Festival asiatique de Deauville, nous voilà !

Qu'est-ce qu'évoque le nom de Deauville dans nos esprits si ce n'est sa grande plage, ses planches, son casino ou encore le doux Chabadabada Chabadabada d'Un homme et une femme de Claude Lelouch ? C'est aussi le Saint lieu de grands évènements cinématographiques, ne l'oublions pas ! Comme, par exemple, le festival du cinéma américain, qui se déroule généralement début septembre.

Dès demain commence un tout autre festival : le cinéma asiatique est à l'honneur de Deauville, du 6 au 10 mars. Et l'Asie, c'est grand ! Ce n'est pas seulement les habitués de ce genre de rassemblement, tels que le Japon, la Chine, la Corée, la Thaïlande, mais aussi des pays plus discrets tels que l'Iran, les Philippines ou encore la Malaisie. Le festival sera varié cette année, autant en termes de cinéma que de récits racontés.

9 longs-métrages en compétition, dont par exemple The Weight de Jeon Kyu-hwan, Songlap de  Fariza Azlina isahak ou encore Apparition de Vincent Sandoval. La compétition sera rude !

Et pas de festival sans hommage. Cette 15^ème édition honorera deux réalisateurs, un hongkongais et un japonais : le poétique Wong Kar-wai et Sono Sion, le no-limit. Les hommages nous permettront de (re)découvrir avec bonheur leurs films sur grand écran. Sono Sion, présent au festival, donnera également une masterclass le samedi et présentera son dernier long-métrage : The land of hope.

Aux rayons des avant-premières, nous allons être gâtés. Entre autre, The Grandmaster de Wong Kar-wai, le dernier Tsui Hark, Dragon Gate, la légende des sabres volants, Pieta du coréen Kim Ki-duk ou encore Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa.

Vos fidèles reporters n'en perdront pas une miette afin de (presque) tout vous raconter dans les moindres détails. Les mirettes grandes ouvertes, c'est parti !