Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (9)
On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).
Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...
Les ailes du désir (Wim Wenders)
Noir & blanc, allemand, rythme contemplatif. Ceux qui passeront ces obstacles trouveront dans ce film la récompense ultime : la beauté. C'est un hymne à l'amour, un cri d'espoir dans le Berlin flottant de l'avant chute du mur. Les ailes du désir est un chef-d'oeuvre qu'aucun cinéphile ne peut ignorer. Il est juste triste que Wenders, qui apparaissait comme l'un des réalisateurs les plus prometteurs des années 80, n’a jamais été à la hauteur des promesses suscitées par ce film.
1988
Piège de cristal (John McTiernan)
Les 70’s avaient Clint Eastwood dans le costume de l’inspecteur Harry « Dirty » Callahan, les 80’s auront Bruce Willis sous les traits de John « Yippee-Kaï-Yay » McClane, figure emblématique et référence numéro 1 des action movies de cette fin du XXème siècle. Adieu Schwarzy, Sly et autre Steven Seagal (qui tentera de copier McClane dans deux films bien pourris mais cultes également Piège en haute mer et Piège à grande vitesse...). Un uppercut!