Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (10)

Thomas Messias | 18 juillet 2008
Thomas Messias | 18 juillet 2008
Le 23 juillet 2008 sort Le premier jour du reste de ta vie, un film auquel on tient énormément à la rédaction d'Ecran Large (lire notre critique pour le moins dithyrambique ici). Pour mettre en avant notre énorme coup de cœur de l'année, on a décidé de donner la parole à son auteur. Tout juste âgé de 37 ans (voire 12 ans ½ quand on écoute son actrice Zabou Breitman en parler), Rémi Bezançon est un cinéaste qui aime et connaît le cinéma n'hésitant jamais à faire directement référence aux films qui l'ont marqué comme ce fut le cas dans Ma vie en l'air et encore plus dans son nouveau film.

 

On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).


Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...

 

 

 

1989
 
 
 

Un monde sans pitié (Éric Rochant)

 

  

 

 

 

Quand un film vous marque au point d’aller le voir trois fois de suite au cinéma, c’est qu’il se passe un truc. Le tout jeune Eric Rochant a touché juste, et c’est toute une génération qui va se reconnaître dans ses personnages de branleurs dont l’unique destin consiste à tomber amoureux, parce que c’est tout ce qu’il leur reste. Ludo (Gilles Lellouche) de Ma vie en l’air n’aurait sans doute jamais existé sans Halpern (Yvan Attal), irrésistible moule dans le canapé d’Un monde sans pitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1990

 

 

Les affranchis (Martin Scorsese)

 

 

 

 

 

Fin 90, master Scorsese tombe au fond du trou avec La Dernière Tentation Du Christ. Pour remonter la pente, il lui faudra faire un film plus accessible, plus commercial, plus scorcesien. Ce sera Les Affranchis. Remarquablement mis en scène, avec des pics de violence et un humour noir très noir, ce film est surtout une véritable leçon de cinéma qui marquera tout une génération de jeunes réalisateurs, dont moi. A ranger entre Le parrain et Il était une fois en Amérique.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autoportrait de Rémi Bezançon
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