Jack Reacher : la franchise abandonnée de Tom Cruise devait être bien plus violente
Il est rare que le box-office résiste à Tom Cruise, mais le destin de la franchise Jack Reacher semble entendu. Malgré son désir d’en faire un héros bourrin et violent.
Quand Tom Cruise confie à Christopher McQuarrie la mise en scène de Jack Reacher, c’est dans l’espoir de déboucher sur une nouvelle franchise, capable de servir de véhicule premium à la star, tout en attirant à elle un public mature, boudé par les studios. Jack Reacher s’inspire des romans de Lee Child et des mésaventures vécues par le personnage éponyme. Un matériau dense, varié et étalé dans le temps, qui aurait offert au metteur en scène comme à son interprète une source d’inspiration importante, idéale au lancement d’une série de productions cohérentes. Comme il l’a révélé dans les colonnes d’Empire, McQuarrie avait bien un plan pour permettre au héros de pellicule de rejoindre son modèle de papier :
“Tom et moi discutions de la franchise, si elle avait dû continuer, nous aurions emmené Jack Reacher dans un monde post-Deadpool, post-Joker, où il aurait pu engendrer des films classés R, une saga classée R, et embrasser véritablement la brutalité des romans. Nous étions partants pour cette aventure.”
Comment un film où Jai COurtney se fait dérouiller a-t-il pu faire un flop ?
Si Tom Cruise ne risquait pas de ressembler au héros inventé par le romancier (un colosse de quasiment 2 mètres taillé dans du granit et à peu près aussi redoutable qu’une colonne de lave en fusion), il avait néanmoins pour ambition d’intégrer la dureté des romans, et sans doute leur mélange de vacillements moraux comme de violence parfois extrêmement brutale. En effet, Reacher suit un code moral plutôt carré et n’en démord pas, mais ce dernier est très éloigné des codes moraux promus par les États-Unis, ou Hollywood.
De même, la représentation de la violence au sein des textes originaux est beaucoup plus frontale et abondante que dans les métrages réalisés par McQuarrie et Edward Zwick. Les succès des productions classées R évoquées par le metteur en scène auraient-ils suffi à paver la voie pour Reacher ? Rien n’est moins sûr.
En effet, si on peut en effet imaginer que rassembler un vaste public autour d’une création violente n’est pas aussi impensable qu’il y a une dizaine d’années, l’état d’esprit du polar seventies, son goût pour la sécheresse, la sobriété, voire son amour de l’anti-spectaculaire, semblent eux très éloignés des goûts du public.
07/07/2020 à 21:33
Ce film fait parti avec Night and day et Protocole fantôme du renouveau de Tom Cruise
Mc Quarrie parle pour rien. S'il avait voulu faire une suite il aurait fait.
Il a fait juste un super film!
En tant que fan des films de Tom, je trouve qu'il nuit à la saga Mission impossible
07/07/2020 à 14:29
"RESPECTER le Roman à la Lettre et vous verrez la Différence !!!"
Exactement ce que Kubrick n'a pas fait pour Shining ! Zut... mauvais exemple.
07/07/2020 à 13:15
Respecter à la lettre et souvent une erreur (Sin City).
Un roman ne peut pas être transposer tel quel, c'est une gageure et c'est bien documenté.
Après, je ne sais pas ce qu'il en est pour Jack Reacher mais je suis très fan du film de McQuarrie.
07/07/2020 à 10:27
vraiment dommage qu il n est pas reproduit exactement le FILM comme le Romancier; comme toujours ... c est pour çà que les Films font des Bides ...RESPECTER le Roman à la Lettre et vous verrez la Différence !!!