The Dark Knight Rises, les avis à chaud de la rédac

Maryne Baillon | 18 juillet 2012
Maryne Baillon | 18 juillet 2012

Ce matin, Ecran Large avait rendez-vous avec The Dark Knight rises. Un rendez-vous qu'on n'aurait manqué sous aucun prétexte tant le film de Christopher Nolan était attendu. Et comme tout rencard, nous étions partagez entre l'espoir de voir nos rêves se concrétiser, et la crainte d'être déçu. 2 heures 45 plus tard, voici les avis à chaud de la rédac d'EL :

 

Sandy Gillet :

Nolan s'adjuge un troisième volet formellement impressionnant mais qui sonne paradoxalement creux. Le souffle épique aux abonnés absent, un rythme déficient et les enjeux trop vite démasqués y sont certainement pour quelque chose. Quant au méchant...

Damien Virgitti :

Bane n'est pas le joker et ce Dark Knight rises n'égale pas son prédécesseur, mais offre malgré tout un beau final pour l'homme chauve-souris. Nolan a encore à apprendre aux réalisateurs de l'écurie Marvel.

Patrick Antona :

Nolan persiste et signe avec son style sentancieux (d'aucuns diraient empesé) qui donne de l'ampleur mais perturbe le dynamisme de certains séquences, mais sa reflexion sur l'avènement du héros et sa mythification dans un monde troublé se révèle passionnante. Reste qu'il n'évite pas les redondances avec le précédent volet et quelques persos auraient mérité d'être mieux traité.

Laurent Pécha :

Eu égard au niveau du 2 et à l’attente suscitée, TDKR est une grosse déception. Bien sûr, le film a un sacré gueule mais que de défauts narratifs (personnages mal traités en tête) et la sensation récurrente d’un gros vide thématique.

Vincent Julé :

Après la peur et le chaos, je m'attendais à un film sur la révolution, alors qu'il n'est question que de l'après, de l'espoir, sous toutes ses formes. Christopher Nolan ne jongle plus avec des idées mais des corps, ne filme plus avec la tête mais avec le coeur. The Dark Knight Rises surprend moins par sa narration que par son émotion. Romanesque et romantique. Legend ends, life begins.

Mélissa Blanco :  

Christopher Nolan change son fusil d'épaule et abandonne pour son ultime épisode artifices et gadgets au profit du corps à corps. Une belle idée sur le papier qui manque d'ampleur à l'écran, la faute à une mise en scène sans réelle âme, un scénario recyclé et une surabondance de musique. Nolan tourne en rond (et un peu à vide) malgré quelques fulgurances. Reste l'arrivée de Catwoman, sans doute l'un des plus beaux personnages de la saga, quoi qu'un peu sous-exploité.

Louisa Amara :

Une fin de trilogie attendue (la fin du 2nd opus nous laissait perplexe [le mensonge organisé]), Nolan est allé loin mais a limité la prise de risque. Peu de belles scènes d’action, une Catwoman catastrophique (comme prévu), reste un Bane hallucinant et un univers toujours aussi sombre.

 

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