Peter Jackson continue de révolutionner le cinéma

Simon Riaux | 12 avril 2011
Simon Riaux | 12 avril 2011
Peter Jackson est d'ores et déjà entré dans l'histoire du cinéma en adaptant l'une des oeuvres les plus acclamées de son temps, Le Seigneur des Anneaux, avant de réaliser le remake d'un des films matriciels du septième art, King Kong. Le demi-échec de Lovely bones et le processus créatif difficile de The Hobbit ne l'ont visiblement pas plus fatigué que ça, puisque le bonhomme est toujours en train d'expérimenter avec une énergie démente. Sauf que cette fois, il pourrait bien marquer les normes techniques qui régissent le septième art.

Le metteur en scène a en effet décidé de tourner et de projeter son film en 48 images par secondes, comme il s'en explique. « Tourner et filmer à 48 images par seconde débarrasse de nombreux défauts (flou et problèmes de points lors des mouvements). Le rendu est beaucoup plus réel, plus agréable à regarder, notamment en 3D. (...) Nous y sommes habitués à présent, à tel point qu'une autre expérience cinématographique semble un peu primitive. (...) À l'origine, les 24 images par secondes sont devenues la norme, basée sur les impératifs techniques de la sonorisation, lorsqu'elle est apparue. Je soupçonne qu'il s'agissait de la vitesse minimum pour obtenir un peu de fidélité sonore des premières pistes sonores. On aura choisi la vitesse minimum à cause du prix de la pellicule. (...)

Les puristes critiqueront l'absence de flou et d'effets stroboscopiques, mais notre équipe au complet - qui compte de nombreux puristes- est à présent convertie. On s'habitue à ce nouveau rendu très rapidement, qui devient une expérience bien plus réelle et confortable. C'est similaire au moment où les vinyles ont été supplantés par les CD. Il n'y a aucun doute dans mon esprit que nous nous dirigeons vers des films tournés et projetés avec un beaucoup plus grand nombre d'images. »

 

 

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