120 battements par minute : Valérie Pécresse épinglée en pleine tentative de récupération et Pinkwashing
Le triomphe de 120 Battements par Minute lors de la Cérémonie des César 2018 vient conclure une trajectoire artistique et politique que certains aimeraient bien utiliser comme brosse à reluire.
Valérie Pécresse est l’actuelle Présidente du conseil régional d’Île-de-France. Région qui a participé au financement de long-métrage de Robin Campillo et donc avec d’autres, rendu le projet possible. La France ayant longtemps été incapable d’envisager son histoire contemporaine collective pour produire des récits de cinéma et 120 battements par minute ayant été plébiscité par la critique internationale avant de rencontrer un notable succès en salles… Le film attire les opportunistes de tout crin.
Et logiquement, au lendemain de son sacre lors de la cérémonie des César 2018, il n’aura pas fallu longtemps à attendre pour voir un candidat au pinkwashing pointer le bout de son nez. Ou plutôt une candidate, puisque c’est Valérie Pécresse qui a donc tenté de se parer des couleurs des luttes LGBT.
Dites @vpecresse pouvez vous m'indiquer de quelle manière vous êtes "personnellement intervenue" pour soutenir #120BPM ds la mesure ou vous ne siégez pas au comité de lecture composé d'élus comme moi et de professionnels 50/50, et que nous votons à bulletin secret ? #pinkwashing pic.twitter.com/eazwKeLFNG
— Corinne Rufet (@cocoruf) 3 mars 2018
Problème, comme l’ont rapidement fait remarquer les usagers de Twitter, l’élue francilienne est plutôt connue pour son engagement auprès des franges homophobes de sphères militantes et associatives droitières (Sens Commun, La Manif pour Tous), s’étant prononcée contre le Mariage Pour Tous, et en faveur (après promulgation de la réforme en question) pour le « démariage » des couples homosexuels.
Une petite tape sur les doigts qui n’aura pas arrêté Valérie Pécresse, puisqu’elle a ensuite annoncé, toujours sur Twitter, que si 120 battements par minute avait reçu de l’argent de la région qu’elle dirige, c’était de son fait, puisqu’elle avait dû faire une demande afin que la commission concernée examine une seconde fois le film, intervenant ainsi en la faveur du projet de Robin Campillo.
Sauf que, manque de pot, Corinne Rufet, conseillère régionale d’Île de France également, a fait savoir qu’il lui semblait peu crédible que l’édile soit « intervenue » d’une manière ou d’une autre. On s’attend donc à ce que dans les prochaines heures, Madame Pécresse révèle avoir personnellement coaché Nahuel Pérez Biscayart, sacré meilleur espoir masculin lors de la dernière cérémonie des César.
06/03/2018 à 00:06
La Pecresse est une idiote de première classe elle Çe la Pete totale et joue les mytho là dessus Wauquiez a raison
05/03/2018 à 18:04
Pitoyable
05/03/2018 à 17:32
Sacrée Valoche.
La mécène du cinéma engagé français, ça lui manquait.
Elle aurait dû se manifester avant, elle aurait eu une spéciale dédicace aux Césars.