Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (2)
Le 23 juillet 2008 sort Le premier jour du reste de ta vie, un film auquel on tient énormément à la rédaction d'Ecran Large (lire notre critique pour le moins dithyrambique ici). Pour mettre en avant notre énorme coup de cœur de l'année, on a décidé de donner la parole à son auteur. Tout juste âgé de 37 ans (voire 12 ans ½ quand on écoute son actrice Zabou Breitman en parler), Rémi Bezançon est un cinéaste qui aime et connaît le cinéma n'hésitant jamais à faire directement référence aux films qui l'ont marqué comme ce fut le cas dans Ma vie en l'air et encore plus dans son nouveau film.
On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).
Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...
Le Magnifique (Philippe De Broca)
Francis « king of comedy » Veber au scénario + Jean-Paul Belmondo au top de sa forme = Le Magnifique, délire schizophrène décomplexé de Philippe de Broca. Peut-être pas le meilleur film de 1973, mais sûrement une des plus belles madeleines de Proust du cinéma français des années 70. Cultissime !
Amarcord (Federico Fellini)
Amarcord, « Je me souviens » en patois italien. Quand Federico Fellini se souvient de son enfance ça donne un film unique, bourré de poésie et d'humanité, le tout baigné par la musique envoutante de Nino Rota, une expérience à vivre et dont on se souvient non pas comme un film mais comme du vécu. Le repas familial hystérique « Je vais te foutre de la strychnine dans la soupe! » a du m'inspirer inconsciemment pour Le premier jour du reste de ta vie. Un chef d'œuvre.
Autoportrait de Rémi Bezançon