Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en mars

La Rédaction | 8 mars 2022 - MAJ : 07/09/2022 17:31
La Rédaction | 8 mars 2022 - MAJ : 07/09/2022 17:31

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en mars ?

 

Eaux Profondes : Photo Ana de Armas, Ben AffleckUne sélection très profonde

 

Déjà disponible

Night Call

Sortie : 2014 - Durée : 1h58

 

Photo Jake GyllenhaalUn Jake Gyllenhaal inquiétant ou risible ?

 

Ça parle de quoi ? Branché sur les fréquences radio de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images-chocs qu’il vend à prix d’or aux chaînes de télé locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’un thriller soigné et nerveux comme Night Call, avec son tempo, sa façon de filmer Los Angeles et son écriture acerbe sur le voyeurisme journalistique, ça fait du bien. Cependant, à force de quelques bourrineries de mise en scène, le film de Dan Gilroy ne cède pas à la tentation de quelques excès - à l’image de la performance de son comédien principal, l’immense Jake Gyllenhaal, qui oscille entre un magnétisme pervers et une grandiloquence qui en étouffe ses propres effets.

Néanmoins, l’ensemble reste un honnête divertissement, soutenu par la jolie prestation de Riz Ahmed (Rogue One, The Night Of et Sound of Metal), la musique habitée de James Newton Howard (Incassable, La Planète aux trésors et Je suis une légende) et la photographie nocturne de Robert Elswit (There will be BloodMission : Impossible - Protocole Fantôme et The King of Staten Island).

MONSTER HUNTER

Sortie : 2021 (VOD) - Durée : 1h43

 

Monster Hunter : photo, Milla JovovichResident Evil : Apocalypse bis

 

Ça parle de quoi ? Emportée dans une tempête sortie de Mad Max : Fury Road, une bande de soldats est transportée dans un univers parallèle, peuplé de très gros monstres, très méchants et très énervés. Milla Jovovich a décidé de ne pas mourir, et va se battre pour tout écraser et rentrer sur Terre.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que vous savez très bien, au fond de vous, que vous voulez le (re)voir. Devenu un maître en matière de spectacle simple et décérébré, Paul W.S. Anderson avait soi-disant souillé la saga Resident Evil avec une série de films certes gentiment mauvais, mais parfaitement alignés sur la bêtise des jeux vidéo à partir de Resident Evil 5. Il avait pour ainsi dire tout compris à la tournure de la franchise, et s'en amusait avec une approche de grosse série B unique à ce niveau de production.

Pas sûr qu'il ait compris beaucoup de choses aux jeux Monster Hunter, mais peu importe. Il reproduit la formule Resident Evil, avec Milla Jovovich super-warrior contre de grosses bêtes en CGI. Et personne ne ment sur la marchandise.

 

 

À l'arrivée, y a-t-il un bon film ? La décence interdit de dire oui. Mais Monster Hunter remplit sa mission, particulièrement dans sa première partie en mode survival sur une île au milieu du sable, qui jongle entre une certaine cruauté, et une atmosphère de film d'horreur à la Pitch Black. La suite est nettement plus conventionnelle, et tout explose en morceaux dans un climax très mauvais, avec une armée de CGI qui rayent les nerfs optiques.

Monster Hunter n'est jamais aussi amusant et ludique que lorsqu'il se concentre sur Milla Jovovich et Tony Jaa, sans dialogue ou presque. Là, Paul W.S. Anderson semble comprendre et assumer son cinéma, comme un grand môme. Et c'est beau.

Notre critique de Monster Hunter, parce qu'on a aimé, oui.

WHITE BIRD

Sortie : 2014 - Durée : 1h30

 

White Bird : photo, Shailene WoodleyNowhere, indeed

 

Ça parle de quoi ? Kat, 17 ans, essaie de continuer sa vie d'adolescente malgré la disparition mystérieuse de sa mère. Mais ses aventures sentimentales et sexuelles vont peu à peu la ramener à cette énigme, et la vérité derrière cette absence.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Gregg Araki est un très grand cinéaste. Personne n'a filmé l'adolescence, le désespoir et la solitude comme lui, avec notamment The Doom Generation et Nowhere. Personne n'aurait imaginé pouvoir filmer l'horreur avec autant de délicatesse et intelligence qu'il l'a fait dans Mysterious Skin. Et même si sa carrière semble désormais derrière lui, comme l'a confirmé la série Now Apocalypse, White Bird a rappelé une partie de ses talents.

Le premier : la direction d'acteurs et actrices. Shailene Woodley, en oisillon presque fragile, et Eva Green, en fantôme ménager, sont fantastiques, tout comme la galerie de seconds rôles (Christopher Melani, Thomas Jane et Shiloh Fernandez en tête). White Bird est également l'occasion de retrouver l'ambiance cotonneuse et hors du temps de son cinéma, que ce soit dans les costumes, les musiques ou les décors. Voir un film de Gregg Araki, c'est toujours comme traverser un nuage onirique qui flirte avec le cauchemar. White Bird en est une preuve certes modeste, mais remarquable.

The Boys Presents : Diabolical

Durée : 8 épisodes de 14 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? De plusieurs histoires animées dans l'univers de The Boys.

Pourquoi il faut le regarder ? Avec The Boys, Amazon tient sa poule aux oeufs d'or, ou plutôt ses propres super-héros générateurs de cash. Non contente de concocter une saison 3 qu'on voit déjà cartonner, la plateforme vient de sortir une petite série animée dérivée de l'univers satirique imaginé par Eric Kripke (le showrunner) et Garth Ennis (auteur du comics). Huit épisodes forcément ultra-violents et remplis à ras bord d'humour (black) noir.

Heureusement, l'anthologie est plus un prétexte pour inviter des artistes à la fête qu'un coup marketing pur. Awkwafina (ex-rappeuse et nouvelle vedette de l'écurie Disney), le duo Evan Goldberg / Seth Rogen (SuperGrave, Sausage Party et les autres), Simon Racioppa (Invincible), Aisha Tyler (la voix de Lana Kane dans Archer) et même Justin Roiland de Rick et Morty ont pu s'amuser à l'écriture, s'emparer de nouveaux personnages et de quelques visages connus, dont un Butcher doublé par Jason Isaacs. De belles histoires pour toute la famille, en somme (enfin, non).

Notre critique de The Boys : Diabolical

Blanche-Neige - 8 mars

Sortie : 2012 - Durée : 1h46

 

Blanche Neige : photoRien de suspect

 

Ça parle de quoi ? Lorsque son père, le Roi, meurt, Blanche Neige est en danger. Sa belle-mère, cruelle et avide de pouvoir, l'évince pour s'emparer du trône. Quand la jeune femme attire malgré tout l'attention d'un Prince aussi puissant que séduisant, l'horrible marâtre ne lui laisse aucune chance et la bannit. Blanche Neige se réfugie alors dans la forêt.

Pourquoi il faut le regarder ? Cette adaptation camp signée Tarsem Singh (Renaissances) offre une vision novatrice et colorée du conte des frères Grimm. Dans cette version, Julia Roberts interprète une reine excentrique et vaniteuse plus proche d’une reine de cœur que de la sorcière du film d’animation de Disney. Les accents de comédie du film en font une œuvre légère, très loin de l’adaptation sombre et grave de Rupert Sanders sortie la même année. Ici, pas question pour Blanche-Neige (Lily Collins, clairement faite pour ce rôle) de faire le ménage et de parler aux fleurs. Les sept nains vont lui apprendre à se défendre et à manier l’épée afin qu'elle puisse reprendre le trône.

Il faut surtout regarder Blanche Neige pour son univers visuel si particulier et pour ses costumes, résultant de la collaboration entre le décorateur Tom Foden (The Village) et la regrettée costumière Eiko Ishioka, responsable des magnifiques costumes de Dracula pour lesquels elle avait remporté un oscar en 1993. Elle a créé pour le film plus de 400 somptueux costumes, extravagants à souhait.

PROCHAINEMENT

I Love America - 11 mars

Durée : 1h42

 

I Love America : photo, Sophie MarceauEntre Sophie Marceau et nous, pas sûr qu'il y ait match

 

Ça parle de quoi ? Lisa décide de changer de vie en quittant Paris pour Los Angeles. Ses enfants ont quitté le nid familial et sa célèbre mère, absente durant toute sa vie, vient juste de mourir : Lisa a donc besoin d’un nouveau départ !

Pourquoi il faut le regarder ? Sur le papier, Sophie Marceau qui rempile avec Lisa Azuelos pour faire une réunion de famille après LOL (laughing out loud), c'est notre pêché mignon. Et si on avait envie de plus d'histoires avec des pétards, des capotes, et des ragots, I Love America ressemble au chant du cygne de la comédie romantique de l'époque Tinder vue par des quinquagénaires.

Avec un Djanis Bouzyani en roue libre et semblant tout droit sorti d'une télé-réalité dans son rôle de Luka pour conseiller une Sophie Marceau affamée, on n’est pas sûrs de vouloir se laisser tenter par ce nouveau départ. Ou alors sans le dire à personne et devant une glace vanille après s'être fait larguer ?

Upload - saison 2 - 11 mars

Durée : 7 épisodes d'environ 30min

 

 

Ça parle de quoi ? Dans le futur de 2033, lorsque l'on meurt, on peut décider d'uploader sa conscience pour rejoindre un au-delà virtuel... et c'est ce que va expérimenter Nathan.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que la première saison de Upload avait été une jolie surprise. La nouvelle création de Greg Daniels (oui, le papa de The Office et Parks and Recreation entre autres) contenait, non seulement, des touches d'humour cynique jubilatoires tout en offrant une vision particulièrement actuelle sur les dérives d'un capitalisme prêt à tout, voire pire, d'un monde où même la mort multiplierait les inégalités et les règles liberticides.

Avec cette saison 2, on peut donc espérer découvrir un univers encore plus fou dans ce monde virtuel où les âmes disparues se rencontrent tout en devant gérer leur giga. Les nombreuses discussions entre les personnages devraient également mener à des réflexions passionnantes sur l'immortalité, le passage du temps et évidemment la solitude, dans une situation où tout devient possible et où, pourtant, chacun semble emprisonné dans une boucle infernale.

Notre critique de la saison 1 de Upload

PORN AND ICE CREAM - 11 mars

Durée : 8 épisodes d'environ 30min

 

Mentiras : photoOn vous laisse avec des couleurs flashy et des trentenaires argentins désabusés

 

Ça parle de quoi ? Pablo et Ramón sont deux losers trentenaires qui, avec la jeune escroc Ceci, prétendent avoir un groupe de rock pour devenir célèbres et séduire des femmes. Le mensonge deviendra incontrôlable jusqu’à ce qu’il se réalise, mais les complications en cours de route mettront en péril votre projet. Ils vont enfin se rendre compte que leur amitié est la chose la plus importante.

Pourquoi il faut le regarder ? Porn and Ice Cream, la série écrite et réalisée par Martín Piroyansky (qui joue d'ailleurs l'un des personnages principaux) est la série argentine à ne pas manquer en mars 2022. Décomplexée lorsqu'il s'agit de filer du latex ou de la cocaïne à des trentenaires soucieux de devenir célèbres quel que soit le moyen, la présence de l'escroc incarnée par Sofia Morandi semble donner à la série l'enthousiasme nécessaire pour nous faire voyager.

La série, dont on croirait que les deux héros sont tirés de The Big Bang Theory, semble être une fable pas stupide sur l'envie de notoriété confrontée au sentiment de n'avoir rien accompli. Absolument bizarre, gorgée de couleurs criardes et d'effets étranges, la série devrait au moins avoir le mérite de vous divertir durant une soirée porno et glace vanille noix de macadamia.

Dragon Ball Super : Broly - 13 mars

Sortie : 2019 - Durée : 1h40

 

 

Ça parle de quoi ? Goku et Vegeta font face à un nouvel ennemi, le Super Saïyen Légendaire Broly, dans un combat explosif pour sauver notre planète.

Pourquoi il faut le regarder ? Dragon Ball Super : Broly est le 20e film de la franchise Dragon Ball, mais seulement le 3e à impliquer Akira Toriyama, le créateur de l'oeuvre iconique, et enfin le premier à arpenter les couleurs Dragon Ball Super.

Pour l'occasion, l'un des personnages vénérés de la franchise, Broly, revient. Le saiyan légendaire le plus puissant du monde, de retour tous les 1000 ans revient affronter Vegeta et Goku au top de leur forme après encore découvert de nouvelles transformations et techniques dans la série Dragon Ball Super et à l'issue du tournoi qui avait vu les univers s'affronter.

L'occasion de les revoir se foutre sur la tronche dans la neige pendant que Broly hurle en perdant ses pupilles et en devenant à nouveau le sosie d'Arnold Schwarzenegger. Le film a d'ailleurs joui d'une excellente réception critique (ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la participation d'Akira Toriyama et de la présence d'un personnage iconique comme Broly).

eaux profondes - 18 mars 

Durée : 1h54

 

 

Ça parle de quoi ? Victor et Melinda Van Allen vivent un mariage sans amour et décident d'épicer les choses en s'autorisant à prendre d'autres amants. Mais les choses tournent mal et leurs jeux dégénèrent : les gens autour d'eux commencent à mourir...

Pourquoi il faut le regarder ? Sérieusement ? Parce qu’un thriller érotique avec Ana de Armas et Ben Affleck n’est pas une raison suffisante ? Bon, d’accord. Eaux profondes c’est aussi le retour d’Adrian Lyne (Liaison fatale, 9 semaines ½ et L'Échelle de Jacob) derrière la caméra, vingt ans après son Infidèle. Que l’on apprécie ou non cette figure du thriller érotique des années 80/90, c’est toujours passionnant de voir le retour d’un cinéaste derrière la caméra après une absence aussi longue derrière la caméra.

D’autant plus avec le casting cité plus tôt et un scénario signé par Zach Helm (scénariste de L’Incroyable destin de Harold Crick) et Sam Levinson (créateur d’Euphoria et réalisateur d'Assassination Nation) adaptant le roman de Patricia Highsmith (autrice dont les écrits ont donné naissance au Talentueux M. Ripley et Carol). Pourquoi pas, donc, découvrir ce thriller qui s’annonce sinueux et toxique bien comme il le faut.

Mais aussi...

Star Trek : Picard - Saison 2, Sherlock, Pete the Cat, The Chalenge 11M, MotoGP Unlimited, Hotel Mumbai, La source des femmes, Les Trois Prochains Jours, Le Manoir, Bad Moms 1 & 2, La Famille Delajungle, Le Secret des Marrowbone, Quelques Minutes après Minuit, Braquage à l'anglaise, Hotel Rwanda, Shrek 2, Lucy and Desi, Power Rangers, Lucy, Jamais le premier soir, Le Grand Jeu, 5 ans de réflexion, Master, Crisis, Nerve...

Tout savoir sur Monster Hunter

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commentaires
Kikou lol
08/03/2022 à 17:57

Le dernier film DBZ est plutôt une purge

Raz0rBlack
08/03/2022 à 17:01

Vous oubliez les meilleurs :Zombie (1978) de Romero et Rage (1977) de Cronenberg

JR
08/03/2022 à 14:15

Araki est effectivement un très grand cinéaste... Mais pas le seul, on ne parle plus de Larry Clark ni Gus Van Sant qui ont également parfaitement parlé de l'adolescence.