La Gravité : une bande-annonce futuriste se dévoile pour le film de cités

Mathis Bailleul | 8 novembre 2022 - MAJ : 08/11/2022 11:58
Mathis Bailleul | 8 novembre 2022 - MAJ : 08/11/2022 11:58

La bande-annonce de La Gravité, le film de Cédric Ido, se dévoile dans une bande-annonce au coeur d'une cité dans un futur proche.

Les films de cités ont peuplé le paysage filmique français depuis l'avènement de Divines ou encore Les Misérables. Comme un genre à part entière, les tentatives se sont multipliées ces derniers temps avec des titres comme l'onirique Gagarine au cinéma, mais aussi le sophistiqué, mais imparfait Athena sur Netflix.

La délocalisation de ce type de films, non plus réservé au grand écran, prouve l'importance du phénomène. Et aujourd'hui, une nouvelle addition vient se greffer à cette liste de films. La nouveauté porte le doux sobriquet de La Gravité et Alba Films vient de dévoiler la bande-annonce.

 

 

Le long-métrage a l'air de jouer la carte du mysticisme avec son contexte d'alignement des planètes qui va bouleverser l'équilibre d'une cité. Si le résumé se garde bien de nous dévoiler l'unité de temps propre à l'intrigue, la bande-annonce laisse entrevoir un futur proche avec ses décors actuels, mais sa technologie avancée, ses nouvelles drogues et les Ronins, ce gang aux survêtements bleus et aux cheveux rouges.

Cet alignement providentiel sonne comme un compte à rebours dans cette bande-annonce où tous, se préparent au phénomène avec appréhension. De quoi insuffler dans l'événement et la gravité – qui ne doit pas avoir donné son nom au film pour rien – une grande portée symbolique. Si ça peut être fait avec l'onirisme qui caractérisait Gagarine, on ne peut qu'être partant.

 

La Gravité : photo, Max Gomis, Steve TientcheuEscorte armée ou promenade menacée ?

 

L'aperçu se pare d'une esthétique similaire aux autres films de cités. Malgré la chaleur du soleil et cette aube perpétuelle qui apporte une dose d'onirisme, les doux rayons sont malheureusement inaccessibles pour les protagonistes à l'ombre de ces murs et bâtiments de béton. Et pour le rapprocher encore du film de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, l'oeuvre a l'air de plonger tête baissée dans le fantastique dans ce qui apparaît comme une séquence pivot submergée d'une couleur rougeâtre. 

On sent également une problématique qu'on retrouve dans la plupart de ces films : le rapport à la cité. Doit-on la protéger, doit-on la fuir ? Ici, notre protagoniste semble être pris dans ce dilemme entre sa copine sur le départ et les liens qui le pousse à rester ici (aider son frère, régler des problèmes). Si quelques curieux ont envie de voir comment cette intrigue réussira à régler tous ces soucis, il faudra se rendre dans les salles françaises à partir du 21 décembre 2022.

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commentaires
RobinDesBois
08/11/2022 à 22:22

L'aspect sf m'intrigue un peu. A voir si c'est bien développé et si ça ajoute vraiment quelque chose au récit et à la narration. Par contre pas très chaud par rapport à une nième guerre de gang ou de clan.

Le seul film de cité qui me plait c'est la Haine qui est bien plus qu'un film de Cité.

Ahtssé
08/11/2022 à 21:13

Il y a peu d'éléments sf mais assez pour éveiller la curiosité.
Cette couleur qui vire au rouge me suffit à en vouloir davantage.
Là où Gagarine avait réussi à créer du rêve dans le quotidien, ça semble aller davantage à un récit réaliste dans un univers vaguement futuriste.
Ça donne envie !

La Classe Américaine
08/11/2022 à 18:37

Je ne sais pas si les planètes seront aussi bien alignées que dans le film mais gros crash météorique en perspective. Cédric Ido a fait 4 films : que des flops au BO. Mais bon puisqu'il a la carte (avec en prime ici le combo 'banlieue/film de cite/film d'auteur' pour la Gravite), ca ne l'empêchera pas de continuer de toucher ses subventions au nom de la diversité.

Prisonnier
08/11/2022 à 13:37

En espérant que l'alignement des planètes n'équivaut pas à un coup de matraque dans la Lune.

Libérez gratos
08/11/2022 à 13:21

Les misérables endgame. On prend le caïd des misérables pour le recycler dans ce nouveau film au teaser aussi fatigué que les yeux de Droopy.

Moi non plus les films de cités, de banlieue difficile ,j'en ai ma claque . J'espere que les réal français opportunistes ne vont pas "Banlieuriser" le cinéma en copiant sur le modèle politique de Marvel. Avec des films aussi ennuyeux que sans saveur. J'appelle pas ça de l'ambition ,j'appelle ça du fantasme et de l'opportunisme.

Le cinéma Il a changé
08/11/2022 à 13:15

Ah les films sur la banlieue. Un sous genre(qui n'en est pas un).

Aucun film trouve grâce à mes yeux. Les français sont vraiment pas bons pour dépeindre la vie en cité sans jamais tombé dans les codes stéréotypés et autres galéjades . n'est pas David Simon ou Ed Burns qui veut. Absence de subtilités, sous textes et thématiques aussi profonds que Julie Lescaut et Navarro. Les misérables, Bac nord, Athena et tout le cinéma dit social , une fumisterie qui a pour vocation d'attirer des décérébrés en manque de sensations fortes.

Ce trailer n'a rien d'émoustillant. Il est aussi vide que les analyses sociologiques de Hanouna et son équipe de penseurs des lumières.

Kyle Reese
08/11/2022 à 12:51

Absolument pas fan des films de banlieue et de cité pour des tas de raisons. Malgré les même histoires qui tournent en boucles dans ce genre de film (en même temps c'est normal) l'approche légèrement d'anticipation et ce coté crépusculaire me semble intéressant et m'interpelle car oui, la plus grande force de l'univers est bien la gravité qui a gravé le sillon de chaque atome dans l'univers (sans oublié le niveau quantique aussi) et donc de nos destinés depuis un certain big bang ...

Bref, cité + métaphysique ... je salue l'ambition.

Et il faut que je regarde enfin Gagarine.

pop
08/11/2022 à 12:05

Budget d'un documentaire Morandini je présume.