Les actrices de "La vie d'Adèle" parlent cul
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, la raison pour laquelle nos rédacteurs Sandy Gillet et Stéphane Argentin ont tant aimé La vie d'Adèle lors des projections Cannoises, c'est parce que le film est plein à craquer de scènes de cul entre filles. C'est aussi à n'en point douter la raison pour laquelle le film de Kechiche a obtenu la Palme d'Or, ne nous voilons pas la face, on les connait ces messieurs-dames du Cinéma. Tous des gros pervers, moi je vous le dis.
Heureusement que notre Louisa Amara nationale est là pour remettre les pendules à l'heure en rendant au film sa vraie place, celle d'un bon vieux porno lesbien. Merci Louisa.
En attendant, les journalistes de ciné continuent de se donner bonne conscience en bandant intello, aussi on ne s'étonnera pas de voir que nos confrères de The daily beast ont choisi de concentrer leur récente interview de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sur les scènes de cul qui émaillent le métrage. Morceaux choisis d'un entretien qui a remué de bons souvenirs dans les pantalons de Sandy et Stéphane !
(Adèle) : Kechiche nous avait prévenu que nous devrions lui faire aveuglément confiance, et livrer beaucoup de nous-mêmes. C'est un film sur la passion, donc il voulait des scènes de sexe (...) Mais une fois sur le tournage, j'ai réalisé qu'il voulait vraiment qu'on se livre totalement. La plupart des gens n'oseraient même pas nous demander les choses qu'il nous a demandé (...) Je ne connaissais pas Léa au début, et pendant la première scène de sexe, j'avais un peu honte de la toucher, d'autant plus que nous n'avions pas d'indications (...)
(Léa) : C'était très embarrassant (...) Nous avions de fausses chattes, moulées sur nos vraies (un mythe s'effondre pour Sandy NDLR). C'était bizarre. On a passé dix jours à tourner cette scène. Ce n'était pas genre "Bon OK, aujourd'hui on tourne la scène de cul", non. Ça a duré dix jours (...) Le premier jour de tournage, j'ai du te masturber c'est ça ?
(Adèle) : [rires] Après notre rencontre, c'est la première scène que l'on a tournés ensemble, c'était genre "bonjour !", et juste après, on expérimentait différentes positions.
Accessoirement, on vous invite à lire l'article de The daily beast dans sa totalité : les deux actrices y évoquent leurs difficultés à travailler avec Abdellatif Kechiche, le grand malade qui les a complètement tyrannisées sur le tournage, et avec qui elles ne voudraient retravailler pour rien au monde.