Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 9 au 15 septembre

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 9 au 15 septembre 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

sous emprise

Disponible sur Netflix - Durée : 1h58

Ça parle de quoi ? Lorsque Roxana (Camille Rowe) rencontre Pascal Gauthier (Sofiane Zermani), champion du monde d'apnée No-limit, elle tombe follement amoureuse. Elle découvre avec lui une discipline aussi fascinante que dangereuse. De compétition en compétition, sur des spots de plongée aux quatre coins du monde, elle repousse ses limites au fil d'une histoire passionnelle qui la consume.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez les romances avec de la tromperie et de l'esprit de compétition, Sous emprise est certainement fait pour vous. Le récit met en scène une histoire similaire à celle du très bon Slalom où une disciple et son entraîneur vont développer une relation amoureuse extra sportive questionnant les rapports de force et de statut qui se mettront en travers de nos protagonistes. Sauf que contrairement au film franco-belge, il est question d’apnée et non pas de ski. 

Un récit passionnel qui semble monter crescendo dans le grave, que ce soit par le biais de la relation du couple qu’on imagine devenir de plus en plus toxique ou par la dangerosité qui relève de la recherche constante de la meilleure performance d’apnéiste. Avec deux protagonistes aux forts caractères, l’un expérimenté et perfectionniste et l’autre au don pour la discipline, innocente et fougueuse, on sent le potentiel. En plus, il y a Camille Rowe et Fianso, un duo intrigant. 

cobrai kaÏ - saison 5

Disponible sur Netflix - Durée : 10 épisodes d'environ 35min

Performer dans cette tenue ne semble pas donné à tout le monde

Ça parle de quoi ? Alors que Terry restructure Cobra Kai, Daniel, Johnny et un vieil allié conjuguent leurs forces pour mener un combat qui se joue au-delà des tatamis. 

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous avez aimé les précédentes saisons, il n’ y a aucune raison pour que vous n’aimiez pas celle-ci aussi. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne et la série semble suivre ce dicton à la lettre. Encore et toujours, il sera question de suivre la rivalité entre deux camps que tout oppose et on pourrait même voir quelques alliances insoupçonnées se former. Aussi, quantité de sous-intrigues sont au rendez-vous, ce qui fait toujours plus de Cobra Kai donc on ne va pas se plaindre. 

La série semble être toujours traversée par la même vibe qui a fait son succès. Au programme : humour tapageur, esprit teenage, bastons et discours sur la franchisation paraissent être au centre de l'équation. À l’instar d’un Le Mans 66, quid de la super société ou de la petite équipe au savoir-faire traditionnel et artisanal dominera l’autre ? Si vous voulez la réponse, ça se passe sur Netflix.

Notre critique de la saison 5 de Cobra Kaï

end of the road

Disponible sur Netflix - Durée : 1h31

Ça parle de quoi ? Un road trip à travers le pays se transforme en véritable enfer pour Brenda et sa famille. Seuls dans le désert du Nouveau-Mexique, ils doivent se battre pour survivre quand ils deviennent la cible d'un mystérieux tueur.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que voir Queen Latifah défendre sa famille d’un gangster en plein désert américain doit bien valoir quelque chose. Au regard des images, le film semble avoir apporté un soin visuel tout à fait décent à un scénario a priori épongé et prévisible, mais qui se réserve le droit de nous surprendre. Quelques fulgurances de mise en scène et une tension efficace pourraient bien être au rendez-vous pour transformer ce road trip mouvementé en un véritable affrontement sauvage et désespéré.

Si le film se dévoue tout entier à une Queen Latifah combative, brisée et badass, on remarque à ses côtés la présence d’un Chris Bridges (plus connu sous le nom de Ludacris) assez impliqué, et le tout semble porté par des acteurs convaincus de leur partition. Si une poursuite effrénée, ponctuée de prises d’otage, de malfaiteurs vicieux et de liens familiaux mis à l'épreuve, vous intrigue dans le bon sens, vous trouverez bien une raison de regarder End of the Road.

Cyberpunk: Edgerunners

Disponible le 13 septembre - Durée : 10 épisodes

Ça parle de quoi ? L'histoire d'un gamin des rues qui tente de survivre dans Night City, une ville du futur obsédée par la technologie et la transformation du corps. Démuni, mais pas totalement désespéré, le jeune garçon parvient à rester en vie en devenant un "edgerunner", un mercenaire hors-la-loi également connu sous le nom de "cyberpunk".

Pourquoi il faut la regarder ? Qu'importe si vous aimez Cyberpunk 2077, si vous aimez son univers ou même si vous aimez le jeu vidéo en général. Il est obligatoire de regarder Cyberpunk: Edgerunners parce que c'est la nouvelle production Trigger, réalisée en partie par le Dieu de l'animation épileptique Hiroyuki Imaishi. Après le classique instantané Promare, le studio né des cendres de Gainax et son doux dingo de fondateur s'attaquent donc à la franchise de CD Projekt et ça va faire mal.

La bande-annonce le confirme très vite : nul besoin de s'inquiéter du scénario ou des liens avec le jeu. Asseyez-vous, ne mangez pas trop avant et préparez-vous à voyager aux confins des possibilités de l'animation japonaise ou du cinéma d'action et de science-fiction. Et si notre enthousiasme vous semble douteux, n'hésitez pas à regarder Promare et à rejoindre la secte des adorateurs de Trigger.

la french

Disponible le 15 septembre - Durée : 2h15

Quand le cinéma français sort les sales affaires

Ça parle de quoi ? Dans le Marseille des années 70, un juge en croisade s'attaque à l'empire de l'héroïne dirigé par un caïd dont le réseau influe sur chaque aspect de la société.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est le vrai grand film de Cédric Jimenez, qui fut pourtant un vaste échec à sa sortie au cinéma, contrairement à Bac Nord. De toute sa filmographie, La French est le plus aboutie en tout point, parvenant à trouver un équilibre diablement bon entre la reconstitution d’un Marseille des années 70, d’une histoire mafieuse passionnante et d’un choc d’acteurs réussi. Entre un Jean Dujardin dramatique, investi et souvent brillant et un Gilles Lellouche charismatique, le long-métrage est souvent impactant et fait résonner ses personnages avec intensité.

Certes tout n’est pas parfait et le mélodrame gagne parfois un peu trop l’intrigue tandis que le pastiche scorsesien pourrait agacer certains, mais La French et un thriller plus qu’honnête. Très bien rythmé et mis en scène avec puissance, ce film de Jimenez en particulier vaut le coup d'un visionnage ou même d'un revisionnage, bien davantage que le finalement anecdotique Bac Nord. Il est aussi probable qu'il propose une expérience de cinéma bien plus généreuse que le futur Novembre dont l’avis de nos rédacteurs cannois est pour le moment très tiède. 

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