Beau is Afraid : Ari Aster compare son film d'horreur au Seigneur des Anneaux (et ça donne envie)

Beau is Afraid, nouveau délire d' Ari Aster, débarque bientôt au cinéma et le cinéaste a osé une surprenante comparaison pour expliquer sa démarche.

Après sa brillante entrée dans le monde de l'horreur avec Hérédité et Midsommar, Ari Aster va revenir au cinéma pour son nouveau long-métrage, Beau is Afraid, qui mettra en vedette le génial Joaquin Phoenix. Un film qui s'annonce encore comme une expérience sensorielle hors du commun, alors que le réalisateur est un adepte de l'horreur psychologique et du malaise ambiant, ayant déjà offert de beaux traumatismes.

Et s'il ne dit pas non à une exploration du western pour son quatrième film, Ari Aster est pour le moment concentré sur la promotion de Beau is Afraid. Et ce dernier nous a promis un spectacle cauchemardesque, mais aussi bien mystérieux dans sa première bande-annonce, qui nous laissait avec plus de questions que de réponses. Ça tombe bien, le studio A24 a révélé un premier aperçu des coulisses, avec le réalisateur lui-même qui en a dit plus sur ses intentions.

Dans cette courte vidéo dévoilant une partie du tournage du film, Ari Aster a ainsi osé une comparaison pour le moins... surprenante, qui ne manquera pas d'intriguer :

« C'est épique. Chaque détail a un détail. Si vous aviez bourré un enfant de 10 ans de Zoloft [médicament anti-dépresseur, ndlr] et que vous l'aviez chargé de faire vos courses, cela ressemblerait à ce film. Je voulais faire un film où on a l'impression de passer à travers une vie, voire une personne. Je sens comme une responsabilité de faire un truc incroyable. C'est comme un Seigneur des Anneaux juif, sauf qu'il va juste chez sa mère. Je veux vous faire vivre ce que ça fait d'être un loser. »

Frodon prêt à quitter la Comté

Un postulat étonnant, car à première vue difficile d'établir un lien entre la filmographie barrée du cinéaste et la grande épopée de fantasy de Tolkien, portée au cinéma par la trilogie culte de Peter Jackson. Pourtant, alors que le film suivra le personnage de Joaquin Phoenix dans un retour chez lui après la mort de sa mère (a priori), on peut penser que le côté épique de l'odyssée de l'Anneau pourrait trouver un écho ici (même si, il faut bien l'admettre, c'est un peu tiré par les cheveux).

Imaginez le voyage de Frodon, sauf qu'au lieu des orques il doit affronter des délires horrifiques surréalistes extrêmes. Tiré par les cheveux ? Oui. Alléchant ? Assurément. Difficile de cacher son impatience pour cette nouvelle expérience, où Ari Aster tentera de faire la passe de trois après une entrée en matière fracassante. Rendez-vous en salles dès le 26 avril 2023.