Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 21 au 27 avril

La Rédaction | 21 avril 2023
La Rédaction | 21 avril 2023

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 21 au 27 avril 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

 

Diamants bruts

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes de 50 minutes

 

Kevin Janssens : photoQuand le stagiaire comprend qu'il a oublié de mettre une légende

 

Ça parle de quoi ? Alors que son frère a plongé l'empire familial dans un endettement fatal, Noah revient dans le quartier des diamantaires d'Anvers pour redresser la barre.

Pourquoi il faut la regarder ? La Belgique n’est pas étrangère au genre criminel et a déjà livré des pépites aussi belles que différentes, du culte C'est arrivé près de chez vous jusqu’au troublant Bullhead. Après la série israélienne Fauda, Yuval Yefet et Rotem Shamir font leur retour sur Netflix dans un drame policier qui devrait assurément offrir un spectacle nerveux et tendu : Diamants Bruts.

Avec sa plongée dans la communauté juive d’Anvers, mélangée aux guerres de gangs et aux démons du passé, le programme s’annonce chargé. L’anglais, le néerlandais et le yiddish vont se confondre dans un maelstrom de violences criminelles et de trahisons familiales qui devrait satisfaire tous les amateurs de polars et d’intrigues sous haute perfusion de tensions et autres tragédies.

 

The nurse

Disponible sur Netflix le 27 avril - Durée : 4 épisodes de 50 minutes

 

Josephine Park : photoComme une impression de déjà vu


Ça parle de quoi ?
Dans un hôpital, une nouvelle infirmière soupçonne peu à peu sa collègue en manque d'attention d'être responsable d'une série de décès de patients. Inspiré de faits réels.

Pourquoi il faut la regarder ? Pour les amateurs d'histoires vraies et de faits divers, The Nurse est l'adaptation de The Nurse : L'histoire vraie du procès le plus célèbre de Scandinavie, un livre de Kristian Corfixen. La série revient ainsi le parcours de Christina Aistrup Hansen (interprétée par Josephine Park), une infirmière danoise qui fut incarcérée pour avoir tué trois patients. 

Ceux qui ont aimé The Good Nurse, le film de Tobias Lindholm avec Jessica Chastain et Eddie Redmayne (également disponible sur Netflix) devraient aussi être convaincus. En effet, les pitchs des deux productions sont quasiment identiques. À voir si The Nurse ne souffrira pas d'ailleurs de la comparaison inévitable entre les deux : The Good Nurse se démarquait notamment par un travail de l'image très réussi. Sur ce point, la nouvelle série paraît plus ordinaire.

 

Stillwater

Disponible sur Netflix le 27 avril - Durée : 2h20 

 

Ça parle de quoi ? Alors qu'il rend visite à sa fille, emprisonnée en France, un ouvrier bourru d'Oklahoma mène l'enquête pour prouver son innocence. 

Pourquoi il faut le regarder ? Présenté en avant-première au Festival de Cannes 2021, Stillwater avait fait sensation de par la singularité de son pitch, qui envoie Matt Damon en plein Marseille dans un thriller sec et tendu. Le choix de l’acteur américain est ici la grande force du long-métrage, tant il occupe l’espace et amène une sensibilité inattendue au travers de son personnage d’américain bourru.

Il est ici propulsé dans le volcan marseillais, qui offre un décor complètement aux antipodes des habitudes des thrillers américains. La ville est pleinement exploitée, notamment lors d’une scène impressionnante dans les entrailles d’un Stade Vélodrome en ébullition. Associez à cela une Camille Cottin rayonnante et une intrigue sans concessions, et vous obtenez un thriller mené tambour battant, même quand la caméra du réalisateur Tom McCarthy est défaillante. Une très bonne surprise, à découvrir sans hésitation.

Notre critique de Stillwater

 

Last night in soho

Disponible le 27 avril - Durée : 1h56

Last Night in Soho : photo, Anya Taylor-JoyAnya Taylor-Joy livre une performance magnétique


Ça parle de quoi ? 
Londres, 21e siècle. Ellie, une jeune étudiante en école de mode s'imagine chanteuse dans les swinging sixties. C'est dans ce cadre fantastique qu'elle va faire la rencontre d'un homme mystérieux et charismatique. Mais très vite, les frontières entre rêve et réalité vont s'avérer de plus en plus fines, et le rêve va devenir cauchemar... 

Pourquoi il faut le regarder ? Le dernier film en date d'Edgar Wright est une lettre d'amour cynique au Londres des années 60. Le film parvient en effet, grâce à ses décors, sa lumière, et sa bande-son, à nous transmettre la fascination d'Ellie pour la capitale. Comme elle, on a hâte de se replonger dans ses rêves, de retrouver Anya Taylor-Joy, et la dynamique dansante de ses soirées. Seulement, c'est pour mieux le déconstruire que Wright nous fait tomber amoureux de ce microcosme. En effet, derrière cette façade glamour se cache un monde sombre et misogyne, qui ramène brutalement Ellie à la réalité.

Malgré un twist final moyennement convaincant, le propos tient la route et pose un regard nécessaire sur une période bien souvent trop idéalisée. Même si côté mise en scène, on ne retrouve pas tout à fait la folie créative de la trilogie du Cornetto ou de Scott Pilgrim, le film comporte de vraies scènes de bravoure dont une chorégraphie à trois mémorable.

Notre critique de Last Night in Soho

 

Halloween Kills

Disponible sur Netflix - Durée : 1h45

Halloween Kills : photoQuand le relecteur est énervé de devoir rajouter des légendes


Ça parle de quoi ? 
Après s'être évadé de son piège de flamme, Michael Myers continue son carnage. Une horde de justiciers s'élève contre lui pour mettre fin à ses tueries. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Michael Myers est de retour. La figure du mal absolu qui a défini l’un des angles primordiaux de l’horreur au cinéma est décidément increvable. Après ses innombrables suites sans âme ni budget et destinées à finir leurs vies sur les étales poussiéreuses de vidéo-clubs désormais remplacés par le gros N rouge, la saga iconique initiée par le chef-d’œuvre de John Carpenter a une première fois retrouvé la vie entre les mains sales de Rob Zombie. Et à la surprise de tous, c’est David Gordon Green (Eastbound and Down) qui a repris les rênes de la franchise, signant notamment le retour de Jamie Lee Curtis.

Après un premier film sobrement intitulé Halloween, le réalisateur en a remis une couche dans ce Halloween Kills qui porte terriblement bien son nom. Il livre une suite étonnante, souvent imprévisible et remplie de morts outrancières dans la plus pure tradition du genre à son apogée dans les années 80. On se retrouve face à une authentique bisserie, qui multiplie les dérapages pour un maximum de plaisir déviant et régressif. En prime, c’est John Carpenter lui-même, accompagné de son fils Cody et Daniel Davies, qui est revenu le temps d’une bande originale à la gloire des musiques iconiques du premier film.

Notre critique de Halloween Kills

 

Sweet tooth - saison 2

Disponible le 27 avril - Durée : 8 épisodes de 50 minutes 

Sweet Tooth : Photo Naledi Murray, Christian ConveryIl n'avait d'ailleurs plus d'idées pour cette légende

 

Ça parle de quoi ? Dans un monde post-apocalyptique, une adorable créature mi-cerf, mi-garçon part à l'aventure en quête d'une famille et d'un foyer, aux côtés d'un protecteur bourru.

Pourquoi il faut la regarder ? Netflix ne sait pas toujours quoi faire avec ses adaptations de comics ou de mangas et, la plupart du temps, se plante dans le décor. Mais, dans sa gestion du label Vertigo, filiale de DC tombée entre ses mains, le N rouge s’en est jusque-là relativement bien sorti. Avec Sandman, la voie de l’adaptation fidèle avait été privilégiée, mais avec Sweet Tooth, c’est une véritable réinvention que la plateforme a proposée. Sans révolutionner le genre, cette nouvelle vision du comics de Jeff Lemire est néanmoins une petite réussite.

Exit l’univers post-apocalyptique sombre et brutal de l’œuvre originale, Netflix fait ici le choix d’une adaptation candide qui plonge dans le fantastique. Et, après une première saison qui a surtout servi d’introduction, le retour de Gus et sa bande promet d’étendre les frontières de ce monde, naïf en apparence, mais qui n’hésite pas à mettre les pieds dans la tragédie si besoin. Certains regretteront l’abandon de la noirceur des comics qui servent d’inspiration à la série, mais les amateurs de road-trip en pleine apocalypse, à la The Last of Us, se retrouveront sans mal dans cette saison 2, qui promet encore une belle aventure.

Notre critique de la saison 1 de Sweet Tooth

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