaudes du web ces jours-ci. De même, les aventures de Khaleesi progressent rapidement et ne nous laissent pas le moindre répit. Quant au complot qui a coûté la vie à Joffrey, il se dévoile plus avant et ne nous laisse pas mariner dans une ambiguité inutile. Bref pour qui n'a pas lu les livres, la narration avance à grand pas pour ce qui s'annonce une très riche saison, qui devrait culminer avec le prochain procès de Tyrion.

Une seule fausse note apparaît, mais de taille. Les intrigues liées au Mur et aux Sauvageons sont toujours aussi molles et mécaniques. Il est bien difficile de se prendre au jeu de cette course d'orientation entre la Garde de nuit, les mutins et la compagnie de Bran, tant ce petit monde semble la quatrième roue d'un carrosse, incapable d'avancer sans rebondissements convenus. Et si on se réjouit de découvrir un peu plus avant l'univers des Marcheurs Blancs, leur dévoilement signe la première grosse faute de goût de Game of Thrones. En effet, l'espèce de démon cornu qui apparaît pour conclure l'épisode est très loin du look classieux et maîtrisé mis en avant depuis quatre années par la direction artistique du show. Espérons que ce personnage tout droit sorti d'une version dépressive de Charmed demeure un faux pas exceptionnel. 

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