Crawl : Alexandre Aja a très envie de continuer son cauchemar crocodile

A un moment donné, il faut bien le dire : on aime Alexandre Aja et il y a des chances qu'on le défendra jusqu'au bout, même dans les moments les plus compliqués de sa filmographie.

Parce que, au-delà du fait que c'est un des rares réalisateurs français à s'être fait une vraie place aux Etats-Unis, Alexandre Aja est un amoureux de la série B à l'ancienne, bien bourrine et décomplexée et, ça tombe bien, c'est tout ce qu'on aime. Surtout en ce moment, quand on se prend dans la tronche des produits ultra-calibrés qui aimeraient faire tous partie du Conjuringverse.

Crawl, un film qui nage dans des eaux boueuses

Mais Aja, lui, il s'en fout, il fait son truc dans son coin et il a bien raison. La preuve avec son nouveau film, Crawl, qui sortira chez nous le 24 juillet prochain et dont on vous a dit tout le bien qu'on pensait dans notre critique il y a quelques heures. Aussi, on n'est forcément surpris d'apprendre que le réalisateur aimerait bien en remettre une couche dans cet univers, comme il vient de le déclarer au micro de Joblo :

Un visiteur pas très poli

"Il y a un gros potentiel pour raconter d'autres histoires. J'aime l'idée d'un film estampillé "home invasion" où l'invasion commence au moment où le désastre s'invite dans notre propre maison, et puis après, la créature arrive. Donc oui, une suite, pourquoi pas ? De nouveaux personnages, une histoire différente. Nous avions tourné une scène d'ouverture qui faisait partie de l'histoire parce qu'il y avait eu d'autres victimes durant ces événements. Mais j'aimerai beaucoup y revenir pour explorer d'autres créatures."

Comme on l'a dit, on est à fond derrière Aja et comme en plus on a bien pris notre pied devant Crawl on ne peut que l'encourager à ne pas se poser plus de questions et à commencer à travailler sur cette suite immédiatement. Et tant pis pour ses vacances, il se reposera plus tard le pépère. Nous, on est tellement contents de le revoir en mode turbo vénère qu'on n'a pas envie que ça s'arrête. Faut nous comprendre aussi, il nous avait vachement manqué...