Après Ça, La Part des Ténèbres de Stephen King aura aussi droit à son remake

Oui, Stephen King est de nouveau à la mode, comme tous les 15 ans en fait, et on est content pour lui parce que ça lui assure un bon plan retraite. Et on sait que combien c'est important en ce moment.

Mais, on ne va pas se leurrer, on nourrit toujours une petite inquiétude quand il s'agit d'adapter les oeuvres de Stephen King à l'écran en suivant les modes actuelles. Parce que ce qui fonctionne si bien à l'écrit a de grandes chances de ne pas passer à l'image et Ça : Chapitre 2 nous l'a prouvé encore très récemment. Mais ce n'est pas ce qui va décourager les producteurs, bien au contraire.

Un clown qui n'amuse plus personne

Ainsi donc apprenons-nous aujourd'hui, via le site Deadline, qu'une autre histoire emblématique du King va connaitre une nouvelle adaptation : La Part des ténèbres. Produit par la MGM, le film devrait être réalisé par Alex Ross Perry, à qui l'on doit déjà Her Smell. Il empruntera donc le chemin tracé par George A. Romero qui en avait déjà signé une adaptation en 1993 avec Timothy Hutton.

La Part des Ténèbres a ceci de particulier qu'il se base sur une expérience étrange de Stephen King, lorsqu'il assumait une double identité littéraire, sortant ses récits d'horreur sous son nom et ceux, plus ancrés dans le thriller, sous le pseudonyme de Richard Bachman. Un journaliste avait découvert le subterfuge et avait commencé à le faire chanter, King avait donc tué officiellement Bachman.

Georges Sears, pas une gueule de porte-bonheur

Un postulat que l'on retrouve dans le livre où l'écrivain Thad Beaumont se retrouve aux prises avec Georges Sears, son alter ego fictif qui, pour le coup, est devenu bien réel. Évidemment, tout ça ne tarde pas à virer chocolat d'autant plus quand des forces obscures s'en mêlent et qu'un lourd secret de famille est sur le point d'être révélé. Une histoire passionnante dont la date de sortie du nouveau film n'a pas encore été dévoilée, tout comme le casting.

Mais, entre de bonnes mains, ça peut carrément le faire.

C'est toujours une mauvaise idée de déterrer le passé