Ça 2 : Andres Muschietti nous promet que la suite sera encore plus flippante

Personne ne l'a vu venir, tout le monde le regardait avec crainte,  mais les faits sont là : Ça a réussi l'impossible au moment de sa sortie. Et compte le refaire une nouvelle fois avec sa suite.

Pensez donc, un film d'horreur avec un clown chelou, des gamins des années 80 et un traitement un peu plus hardcore que d'habitude, qui aurait cru que cela puisse plaire ? Si vous n'êtes pas encore étouffés par cette remarque pleine d'ironie mordante, c'est que vous attendez comme nous la suite des aventures de Pennywise, calée au 6 septembre 2019.

Une suite qui se déroulera donc 27 ans plus tard lorsque le Club des Losers est adulte, que chacun a tracé sa route mais qu'ils sont tous obligés de revenir à Derry pour disputer un dernier round contre le clown maléfique. Un retour attendu au tournant d'ailleurs et qui commence à dévoiler une première idée de son casting puisqu'on aura probablement droit à Jessica Chastain, Bill Hader et James McAvoy, ce qui pète carrément la classe.

Cela dit, cette suite devrait être au minimum toute aussi sombre et violente que le premier film, voire probablement plus puisque l'on peut se permettre beaucoup plus de choses avec des comédiens adultes qu'avec des enfants ou des adolescents. Faudrait voir à pas les traumatiser dès le départ non plus quoi.

En tout cas, s'il y en a un qui est à fond en ce moment, c'est bien Andres Muschietti, le réalisateur des deux films. En pleine préparation de Ça - Partie 2, le metteur en scène a prévenu d'emblée que le film n'allait pas nous ménager à l'occasion d'une petite conférence de presse lors de la dernière édition de CinemaCon la semaine dernière.

"Amenez vos couches pour adultes.... au cinéma."

Evidemment, dit comme ça, c'est tout nul mais remis dans le contexte ça a déjà plus de sens puisque Muschietti concluait par cette formule après nous avoir prévenu que le film serait bien plus sombre et effrayant que le précédent. Après, nous c'est tout ce qu'on demande, et on espère surtout que ce n'est pas lui qui va "se chier dessus", comme on dit dans le jargon professionnel, en nous livrant une grosse daube parce que le studio aura tenu à respecter coûte que coûte le cahier des charges pour reproduire le même succès en trahissant l'essence du film. Rigolez pas, ça reste une possibilité.