Troie : Diane Kruger raconte l'enfer de son casting pour le film avec Brad Pitt
|
16 mars 2022
- MAJ : 16/03/2022 16:52
|
16 mars 2022
- MAJ : 16/03/2022 16:52
L'actrice Diane Kruger s'est confiée sur son expérience traumatisante lors du casting du film Troie, son premier rôle dans un film américain.
Depuis l'affaire Weinstein qui a eu l'effet d'un coup de massue en 2017, de nombreuses actrices ont brisé le silence autour du sexisme à Hollywood : Charlize Theron sur le plateau de Braquage à l'italienne, Nathalie Emmanuel sur celui de Game of Thrones, mais aussi Sharon Stone, Natalie Portman, Emma Stone, et maintenant Diane Kruger.
Avant de tourner dans de grosses productions américaines comme Benjamin Gates et le trésor des Templiers ou Inglourious Basterds, l'actrice germano-américaine s'est fait connaitre avec Troie. Si le péplum réalisé par le cinéaste allemand Wolfgang Petersen est un énorme succès commercial et qu'il a permis à Diane Kruger de connaitre une carrière internationale, c'était au départ très mal parti.
Diane Kruger a vécu un bel enfer pour son casting troyen
En tournée promotionnelle au festival SXSW pour lequel elle présentait sa nouvelle série Swimming with Sharks, l'interprète d'Hélène de Sparte (puis de Troie), a déclaré au magazine Variety avoir été victime de sexisme lors de son casting :
« J'ai sans aucun doute rencontré les Weinstein de ce monde dès mes débuts. Je me rappelle qu'à mon casting pour Troie, j'ai dû me rendre au studio en costume. Je me suis sentie comme un bout de viande, regardé de haut en bas, et on m'a demandé : "Pourquoi tu devrais avoir ce rôle ?". On m'a mis dans des situations qui étaient très inappropriées et inconfortables. Je pense que quand j'ai commencé, j'ai pensé que c'était comme ça que ça devait se passer. C'est comme ça qu'Hollywood fonctionne. Et puis, je viens du mannequinat et croyez-moi, c'est quelque chose aussi... »
Le traitement des femmes à Hollywood
Diane Kruger ne dénonce donc personne en particulier ici, mais pointe bel et bien du doigt tout un système sexiste, sans oublier un petit tacle à Weinstein qui ne fait jamais de mal. On constate que la parole se libère encore autour de ce sujet, mais beaucoup de jeunes actrices sont encore victimes de sexisme dans l'industrie du cinéma et le chemin va être encore long pour vraiment faire changer les choses.
Pour revenir à Diane Kruger, c'est justement dans un portrait de cette même industrie que nous la retrouverons pour son prochain rôle au cinéma aux côtés de Liam Neeson dans Marlowe, un film de Neil Jordan dont la date de sortie est encore inconnue en France.
Vous aimerez aussi
17/03/2022 à 16:24
C'était sans espoir pour la belle Hélène.
17/03/2022 à 06:53
@ génie du dessous :
C'était un poème ? Avec un peu de boulot, tu tiens un truc mec. Creuse encore.
17/03/2022 à 04:48
@Birdymongo
Ça se passe comment une invasion en Ukraine
Ça se passe comment une remise au pas en Afghanistan
Ça se passe comment une vie en Syrie au Liban
Ça se passe comment un examen en
Psychiatrie en France
…degage toi même
16/03/2022 à 22:40
Aux éternels râleurs : vous êtes vraiment si étonnés que des femmes aient subi du harcèlement pendant des dizaines d'années ? Vraiment ? Pourquoi DK devrait elle donner des noms et détails ou se taire ? C'est effectivement banal, c'est bien ça qui est horrible.
Ce qui est étonnant, c'est surtout que bcp parlent sans savoir comment se passent certains castings (remember Morandini...) ou comme l'évoque cette ancienne mannequin, le monde de la mode.
Le simple fait qu'elles parlent vous file des boutons. C'est déjà ça. Espérons que ça gratte un max.
16/03/2022 à 21:01
@ RobinDuFion il faudrait servir une cause ? Et Diane Kruger ne cite personne (à part Weinstein) dans ces propos donc oui elle aurait pu tenir ces propos avant metoo sans problème.
16/03/2022 à 20:34
C’est vrai qu’elle a l’air bien traumatisé, merci aux journalistes d’EL de savoir choisir les bonnes formules pour attirer le chaland.
16/03/2022 à 19:15
@kyle
D’accord avec toi , ce film est vraiment sympa surtout qu’on en fais plus beaucoup des comme ça aujourd'hui, reste l’arret de la bataille à la mort de Patrocle qui décribilise quand même bien le film ou quand priam apparaît comme un ninja dans la tente d’Achille, vraiment pas crédible
16/03/2022 à 18:28
Bizarre ses propos, elle en dit trop et pas assez à la fois.
Venir en costume et être regardé de haut en bas avec la fameuses question pourquoi tu devrais avoir ce rôle ? Je ne vois pas trop ou est le problème si il y avait pléthore de prétendantes. Venant du mannequinat elle ne devait pas être étonné.
Après il y a surement une manière plus ou moins bienveillante à le faire. Mais pour choisir une actrice pour un rôle important avec notamment un critère physique de beauté essentiel, on parle d'Hélène de Troie la plus belle femme du monde que seule la déesse Aprhodite surpasse, donc rien d'étonnant. Elle a bien su se distinguer et persuader qu'elle était faite pour le rôle. On va parler de male gaze ? Bah Paris a du bien porté ses yeux de "mâle" sur la belle Hélène pour avoir soudainement envie de l'enlever, avec son consentement (suivant les versions). Et les hommes regardent les belles femmes avec parfois du désir, n'est-ce pas dans la nature des choses ? Évidement si c'est trop insistant et appuyé ça peut devenir gênant.
Mais c'est scientifiquement prouvé que notre cerveau de mâle est conçu comme ça et qu'il est difficile de contrôler notre regard.
Idem quand un directeur/trice de casting doit choisir un acteur pour le rôle d'un guerrier Vicking. Faut bien le regarder en costume et voir si son physique musclé est crédible pour le rôle non ?
"On m'a mis dans des situations qui étaient très inappropriées et inconfortables", je le conçois parfaitement mais on ne peut qu'imaginer. Peut être que la pudeur lui empêche d'en dire plus. Bref.
J'ai récemment ré-évalué Troie avec la version longue bien meilleur que la version ciné.
16/03/2022 à 18:00
@RobinduFion
Le propos de DK est trop générique pour être porteur de quoi que ce soit hélas
16/03/2022 à 17:58
@RobinDesBois
Ouais, d'ailleurs c'est pour ça qu'elles se taisaient d'ailleurs, parce qu'elles ne risquaient pas du tout d'être traitées avec déni, et mépris.
Pas du tout comme vous venez de le faire.
Vous êtes un grand serviteur de la cause monsieur !