Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en mars

La Rédaction | 13 mars 2023 - MAJ : 13/03/2023 16:24
La Rédaction | 13 mars 2023 - MAJ : 13/03/2023 16:24

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en mars ?

 

Déjà disponible

Devotion

Durée : 2h18

 

Devotion : Photo Jonathan Majors, Glen PowellMajors de promo

 

Ça parle de quoi ? De deux pilotes de la marine américaine, qui se sont illustrés pendant la bataille du réservoir de Chosin, lors de la Guerre de Corée.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que les séquences de vol spectaculaires de Top Gun : Maverick vous ont donné envie de voir plus de dogfights ou parce que les bastons de Creed III vous ont donné envie de voir plus de Jonathan Majors. Attention toutefois aux comparaisons hâtives : le film se rapproche plus d'un Pearl Harbor, mettant l'accent sur les drames personnels plutôt que sur l'action pure et reléguant la bataille au dernier acte.

À moins que vous ne souhaitiez réparer une injustice, puisque Devotion débarque sur Prime en France après un crash au box-office US qu'on ne souhaite à aucun pilote, aussi casse-cou soit-il. 90 millions de dollars de budget (grosso modo le même coût que Bullet Train), 20 millions récoltés sur place... Ça pique. On ne souhaitait pas ça au réalisateur J.D. Dillard, metteur en scène de Sleight, un temps annoncé à la tête de moult blockbusters, dont Star Wars.

Notre critique de Devotion

 

Daisy Jones & The Six

Durée : 10 épisodes d'environ 50 min

 

Daisy Jones & The Six : photo, Riley Keough, Sam Claflin, Camila MorroneLa face cachée du rock

 

Ça parle de quoi ? Les aventures d'un groupe de rock féminin dans les années 70, de ses balbutiements sur la scène musicale de Los Angeles jusqu'au succès incroyable qui en fera l'un des groupes les plus légendaires dans le monde...

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que le faux biopic musical a pu donner des pépites telles que le déchirant Presque célèbre de Cameron Crowe. Daisy Jones & The Six, adapté du livre du même nom, plonge le spectateur dans l’exubérance et l’euphorie du rock des années 70. La série s’inspire du groupe culte Fleetwood Mac et raconte son histoire sous le prisme du faux documentaire et récit d’un vrai faux groupe au sommet de sa gloire. Entre rêves de succès, excès, trahisons et décibels, le programme devrait avoir de quoi tenir en haleine le temps de ses 6 épisodes.

Et même si certaines critiques semblent dire que le show peine à entrainer dans son ambiance qui pourtant devrait délivrer un déluge de plaisir et de frissons, son duo d’acteur incarné par Sam Claflin et Riley Keough emporte l’adhésion. Assister aux coulisses de la création musicale promet toujours un voyage trépidant et les musiques originales faites pour la série semblent bien faire le boulot. Si vous aimez le rock qui bend, les pattes d’eph' et les cheveux longs, alors la série devrait satisfaire le vieux rocker sentimental qui est en vous.

 

Bientôt disponible

La saga James Bond version Craig

Sortie : 15 mars - Durée : Casino Royale / 2h24, Quantum of Solace / 1h46, Skyfall / 2h23, Spectre / 2h28, Mourir Peut Attendre / 2h43

 

 

Ça parle de quoi ? Les aventures de l’espion britannique James Bond, cette fois-ci incarné par Daniel Craig, sixième acteur à jouer le personnage au cinéma. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que dans la longue histoire de la saga James Bond, rares ont été les cycles aussi équilibrés que celui de Daniel Craig dans la peau du célèbre espion. Ces cinq films ont été ceux de l’expérimentation et de l’humanisation pour 007, avec un arc narratif complet débuté par Casino Royale et conclu de manière bouleversante dans Mourir Peut Attendre, en passant par la déconstruction brillante du mythe dans Skyfall.

Même les opus les plus faibles, notamment Quantum of Solace, sont particulièrement plaisants, bien aidés par un Craig né pour être Bond. Son regard froid, son flegme et son charme dévastateur font de lui sans nul doute l’un des meilleurs interprètes du personnage, qui se donne corps et âme dans chacun des récits qu’il a eu à faire vivre. À la manière d’un Tom Cruise dans Mission : Impossible, chaque long-métrage est organisé autour et pour lui, sans pour autant oublier les seconds rôles. Car les méchants, les girls et les agents du MI6 sont toujours bien présents (mention spéciale à Javier Bardem dans Skyfall). Avec Daniel Craig, James Bond est devenu formidablement moderne, sans perdre son âme, et ça vaut le coup d'œil.

Notre critique de Mourir Peut Attendre

 

Agent Game

Sortie : 17 mars - Durée : 1h30 

 

Agent Game : Photo Mel GibsonTrop vieux pour ces conneries

 

Ça parle de quoi ? Harris est un officier de la CIA qui s'occupe de la détention et du transfert de ressortissants étrangers. Lorsqu'un changement politique à Washington transforme ses alliés en ennemis, Harris devient le bouc émissaire du meurtre d'un détenu. Il doit alors échapper à l'équipe d'agents envoyés pour l'arrêter, dirigée par un impitoyable agent double.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’il arrive de s’ennuyer et que dans ces moments-là, une petite série B d’action et d’espionnage peut toujours faire passer le temps. Malheureusement, l’intrigue boursouflée de cet Agent Game se prend beaucoup trop au sérieux pour son propre bien et suffit à achever le peu d’espoirs que l’on pouvait avoir pour la chose.

On pourra se consoler en revoyant les trognes de Jason Isaacs et surtout Mel Gibson qui, entre deux réalisations nommées aux Oscars, doit payer les factures et trimballe sa carcasse de vieux loup un peu n’importe où. Et c’est bien dommage de voir un acteur au charisme aussi monstrueux se perdre dans des productions aussi mal branlées. Il a pourtant réussi par le passé à montrer qu’il en avait encore dans le ventre, notamment avec Boss Level et son rôle hilarant dans Waldo, détective privé. Mais malheureusement, ce bien mauvais jeu d'agent ne fera pas partie des petites surprises bienvenues dans la carrière vieillissante d’un acteur de cette trempe.

 

Perfect Addiction 

Sortie : 24 mars - Durée : 1h37

 

Perfect Addiction : Photo Kiana Madeira, Matthew NoszkaC'est quand même mieux que d'écrire un scénar'

 

Ça parle de quoi ? Une entraîneuse de boxe, Sienna Lane, découvre que son petit ami Jax, le champion en titre, la trompe avec sa soeur. Elle décide de se venger en entrainant le seul homme capable de le détrôner : son ennemi juré Kayden, qui vient des combats clandestins.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’essayer d’écrire sur un film de ce genre peut être un exercice passionnant. Réalisée par Castille Landon, déjà coupable d’After : Chapitre 3 et After : Chapitre 4, Perfect Addiction semble cocher toutes les cases du projet qui se voudrait brulant, mais qui ne parvient qu’à chauffer la jauge d’exaspération du spectateur. Il est toujours très drôle de voir ce que certaines productions et autres plateformes pensent du désir aujourd’hui.

Trio amoureux et contrarié, vengeance adultérine et corps en nage pour scénario trop sage, il est bien difficile de trouver quoique ce soit à conseiller devant ce genre de spectacle qui confond provocation, séduction et  opportunisme creux. Et pour les amateurs du plaisir de la chair, on conseillera à peu près tout sauf ça, de Caligula à Basic Instinct en passant par Showgirls et même le très mou Eaux Profondes.

 

STAR TREK : PICARD SAISON 3

Sortie : 24 mars - Durée : 10 épisodes d'environ 40-50 minutes

 

Star Trek : Picard : photoNostalgie

 

Pourquoi il faut la regarder ? Dans l'usine à séries Star Trek, je demande celle qui a le plus attiré l'attention (et l'amour) des fans. Entre Star Trek : Discovery et Star Trek : Strange New Worlds, Star Trek : Picard a pris la relève de La Nouvelle Génération pour exaucer le vœu des fans : ramener Patrick Stewart en Jean-Luc Picard. La nostalgie était le principal moteur (Seven of Nine, Data/B4, Guinan et d'autres sont là pour le prouver), et puisque la saison 3 est la dernière, ils ont mis le paquet en reformant l'équipage de l'U.S.S. Enterprise, avec notamment les retours de LaForge, Troi, Worf ou encore Crusher.

L'ultime saison sera donc une célébration de Star Trek, et un fantasme de fans. Après avoir résolu quelques intrigues de la série culte La Nouvelle Génération dans la saison 2, et célébré plusieurs victoires (les adieux entre Picard et Q, la paix entre Picard et les Borgs), Star Trek : Picard doit désormais boucler deux séries entières en 10 épisodes, avec en plus une nouvelle menace en la personne de Vadic – incarnée par la trop rare Amanda Plummer.

Ça en fait du pain sur la planche, mais vu le talent des équipes pour piloter ce revival jusque là, les trekkies sont a priori peu inquiets. Et au pire, il y aura toujours Discovery, Strange New World, Lower Decks, Prodigy et bientôt Section 31 et Starfleet Academy.

 

Père Stu : un homme pas comme les autres

Sortie : 2022 - Durée : 2h04

 

Father Stu : photoPardonnez-moi mon père, car j'ai péché

 

Ça parle de quoi ? De l'histoire du Père Stuart Long, ancien boxeur devenu prêtre. Après une longue période d'autodestruction, sa rencontre avec Dieu a changé sa vie.

Pourquoi il faut le regarder ? Avec le temps, on aurait presque une sorte de fascination morbide pour les films chrétiens américains. Au-delà de leurs bons sentiments et de leur envie d'évangéliser, il y a toujours une quête de rédemption qui traduit une sorte de démarche feel-good. Mais si la plupart de ces propositions ne peuvent éviter les budgets fauchés, Père Stu a une ambition plus importante, ne serait-ce qu'au vu de son casting, qui réunit entre autres Mark Wahlberg et Mel Gibson.

On sait que l'acteur de Boogie Nights est lui-même en pleine phase d'introspection par rapport à ses choix de début de carrière, et ce projet sur l'histoire vraie improbable de ce boxeur devenu prêtre a clairement valeur de bonne action. C'en est presque comique au vu de son puritanisme moralisateur, mais le film a le mérite d'avoir pour lui une certaine douceur.

 

Mais aussi...

J'irai où tu iras, Gunman, Réparer les vivantsLa Famille Addams 1 et 2 (version animée), Blue Valentine, Never Back Down : La RévolteClass of ’07SwarmDom, Bodies Bodies Bodies, Reggie, Venom: Let There Be Carnage, Ipersonnia, Le Pouvoir...

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