Brigitte Bardot risque la prison
Une peine de deux mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amendes a été requise contre Brigitte Bardot, qui comparaît pour la cinquième fois au tribunal correctionnel de Paris pour « incitation à la haine raciale ». « Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes », écrivait l’ancienne comédienne dans une lettre adressée l’année dernière à Nicolas Sarkozy.
Ce n’était pas la première fois que Mme Bardot s’attaquait à la communauté musulmane. Elle a déjà été condamnée, en 2004, pour des passages de son livre Un cri dans le silence dans lesquels elle assimilait les terroristes du 11 septembre aux musulmans en général. Après sa condamnation, Brigitte Bardot s’était défendue de tout racisme et avait affirmé qu’elle voulait simplement expliquer que la France « souffrait du métissage ».
« Je suis un peu fatiguée de poursuivre Mme Bardot », a affirmé le substitut du procureur Anne de Fontette. C’est pourquoi elle a demandé des sanctions « plus frappantes et plus marquantes ». Une peine de prison, même avec sursis, serait une sentence exceptionnelle pour ce genre d’affaires.