Scarlett Johansson pourrait tourner un film avec Hitler et le réalisateur de Thor 3

Le réalisateur Taika Waititi s'apprête à tourner un film ayant pour toile de fond la Seconde Guerre mondiale, et Scarlett Johansson sera de la partie.

Thor : Ragnarok est en train de permettre au réalisateur néo-zélandais Taika Waititi de faire une percée à Hollywood. Grâce au succès du film aux environs de 850 millions de dollars alors qu'il vient de la licence la plus sinistrée du MCU avec les ratages Thor et Thor : Le monde des ténèbres, Taika Waititi jouit désormais d'un certain prestige, qui lui permet d'enchaîner très rapidement avec le tournage au mois de mai de Jojo Rabbit.

Derrière ce nom curieux se cache un film se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale... mais du côté des Nazis ?

Scarlett Johansson dans Le Dahlia noir

L'une des caractéristique du réalisateur de Vampires en toute intimité et Hunt for the Wilderpeople est son ton impertinent et une certaine forme d'imprévisibilité, et c'est probablement ce qui lui a permis de convaincre Scarlett Johansson de peut-être le rejoindre dans un projet à première vue délicat. Mais en réalité, comme souvent avec Taika Waititi, il y a un truc. Certes, The Wrap et NewsHub, le film racontera l'histoire d'un enfant de 10 ans souhaitant à tout prix rejoindre l'armée du Führer et ayant pour ami imaginaire rien de moins que Hitler lui-même, incarné par Taika Waititi. Cependant, il découvre un jour que sa mère, Scarlett Johansson donc, cache une petite fille juive dans la maison.

Taika Waititi sur le tournage de Thor : Ragnarok 

Quand on y réfléchit, ce projet est en fait très intéressant, même s'il a le potentiel pour se casser la gueule magistralement. Il s'agit ni plus ni moins que de raconter à la fois le fascisme et l'enfance, à travers un personnage enfant aux certitudes confuses totalement aquis à la propagande nazi au point de se créer un ami imaginaire amalgamant son père et Adolf Hitler. Avec le bon ton et une grande intelligence, c'est une idée remarquable qui pourrait donner un très touchant portrait d'enfant et en même temps souligner les caractères grotesques d'une idéologie néfaste. Ou se vautrer dans les pires maladresses. Mais on fait confiance au réalisateur de Vampires en toute intimité pour savoir nous parler d'intolérance avec son Jojo Rabbit.