Bruce Willis est colère dans la nouvelle bande-annonce du remake d'Un justicier dans la ville d'Eli Roth

Christophe Foltzer | 4 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Christophe Foltzer | 4 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Depuis le temps qu'on l'attend celui-là, on est bien content d'être en 2018. Parce que c'est le 09 mai que sortira chez nous le remake d'Un justicier dans la ville réalisé par Eli Roth. Et il a l'air plutôt énervé.

Forcément, à l'heure des remakes et des reboots à tour de bras, on s'attendait à voir revenir un jour la saga Death Wish, initiée par Michael Winner avec Un justicier dans la ville en 1974, qui permettait au légendaire Charles Bronson d'incarner pour la première fois Paul Kersey, ce monsieur tout le monde qui après la mort de sa femme et le triste sort réservé à sa fille décide de prendre les armes et de faire justice lui-même. Un classique du "vigilante-movie" au discours très particulier et qui reste une référence.

 

Photo Bruce Willis, Elisabeth Shue

 

Pas étonnant donc qu'Hollywood cherche à en faire un remake en cette période de flippe et de paranoïa générales. D'ailleurs, le projet n'est pas neuf puisqu'il trainait dans les cartons des studios depuis des années mais il manquait les ingrédients indispensables à sa concrétisation. Comme un scénario écrit par Joe Carnahan par exemple. Ou encore un Paul Kersey incarné par Bruce Willis, ou encore une réalisation confiée à ce taré d'Eli Roth. Comme vous vous en doutez, Death Wish version 2018, c'est la réunion de ces trois noms, ce qui décuple encore plus notre attente.

 

 

Après une première bande-annonce dévoilée il y a quelques mois, Death Wish revient aujourd'hui avec un nouveau trailer qui nous explique un peu plus l'histoire et nous prouve qu'elle n'a pas trop changé en 40 ans. La famille de Paul Kersey passe toujours un mauvais quart d'heure et ce sympathique médecin, face à l'impuissance de la police, décide encore de se faire justice lui-même. Si l'on a l'impression au départ qu'Eli Roth se soit un peu assagi, la fin du trailer nous laisse entrevoir un joli massacre. Quant à Bruce Willis, il fait toujours du Bruce Willis mais dans ce cas précis, ça a l'air de bien fonctionner.

Rendez-vous est donc pris le 9 mai prochain.

 

Affiche

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commentaires
Bubu
05/01/2018 à 19:39

J adore l original alors le remake bof je vais replongé dans la saison 1 du punisher

Hocine
04/01/2018 à 19:04

Le film original de 1974 avec Charles Bronson est un véritable classique du "vigilante movie".

La présence et le jeu de Charles Bronson, la bande originale de Herbie Hancock, la ville de New York, l'allusion au western, la peinture sociale des années 70 contribuent largement à la réussite du film. Aucune des suites n'a égalé l'original.
Il influencera beaucoup de films comme L'Ange de la Vengeance d'Abel Ferrara, A Vif avec Jodie Foster ou Harry Brown avec Michael Caine.
Un remake de Death Wish sera même realisé avec Kevin Bacon: Death Sentence.
A mon sens, Death Wish ne s'inscrit pas tellement dans le Nouvel Hollywood même s'il date des années 70. Ce n'est pas vraiment un film qui surfe sur la vague de la contre-culture.
C'est en quelque sorte un film nostalgique de l'époque du Far West où les bon pères de famille pouvaient légitimement se défendre et défendre leurs familles face à d'éventuelles agressions ou menaces extérieures, sans passer par une autorité officielle représentant l'Etat.
En cela, le film sera qualifié de réactionnaire.
Dans le film, Paul Kersey, joué par Charles Bronson, déplore le fait qu'aujourd'hui (les années 70), les bons pères de famille soient totalement impuissants et démunis face aux dangers extérieurs et le fait qu'ils ne sachent plus se défendre ni se battre comme leurs ancêtres un siècle plus tôt. Le film fait état du fait que les Etats-Unis sont passés d'un état primitif et sauvage à un Etat de droit ou à la civilisation et que malgré cela, la criminalité urbaine augmente et gangrène la société.
Le film ne se contente pas d'aligner des scènes d'action, contrairement aux suites.

Je ne sais pas si le nouveau film avec Bruce Willis apportera quelque chose de neuf mais au moins on pourra voir l'acteur sur grand écran, après plusieurs films sortis directement en dvd.

Kerseyçafaismaltoutça
04/01/2018 à 15:55

Incassable 3 avec un flingue .... Et sinon Charly tu reviens casser du méchant quand tu veux !

Galamoth
04/01/2018 à 15:08

Ce film semble ressembler à tout sauf à un remake de Deathwish....

Krys
04/01/2018 à 14:27

Euh... je suis desole les gars, mais vous n'avez pas l'air d'avoir compris que deathwish ("souhait de mort") signifie que le gars a juste envie de se faire tuer. Dans le film original, l'agression venait d'absolument nulle part, et Kersey comprend rapidement qu'on ne retrouvera jamais les auteurs (dont un tout jeune jeff goldblum).
Le film traitait de la violence sous une forme qui a l'époque était nouvelle : aveugle, sans objectif, au hasard. Il s'inscrivait dans une démarche héritière de la guerre du Vietnam et de la montée du nouvel Hollywood : macadam cowboy, l'épouvantail, taxi driver...
Alors bien sûr il a été ensuite présenté comme une apologie du vigilantisme, et a défini une bonne part de la filmographie de Bronson, mais le plus intéressant dans ce film n'est pas là.
Parmi son influence intéressante, pas le machin mega-bourrin qui va sortir en salle, relevons Seven (la ville oppressante, une menace sourde), le punisher (un soldat machine-à-tuer cassé, bien présenté dans de saison 2) et peut être une partie de l'œuvre d'Alain Moore : l'archétype d'un homme intelligent et incapable de méchanceté, victime d'un traumatisme physique et/ou mental et qui devient un vigilante/terroriste/résistant se retrouve dans v for vendetta et the killing joke (et du coup dans deux séries lourdement influencées par Moore : mr robot et true detective)

Ggggrrrr
04/01/2018 à 13:52

Deux choses :
1/ la bande-annonce semble raconter de manière linéaire tout le film.
2/ la bouche en cœur de B. Willis quand il tire à la mitrailleuse est la même expression que dans Expandables 2 et G. I. Joe 2.