Britney Spears : un point s'impose

Julien Foussereau | 18 novembre 2006
Julien Foussereau | 18 novembre 2006

Avertissement : vous venez d'atterrir sur un article people (prononcer pipôle) dans lequel il sera essentiellement question de frasques sexuelles, de trahison et de gros sous, le tout rédigé avec une absolue complaisance. N'espérez pas un seul instant glaner des informations utiles et / ou spirituelles. Vous ne pourrez pas dire qu'on vous a pris en traître.

Amour, amour, puisse-t-il durer toujours ! Constater le caractère aussi immortel que vain de cette maxime s'avère d'un amusement certain. D'un côté, qu'il est merveilleux de voir ce noble sentiment illuminer les optimistes visages de nos candidats au mariage une fois les vœux d'éternelle fidélité échangés ! De l'autre, aussi sincères soient elles, ces promesses peuvent-elles peser face à l'inexorable usure du temps, l'embonpoint lié à la croissance exponentielle de packs de bières engloutis, la glande testiculaire dépassant du short, jusqu'au point de non-retour : la dispute acerbe autour de la télécommande avec pour enjeu Grey's Anatomy ou PSG / Le Havre ? N'allez pas penser que ces problèmes gravement triviaux ne concernent que les pauvres plébéiens que nous sommes car le temps des tragédies raciniennes est désormais loin. Par contre, s'il y en a une pour qui l'union devant Dieu s'apparente davantage à une roulette russe à deux balles dans le barillet, c'est bien Britney Spears !

 

La chanteuse (et actrice… si, si, Crossroads est bel et bien un film de cinéma) commença son entreprise d'inondation musicale en se lamentant sur sa loneliness entre deux mouvements lascifs, riches en couettes d'écolière. Deux mariages et deux grossesses plus tard, l'ancienne reine des lolitas s'apprête à la retrouver avec un certain soulagement, sept années pour comprendre la rengaine féministe « Mieux vaut être seule que mal accompagnée. » C'est le moins que l'on puisse dire lorsque l'on se penche sur les faits d'armes de son mari Kevin Federline. Ce jeune californien de 28 ans avait tout pour plaire à la fausse blonde chantante : obsédé sexuel notoire, joueur invétéré (Las Vegas est sa deuxième maison, ses casinos comme ses bars à hôtesses) et pique-assiette. Avant de la connaître, il s'était déjà fait passer la corde au cou par l'actrice de sitcom afro-américaine Shar Jackson avec qui il a eu deux enfants. C'est par ses talents de danseurs que Kevin se fit remarquer par Melle Spears lors de sa seconde tournée mondiale. Cette dernière se remettait difficilement de sa rupture avec Justin Timberlake et ses bouclettes. Certaines langues de mauvais aloi tendraient à dire que cette rupture serait due aux infidélités de la blonde. Rappelons tout de même qu'elle n'envisageait nullement de rencontres bibliques avant le mariage (Riez messieurs ! Cet engagement est tout à fait honorable… pour peu qu'on le respecte.)

 

Car la demoiselle n'est pas à une contradiction près : difficile de s'y retrouver entre ses appels à l'abstinence et le caractère fortement licencieux de ses clips. C'est ce fond de perversité qu'a su exploiter Kevin Federline, trop content de passer d'une actrice de petite envergure n'ayant visiblement pas compris la posologie de sa pilule contraceptive (une tous les jours à heure fixe, une contrainte difficile à comprendre…pour une femme) à une poule aux œufs d'or très amoureuse, levier potentiel pour une carrière de rappeur peinant à décoller. Blonde artificielle, mais blonde quand même, Britney rêve de prince charmant, de mariage en blanc et de bébés.

 

 

 

Tant pis si le passif poids lourd de l'élu de son cœur ne correspond pas aux aspirations southern comfort de sa môman et manager, Britney convole en justes noces et se retrouve rapidement avec un polichinelle dans le tiroir, bien au chaud dans 15 kilos de cellulite travaillés à la junk food. Avec deux grossesses successives, Britney se coupe de la planète showbiz et accumule les dépressions. Pendant ce temps, l'impressionnante fortune qu'elle a accumulée (on parle de 150 millions de dollars) sert à entretenir Kevin et son train de vie dont le goût du luxe n'a d'égal que sa fainéantise (un studio d'enregistrement privé, une modèle unique de moto Ferrari, etc.) quand il ne s'éclate pas à Vegas (amphétamines, alcools, parties de poker et de jambes en l'air.) Cela a été long mais le mariage a fini par rendre la vue à Britney qui, dès l'été dernier, a pris rendez-vous avec son avocat pour préparer une demande de divorce en bonnes et dues formes. Si Melle Spears a été aveuglée par l'amour, sa mère a eu de la lucidité pour deux en lui faisant signer un contrat prénuptial protégeant ses intérêts financiers.

 

 

 

 

Seulement, entre de multiples galipettes et absorptions d'ecstasy, Federline est parvenu à livrer son premier album hip hop. Et c'est en pleine promotion de celui-ci, suivi en permanence par une équipe de télévision que le jeune homme a appris la nouvelle de la façon la plus moderne et brutale qui soit, le SMS (soit le post it contemporain.) Britney accompagne les actes à la parole en le privant de ses cartes de crédit et de sa voiture. Ou comment passer de K-Fed à Fed-Ex. Réaction immédiate quoique irréfléchie (sans blague !) de l'intéressé : s'il n'obtient pas 30 millions de dollars de sa future ex-femme, K-Fed menace de commercialiser une vidéo amateur de quatre heures d'ébats assez… audacieux, dirons nous. Cela serait non seulement désastreux pour Britney et son image de jeune mère mais tuerait aussi dans l'œuf tout espoir de come-back. Outre un manque de respect envers sa femme et leur intimité (que nous ne saurions encourager), cette attitude montre le désarroi de Federline qui risquerait bien de se retrouver avec une pitance de 300 000 $ (plus la moitié de la luxueuse villa de sa femme à Malibu) et surtout de voir sa carrière avortée. Si tant et que cette vidéo existe, les menaces de Kevin relèvent de l'extorsion et sont passibles d'une peine de prison. Dans tous les cas, le jeune « artiste » serait perdant. Quoique… à tout malheur, quelque chose est bon. Un petit séjour dans un établissement pénitencier de type Oz ou Prison Break pourrait l'aider à acquérir la légitimité du gansta rap qu'il recherche éperdument. Et puisque monsieur est connu pour apprécier les rapports anaux, il tiendrait là une bien belle occasion d'être « chaleureusement » accueilli par ses compagnons de cellule, à Saint Quentin par exemple. Après ses frasques dans la ville du péché, on pourrait y voir là un retour aux sources.

 

 

 

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