Lucas parle d'Indiana Jones 5

Non, le créateur de Star Wars n’en a pas fini avec Indy. Les fans, déçus ou non, doivent se faire à cette perspective, George Lucas a encore de grands projets pour la série Indiana Jones :

« Si je peux trouver une autre idée qui leur plaise, et bien nous ferons une nouvelle suite. Pour tout avouer avec le dernier en date, Steven n’était pas très enthousiaste. J’essayais difficilement de le convaincre. Mais à présent Steven est un peu plus partant pour en faire un autre. Cependant nous avons des problèmes sur la direction que nous souhaiterions choisir. Je suis tourné vers le futur, Steven est resté dans le passé. Il essaie de les ramener tels qu’ils étaient autrefois, j’essaie d’élever les choses vers une dimension tout à fait différente. Nous avons donc quelques tensions. Le Royaume du crâne de cristal est né ainsi. C’est une sorte d’hybride de nos deux visions différentes, donc nous verrons bien où nous emmènerons le prochain. »

Mais lancer le projet n’est pas tout, il est encore plus difficile de gérer les ego sur le plateau.

« Faire un Indiana Jones devient vraiment compliqué quand vous avez deux autres personnes qui vous disent : je veux ça comme ça. Ou bien : non, comme ça. Alors que quand j’ai fait le premier Jones, je disais juste : nous ferons ainsi, point. Et c’était beaucoup plus simple. Mais à présent il faut contenter tout le monde, parce que ce sont tous des super stars, eux aussi, donc c’est un peu difficile à gérer. »

Et qu’en est-il de son œuvre cinématographique en tant que réalisateur ?

« Je ne peux pas en parler pour l’instant, mais mes prochains films seront personnels. En fait, j’aimerais juste les faire et ne pas les distribuer. Je les poserais sur une étagère, comme des bateaux en bouteille – Oh, regardez, je vais vous montrer ma collection ! Malheureusement cela ne fonctionne pas comme ça. Faire des films est un passe-temps très onéreux. Et vous devez faire en sorte que les gens aient envie de les voir. »

Les mauvaises langues auront du grain à moudre pendant des mois avec de telles assertions. Rien que pour cela, on ne peut que remercier M. Lucas.