Children of the Corn : une bande annonce pour l'(énième) adaptation de Stephen King

Axelle Vacher | 14 février 2023 - MAJ : 14/02/2023 15:47
Axelle Vacher | 14 février 2023 - MAJ : 14/02/2023 15:47

Jamais dix sans onze ! Un nouveau film tiré de la nouvelle éponyme de Stephen KingChildren of the Corn, vient de dévoiler sa première bande-annonce.

On ne sait pas très bien qui doit trembler le plus. Les cinéphiles, les amateurs de Stephen King, les pédophobes, ou la Rédaction. Probablement un savant mélange de tout ce beau monde. Il se peut également que quelque part, une certaine population d'aficionados du genre trépigne d'impatience, comme s'ils n'avaient rien appris des moult crimes contre l'humanité perpétrés par la pléthore d'adaptations maudites du célèbre auteur. Après tout, le projet a déjà été maintes et maintes fois repoussé depuis 2020, avant de tout simplement perdre son plan de distribution en automne 2022. Les spectateurs ont eu le temps d'oublier la menace. 

C'est ainsi que suite à un premier film produit en 1984, lequel a impulsé une longue (très longue) série de neuf autres projets plus douteux les uns que les autres, Children of the Corn a de nouveau droit à un remake que personne n'a particulièrement demandé (ignorez Mathieu Jaborska frétillant au fond de l'open space). Cela aura pris un peu plus de deux ans, mais qu'à cela ne tienne, la terrible bande-annonce a finalement été dévoilée par la société RJLE.

 

 

 

De nouveau basé sur la nouvelle éponyme de Stephen King, parue dans le recueil Danse Macabre en 1978, le récit retrace donc les péripéties meurtrières d'une enfant de douze ans (Kate Moyer) après que celle-ci ait été possédée par un esprit vengeur au détour d'une promenade dans un champ de maïs

Et puisque plus on est de fous, plus on rit, le tendre marmouset se prend à créer une armée de lardons au de sein de sa petite ville du Nebraska en vue de s'adonner à un bain de sang en bonne et due forme. L'avenir des adultes locaux repose alors sur les épaules d'une jeune adolescente (Elena Kampouris). Si tant est qu'elle parvienne à défier le plan sinistre des mouflets.

 

 

Children of the Corn : photo"Are you my mommy ?"

 

Convaincu ? Pas encore, peut-être. Précisons dans ce cas que la réalisation et l'écriture du projet ont été confié à Kurt Wimmer, à qui l'ont doit l'excellent quoique controversé Equilibrium, mais aussi les scénarios d'Au bout de la nuit, ou encore La Recrue. Jusqu'ici, tout va bien.

Toutefois, la production du film est quant à elle assurée par Lucas Foster, lequel est responsable, entre autres, de Jumper (bien connu pour sa production catastrophique), mais surtout, du récent Morbius. Et pour accompagner ce dernier (et enfoncer un ultime clou dans le cercueil) dans sa besogne, on peut également retrouver John Baldecchi, producteur de petites merveilles telles que Conan le Barbare, version 2011, ainsi que le remake de Point Break en 2015.

 

Children of the Corn : photoCe film est sponsorisé par le planning familial 

 

Côté casting, les jeunes Kampouris et Moyer seront notamment accompagnées de Callan Mulvey, récemment aperçu au générique de The Gray Man, mais aussi, de la Bouche de Sauron en personne, Bruce Spense. Que d'expectatives.

Aux États-Unis, le film aura donc droit à une sortie limitée à dix-huit jours dans les salles obscures le 3 mars, avant de rejoindre le 21 mars les méandres du catalogue de Shudder, le service de streaming spécialisé dans l'horreur du groupe AMC. Pour ce qui est de la sortie française, il s'agira de prendre son mal en patience, aucune date n'ayant été communiquée pour le moment.

 

 

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commentaires
Izzy
19/02/2023 à 17:00

Depuis plus de 30ans c'est la débâcle. En tant que grande fan de King, j'ai été traumatisé par tous les "Firestarter" (adaptation du roman "Charlie" en vf), "Simetierre", "Jessie", etc.... qui m'avaient donné des (gros) frisons avec plusieurs scènes plutôt hard à la lecture (fantôme de l'indien flippant, torture physique et/ou psychologique, détails bien explicites de manières de mourir et/ou de tuer, etc...). Le maître du fantastique et de l'épouvante n'a pas obtenu son surnom sans raison!
Et que dire du dernier "It" encensé par la critique (why?!)? Le découpage scénaristique n'a plus rien n'a voir avec le roman et ses fameux flash-backs permanents qui sont le socle de tout. En cela le téléfilm de 90 était bien plus fidèle. Mais surtout, Pennywise n'est pas crédible en clown flippant! Étant coulrophobe (peur des clowns), j'ai toujours eu beaucoup de mal à regarder le téléfilm sans avoir la touille! Mais là, j'ai envie de rire tant le niveau est pathétique. On dirait le "fou du roi" à la cour de François 1er, avec sa collerette imposante et sa coiffure ridicule. Désolée mais il ne ressemble pas à un clown, sinon je ne me serai pas endormie en plein milieu du 2eme film! Lol
Laissons ces fantastiques œuvres littéraires tranquilles et donnons au contraire envie de les lire au lieu de les massacrer au cinéma. Les adaptations (à peu près) réussies doivent se compter sur les doigts d'une main, alors qu'ils se rendent à l'évidence au lieu de se lancer des défis perdus d'avance...

Axelle Vacher - Rédaction
14/02/2023 à 15:43

@yo // cette explication est la seule valable.

yo
14/02/2023 à 12:59

le film c est pour relancer l économie du pop-corn aux usa, pas de maîs plus de films,

Kyle Reese
14/02/2023 à 12:24

J'ai du lire cette nouvelle car j'ai lu Danse Macabre, l'un de mes premiers KIng, mais je ne m'en souviens plus. Je crois pas avoir vu la première adaptation car de mauvaise réputation. Au vu de cette BA, franchement bof. Je sais pas, je ne ressens pas l'esprit du KIng dans ces images. C'est comme pour la canda dry pour les plus anciens.

Chesswick
14/02/2023 à 10:38

Ne connaissant pas un grand nombre des œuvres de S. King, pas particulièrement fan du style du monsieur bien que reconnaissant son talent, je ne connaissais pas cette histoire ni ses adaptations.

En vrai, la bande-annonce me donne plutôt envie de le regarder, sans pour autant que ce soit une grosse attente non-plus hein :)

Probablement en streaming plus qu'au cinéma, sauf grosse surprise du côté de la critique.