Sundance 2011 - Jour 9 et 10 : Bilan et regrets

Stéphane Argentin | 30 janvier 2011
Stéphane Argentin | 30 janvier 2011

Les projections de presse étant terminées, nous n'avions plus comme possibilité pour rattraper d'éventuels films loupés lors des premiers jours du festival, de demander des invitations qui pour la presse étaient limitées à deux par jour. De fait avec seulement deux projections possibles, très peu de professionnels encore présents sur place et suffisamment de temps pour faire du tourisme, nos dernières 48 heures au festival de Sundance 2011 ont ressemblé presque à une promenade de santé en comparaison du premier week-end. Et pourtant, le pire nous attendait dès le début avec The Cinema hold up, film mexicain d'un ennui mortel qui raconte la mise en place d'un vol à mains armés par un groupe de jeunes désœuvrés. La démonstration est maladroite et la morale se devine dès la première heure. Vient ensuite notre dernier film de la compétition US Dramatic, le très touchant et captivant The Ledge que nous voyons dans les mêmes conditions extrêmes que Take Shelter la veille, soit dans un cinéma qui n’en est pas un et sur des fauteuils à endolorir le cul d’un fakir. Qu’à cela ne tienne, il s’agit là du second film à remporter nos suffrages après l'excellent Another Earth.

 

 


Notre ultime journée du festival (le samedi) est placée sous le signe de l'humour avec deux films de la catégorie Premieres. Tout d'abord le très drôle The Details que le couple à l’écran, Elizabeth Banks et Tobey Maguire, rend ultra fun et caustique. Où il est question de redynamiser un mariage de 10 ans qui partait en sucette par la tromperie, le meurtre et un raton laveur ! Notre dernier film du Festival que nous voyons à Salt Lake City, soit près d’une heure de caisse tout de même, est Cedar Rapids, autre petite production assez drôle qui raconte le voyage d’un courtier en assurance d’une petite ville qu’il n’a jamais quitté à une convention ad hoc. Cela ressemble à du 40 ans toujours puceau (humour au-dessous de la ceinture bien gras qui fait mouche à chaque fois) avec un John C. Reiley plus irrésistible que jamais.

 

Voilà c’est fini. Notre seul regret aura été de louper quatre films de la sélection US Dramatic (sur 16) dont Like Crazy qui semble avoir remporté un franc succès auprès des professionnels et du public. Avec le bol qu’à Ecran Large (genre Venise presque chaque année), le grand prix sera attribué à l’un de ces quatre là… En espérant tout de même que Another Earth décrochera quelque chose…

 

Ceci étant, avant de partir on a voulu se/vous faire plaisir en faisant un petit récap  en vidéo de tout ce que l’on a vu. Cela dure près de 20 minutes, c’est très sérieux et très pro comme d’hab quoi !!!!

 

 

 

 

 

Edit : bon ben voilà Like Crazy rafle le Prix spécial du jury avec Another Earth ainsi que le Grand prix du Jury, la distinction suprême ici. Stef est inconsolable même s’il sait que Paramount en a acquis les droits pour le monde et les US avec donc l’espoir que cela sorte un jour chez nous. Quant à moi je m’en vais toucher deux mots à Redford sur l’organisation assez limite de ce Festival où il est littéralement impossible de tout voir à moins de venir à quatre ou cinq personnes…

 

Labizz (tout de même)

Avec SG

 

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