Les Gérard 2011 : Le palmarès !

La cérémonie des Gérard 2011 du cinéma vient de récompenser les pires film français de 2010 ! C'est une semaine avant les Césars, et au cours d'une cérémonie gentiment drôlatique (présentée par Arnaud Demanche, Frédéric Royer et Stéphane Rose) qu'ont été distribués les fameux parpaings d'or...

- Gérard du film français sorti avec un titre en anglais parce qu’on sait jamais, sur un malentendu, on peut croire qu’il est américain :

Kill me please

- Gérard du film où on t'explique que le racisme, c’est pas bien :

La Rafle ex-aequo avec Hors-la-loi

- Gérard du film de partouzeur :

La horde

- Gérard du film qui ose enfin dire la vérité sur les femmes :

Sans queue ni tête

- Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf :

L’arnacœur

- Gérard de l’acteur qui avant nous faisait bien rire et qui maintenant nous fait bien chier (avec le quotidien 20 Minutes) :

Edouard Baer dans Mon pote

- Gérard du petit cul :

Clémence Poésy dans Lullaby

- Gérard du gros cul :

Judith Gros derche dans Toutes les filles pleurent

- Gérard du "on n’est jamais mieux servi que par soi-même" :

Toutes les filles pleurent, de Judith Godrèche, avec Judith Godrèche

- Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri :

Jean Dujardin et Alexandra Lamy

- Gérard du film que tu vas voir alors que ta meuf t’a largué... t’as perdu ton boulot... t’as appris que t’avais le cancer... mais bon, tu t’es dit "la vie continue, je vais aller au ciné pour retrouver un peu de joie de vivre", et puis, t’arrive devant ton UGC, et là, au menu :

L’absence

- Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu’elle continue à tourner :

Arielle Dombasle dans Roses à crédit
(il faut noter qu'elle était la seule nominée !)

- Gérard du désespoir féminin :

Jane Birkin dans Thelma, Louise et Chantal

- Gérard du désespoir masculin :

Franck Dubosc dans Camping 2

- Gérard du chanteur qui fait l’acteur, ou le contraire, en tout cas dans un cas comme dans l’autre, il le fait mal :

Raphaël dans Ces amours-là

- Gérard de l'acteur qu'on croyait mort depuis 1985, et qui en fait, tourne encore :

Henri Guybet , ex-Salomon est juif !, dans Protéger et servir

L'acteur est monté sur scène chercher son parpaing, accompagné de son infirmière.

- Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t'as du mal à réaliser. Parce qu'en fait, lui aussi :

Isabelle Mergault pour Donnant, donnant

- Gérard du plus mauvais film de l’année (et probablement de la décennie) :

L’immortel