Mandy : le nouveau Nicolas Cage met Sundance à feu (et à sang)
On a beau adorer Nicolas Cage, on aimerait bien le retrouver dans un des rôles frappadingues qui ont forgé sa légende. Et c’est peut-être le cas avec Mandy.
De gros Z qui tâchent en faux films d’action fauchés, il aura fallu beaucoup d’amour aux fans de l’acteurs pour supporter avec bienveillance les dix dernières années, au cours desquelles il a cabotiné comme jamais dans une tripotée de productions opportunistes et souvent dispensables, malgré quelques surprises décomplexées.
Mais avec Mom and Dad, puis Mandy, l’artiste pourrait avoir retrouvé la veine azimutée, entre pantomime cocaïné et expérimentation continue, qui nous manquaient cruellement. On vous parlait il y a peu de Mandy, mystérieux trip vengeur dont les premières images nous avaient tapé dans l’œil. Et il semblerait que les spectateurs de Sundance aient particulièrement apprécié le film, à en croire les premières critiques qui viennent de tomber.
Effectivement, Nicolas Cage a l'air en très grande forme
Variety
« Même si le récit est d’un trash fluo, la maîtrise par Cosmato de sa folie stylistique est orchestrale. »
Birth Movie Death
« Beaucoup d’excellents films sortent chaque année, mais les fans d’action horrifique pop et violente doivent se contenter d’une poignée. Mandy appartient à cette catégorie, suffisamment gore pour réjouir les amateurs du genre et suffisamment expérimental, intéressant, pour satisfaire les autres. »
Joblo
« Les 40 dernières minutes de Mandy se placent peut-être parmi les incursions les plus hardcores de Nicolas Cage au cœur du côté obscur à ce jour. »
Nicolas Cage et le réalisateur Panos Cosmatos
IndieWire
« Le film est putain de taré. »
Slashfilm
« Un film en forme de cri de rage primal et psychédélique. »
Mandy se déroule dans les montagnes sauvages américaines, en 1983. Nicolas Cage part en croisade contre un culte religieux obsédé par celle qu'il aime (Andrea Riseborough), pour une vengeance sanglante, aux frontières du réel.
Vivement qu’on ait une date de sortie française…
Dans Mom and Dad
13/03/2019 à 22:53
meilleur film hard de la décennie, le film est vraiment putain de taré
23/01/2018 à 20:43
@Rilouman : #humour_naze, hu hu
Mais sinon, je viens de découvrir que Panos cosmatos était vraiment son fils !
23/01/2018 à 12:24
Ahah ah #Cervo tu as fait ma journée . Une putain de journée mdrrr . Les gars (José et Fergie) vous avez été "Terminé" ????????????
23/01/2018 à 11:59
José, Fergie,
Bravo les veaux, vous venez de découvrir le langage parlé, ou argot, qui s'est historiquement construit contre la langue française écrite.
Depuis grosso modo les années 50 la littérature dite "officielle" y fait massivement des empreints, celui qui aura donné ses lettres de noblesse à la "grossièreté" n'est autre que Céline.
Mais le phénomène n'était pas nouveau, régulièrement, les auteurs sont allés piocher des structures et des expressions dans le parler populaire pour redynamiser une langue sclérosée (Rabelais, Molière, ça vous dit quelque chose ?)
Pour ce qui est de votre aveu d'incurie, il est assez touchant. N'avez-vous jamais entendu quelqu'un dire "C'est un putain de...(connard/taré/etc etc)".
Si, bien sûr.
Après, c'est jamais facile d'admettre qu'on s'est viandé dans les grandes largeurs.
22/01/2018 à 19:22
Haha, José et Fergie, faut sortir un peu hein !
22/01/2018 à 19:10
Je crois que dans ce cas il s'agit du fils
22/01/2018 à 18:30
Atef c'est George pan cosmatos qui a réalisé cobra et rambo 2 qui d'ailleurs est décédé, après reste à savoir si Panos Cosmatos et de ça famille
22/01/2018 à 18:21
Écrire "putain de taré" c'est comme écrire "merveilleux de beau".
"Putain de..." marche quand c'est suivant d'un nom mais pas d'un adjectif.
Putain de voiture. Putain de chat. Putain de pluie. C'est bon.
Putain de bon. Putain de vert. Putain de pluvieux. C'est pas bon.
Sinon, ça pas être putain de parler France.
22/01/2018 à 18:06
Mon film préféré de Panos Cosmatos reste quand même Rambo 2. Ex aequo avec Cobra.
22/01/2018 à 17:23
@José
Il te manque manifestement une ou deux petites connaissances, non pas en anglais mais en français.
"Putain de" est une structure classique issue de l'argot, très vulgaire, qui peut donc tout à fait être utilisée dans une traduction de l'accroche d'indieWire, à supposer que ce soit l'accroche que EL a voulu traduire.
Indie Wire : The movie is batshit crazy
Tu ne peux pas le traduire littéralement, ni en utilisant les deux tournures très scolaires et datées que tu proposes. Du moins, pas fidèlement.
En l'occurrence, "putain de taré" correspond beaucoup plus à forme oralisée employée dans l'article qu'ils traduisent.