J.J. Abrams est à la recherche d'un nouveau deal à Hollywood

En une quinzaine d’années à peine, J.J. Abrams s’est imposé comme un des acteurs de premier plan au sein de l’industrie Hollywoodienne. Et il compte bien augmenter encore un peu la voilure.

On aura interminablement glosé sur J.J. Abrams en tant qu’héritier de Steven Spielberg. Une position loin d’être absurde, le metteur en scène ayant commencé à travailler, à la fin de son adolescence, à la restauration des archives personnelles de Spielberg, avant de consacrer une partie de sa carrière à rendre hommage au cinéma d’Amblin.

Mais à bien y regarder, c’est peut-être encore plus du côté de leur rôle au sein d’Hollywood que la proximité entre les deux artistes est la plus indéniable. Tout comme le papa de Jurassic Park, J.J. Abrams a fait de son nom une marque, aussi bien du côté de la mise en scène que de la production, et évolue légèrement en marge des studios, s’alliant avec eux pour le besoin de productions coûteuses, tout en maintenant une distance lui assurant contrôle et capacité à poser une empreinte.

J.J. Abrams sur le tournage du Réveil de la Force

Et s’il travaille actuellement sur Star Wars : Episode IX, tout laisse à croire qu’Abrams compte consolider encore son indépendance et sa position éminemment spielberguienne. C’est ce qu’affirme Variety, dans un article relatant que le cinéaste serait actuellement désireux de conclure un deal portant sur plusieurs œuvres et supports (cinéma, séries…). Il négocierait actuellement avec plusieurs studios en vue d’obtenir le meilleur deal possible.

La rumeur veut que Paramount ne soit pas foncièrement satisfait du précédent accord, qui liait la structure à Abrams, lequel se sera débrouillé pour leur faire quelques infidélités et aller travailler du côté de chez Disney, sur Star Wars. En dépit d'un deal établi en 2006 et courant encore jusqu'en mars 2020, Abrams n'a pas signé de long-métrage pour Paramount depuis Star Trek Into Darkness en 2013, et le The Cloverfield Paradox un temps destiné au studio a finalement échoué sur Netflix. De quoi refroidir possiblement les deux partis.

J.J. Abrams

Logiquement, les bruits de couloir indiquent donc que c’est du côté de tonton Mickey que le réalisateur pourrait chercher un nouvel accord, l’entente entre les deux parties étant au box-office. Parallèlement, Disney ayant bientôt avalé Fox, et donc ses services de télévision, une alliance aurait l’avantage de donner au réalisateur/producteur un interlocuteur lui permettant de travailler facilement sur différents supports.

Universal serait également un partenaire de choix, la longue collaboration entre le studio et Amblin en ferait un interlocuteur de premier plan, qui conforterait encore l'homme dans les pas de Steven Spielberg. Bien sûr, on imagine qu'un géant de la SVoD comme Netflix serait tout désigné pour miser gros afin d'attirer un créateur de son ampleur, mais étant donné la passion de l'intéressé pour le médium cinéma, on doute qu'il soit prêt à renoncer à la salle et au support physique en général.

En attendant d'en savoir plus sur sa carrière, Overlord arrivera sur nos écrans le 21 novembre prochain (la critique est ici).

J.J. Abrams