Box-office : avec plus de 10 milliards empochés, Disney pulvérise les records avant-même la sortie de Star Wars
La croissance et la montée en puissance de Disney au cours de la dernière décennie ont fait trembler Hollywood. Et avec un nouveau record impressionnant, la domination du studio sur le box-office semble plus établie que jamais.
Disney aura connu diverses fortunes, de nombreux succès, quelques revers (on se souvient notamment des terribles errements créatif, technique et en partie commercial au mitan des années 80), jusqu’à ce que l’entreprise se lance dans une très efficace stratégie de rachats et d’expansion. Il y a encore une quinzaine d’années, Disney était un studio puissant, respecté, mais essentiellement orienté sur un type de productions, et dont le volume était bien moindre que ses concurrents, axés sur des œuvres évènementielles.
Le catalogue Disney à l'assaut de la concurrence
En 2019, la firme a digéré Pixar, Marvel, la quasi-entièreté de la Fox et vient de lancer sur quelques territoires sa plateforme maison intitulée Disney+, qui débarquera prochainement dans le reste du monde. Sous le règne de son CEO Bob Iger, le studio a entrepris d’embrasser totalement le concept de franchise et de marque, travaillant son catalogue comme un menu aux plats bien connus, que l’entreprise peut réchauffer à l’envi.
Et si tout le monde a tenté d’embrayer derrière tonton Mickey, Disney demeure aujourd’hui le seul studio à gérer cette orientation avec une véritable maîtrise, et une croissance continue. La preuve, alors que l’année n’est pas terminée, que La Reine des neiges 2 n’a pas fini son exploitation et qu’on attend encore Star Wars : L'Ascension de Skywalker, la firme a déjà explosé son précédent record au box-office.
C’est le 8 décembre que Disney a dépassé les 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires au box-office. Un résultat d’autant plus monstrueux qu’il engendre et engendrera d’autres recettes en produits dérivés et merchandising. N’oublions pas non plus qu’il faut ajouter à cela les scores de la Fox, qui font tutoyer, avant même les fêtes de fin d’années les 12 milliards à Mickey.
Autre symptôme de la force de frappe du studio, il a pulvérisé le record qu’il détenait déjà, malgré quelques ratés cette année, du côté de Dumbo et Maléfique : Le Pouvoir du mal, tous deux sous la barre des 450 millions de dollars au box-office. Malgré ces « contre-performances », Disney peut espérer compter six, voire sept films (en cas de succès fulgurant pour Star Wars : L'Ascension de Skywalker) au-dessus du milliard de dollars.
10/12/2019 à 13:10
"UNLIMITED POWER !" The Emperor
10/12/2019 à 11:45
Une question : est-ce déjà arrivé à Hollywood, qu'un studio domine à ce point ses concurrents ? Je crois qu'en part de marché il doivent être à plus de 25 %. Avec Frozen II et SW on va se retrouver avec une place de ciné vendu sur 3 qui concerne un Disney...
Leur main-mise sur l'imaginaire mondial et leur capacité à le façonner, est effrayant.
10/12/2019 à 10:21
Le roi lion nominé pour meilleur film D'ANIMATION on en parle ou pas? #GOLDENGLOBES2020
10/12/2019 à 10:08
Aux US toujours : Sony 1M et Universal 1,2M
10/12/2019 à 10:06
"Et à titre de comparaison, les autres?"
bah la fox ( meme si c'est Disney maintenant) 2 milliards pour te donner une idée. Warner j'ai trouvé le chiffre aux US : 1,5M contre 3,2M pour Disney.
10/12/2019 à 09:40
L'hégémonie Disney entraînera de fait une résistance.
The Joker en est peut être le premier pavé.
D'autres vont suivre et, malgré moins de moins de moyens, seront plus créatifs, inventifs et innovants
10/12/2019 à 09:26
Et à titre de comparaison, les autres?
10/12/2019 à 09:04
ne ditent pas du mal de Disney, il y a des fervents défenseurs du démon aux grandes oreilles sur ce site qui vont s'offusquer.
09/12/2019 à 21:25
Moi perso ça me dégoûte.
Avoir un tel monopole va faire en sorte d'empêcher la créativité et juste courir derrière le pognon.
Le cinéma est mort Spielberg et Lucas l'avaient prédis. Ce qui est triste c'est que Lucas est en partie responsable.
09/12/2019 à 21:24
Je ne cesse de le dire: cette hégémonie tire l'ensemble du cinéma vers le bas.