Seraphim falls - Trailer

Julien Dury | 29 janvier 2007
Julien Dury | 29 janvier 2007

Joie, une course-poursuite à travers l'Ouest sauvage. On ne sait pas si ça suffira à ranimer la flamme du western mais c'est toujours amusant à prendre, d'autant que Pierce Brosnan a dans Seraphim falls un look très roots. Liam Neeson est toujours aussi classe, lui. Sorti le week-end dernier aux États-Unis, Seraphim falls n'a rapporté que 162 000 dollars dans 52 cinémas.

Réalisateur : David Von Ancken

Scénaristes : David Von Ancken, Abby Everett Jaques

Acteurs : Pierce Brosnan, Liam Neeson, Angie Harmon, Anjelica Huston, Robert Baker, Xander Berkeley, Nate Mooney, James Jordan, Jimmi Simpson, Michael Wincott, Shannon Zeller, Ed Lauter, Argos MacCallum, Tom Noonan, Justin Tade

Date de sortie US : 26 Janvier 2007
Date de sortie France : Prochainement

L'histoire : A la fin de la Guerre de Sécession, Carver, un colonel de l'armée fédérale yankee, poursuit un dénommé Gideon dont il veut se venger.

Trailer VO Nouveau
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commentaires
Flo
12/12/2022 à 13:49

Une Pépite de western, avec beaucoup d'acteurs d'origine irlandaise, scénarisée et réalisée par feu David Von Acken (pas une bien grande carrière)...
Mais avant tout, il s'agit surtout d'une production Icon, donc portant sensiblement la marque de Mel Gibson. Ça part néanmoins avec quelques a priori circonspects, que ce soit avec une première partie dans la forêt enneigée façon "Convoi sauvage/The Revenant", en plus pauvre. Ou bien le fait que Pierce Brosnan y joue l'anti-héros traqué et Liam Neeson son poursuivant trop rigide alors que, avec le recul, notre empathie naturelle verrait plutôt les deux comédiens inverser leurs rôles.
Sauf que, Icon oblige donc, dès le début on ne fait qu'y parler de choses Essentielles et Violentes via la mise en scène. L'eau, la chaleur, la vision, la gravité etc... Mais aussi la parole, le troc, absolument Tout a son importance dans ce film.
Tout doit servir, Tout a un prix, Toutes pertes et morts comptent, Tout doit être rétribué... Pour survivre dans ce contexte, rien ne doit être gratuit.
Et pendant tout le film, vraiment tous les personnages se confrontent à ça, tous les acteurs secondaires de passage (tous des gueules extras) servent ce propos qui passe par la vengeance, la corruption, l'obsession (le retournement de situation sur l'identité des deux antagonistes est vite devinable, mais l'histoire va bien au delà de ça). Et bien sûr la rédemption après un chemin de croix un peu christique, mais pas que car s'il suffit d'un bref plan sur des enfants natifs pour voir qu'ils ont été évangélisés, il suffit de quelques minutes pour faire briller l'iconique (!) Wes Studi en passeur des mythes grecs - aucun personnage natif n'est montré dans son état sauvage.
Jusqu'à ce que ça s'épurer de plus en plus visuellement, et finisse dans la Mystique totale, avec marché tentateur diabolique sorti du néant.
Arrivé à ce moment là, il n'y a depuis longtemps plus de doute en ce qui concerne la pertinence des acteurs principaux, surtout par rapport à l'histoire personnelle de Neeson.
Quant à Brosnan, loin de tout jeu un peu pincé et looké comme l'était Gibson sur le tournage parallèle de "Apocalypto", il trouve le meilleur rôle de toute sa vie.
Passé inaperçu, ce film mérite lui aussi sa rédemption.