The Sadness : pourquoi le film de zombies extrême est un sale bonheur de cinéma

On n'avait pas vu un film d'horreur aussi extrême depuis des années. On vous explique pourquoi The Sadness est le choc gore de l'été. Et plus encore.

Depuis les  années 60 et le scandaleux Blood feast, le gore a pris ses aises au cinéma, jusqu'à devenir un sous-genre à part entière, lequel a progressivement contaminé bien des pans de la pop culture. Du coup, quand est née la rumeur, puis la hype concernant le film de zombies/infectés de Rob Jabbaz, on se demandait un peu si nous n'avions pas affaire à un soufflet qui retomberait bien vite. Mais contre toute attente, The Sadness empoigne son sujet à bras le corps et nous offre le coup de boule de la décennie.

Attention, si cette vidéo ne contient pas de spoilers majeurs au sujet de l'intrigue, elle contient de légers SPOILERS. En effet, difficile de décrire l'ampleur du carnage sans vous donner quelques morceaux de viande en apéritif !

Grandement inspiré par le comics Crossed, débordant d'une rage venue des slashers mais aussi d'un certain The Raid, c'est une claque qui va bien au-delà de son spectacle incroyablement brutal. Porté par un script malin, des séquences éprouvantes mais terriblement inventives, il a mis sans dessus dessous Déborah, Mathieu et Simon, qui se sont réunis pour vous dire tout le bien qu'il pense de leur récent traumatisme.

Alors que le cinéma d'horreur semble plus que jamais séparé entre les productions grand-public inoffensives et une horreur d'auteur parfois prétentieuse, le surgissement d'un projet aussi agressif, ne reculant devant rien, mais doté d'un discours malin fait grand bien au genre. Preuve que les cinématographies venues d'Asie mérite toute l'attention des cinéphiles occidentaux, c'est avec joie qu'on vous encourage à découvrir The Sadness, qui est à bien des égards un évènement.

En effet, distribuer des films d'horreur extrêmes est compliqué en France, de nombreux exploitants hésitant à programmer des oeuvres interdites aux moins de 16 ans. A fortiori quand le long-métrage en question n'est ni français, ni américain. C'est donc à un sacré tour de force qu'a accompli le distributeur ESC en parvenant à projeter dès le mercredi 6 juillet le film sur plus de 80 écrans. Et on a justement demandé aux intéressés comment ils étaient parvenus à amener ce long-métrage ahurissant jusque dans nos cinémas, en prenant de très gros risques.

Si cette interview ne vous suffit pas, ruez-vous également sur notre critique sanguinolente. Et surtout, courez dans la salle la plus proche.