Ça : le réalisateur dévoile ses terrifiants croquis de Grippe-Sou le Clown

Ça doit sans doute son succès à l’univers visuel très (re)marqué d'Andres Muschietti, ainsi qu’en témoigne les croquis dévoilés par le réalisateur.

Dès Mama, il semblait évident que le metteur en scène argentin, protégé de Guillermo Del Toro possédait une patte et une inventivité, allant bien au-delà des standards popularisés par James Wan et ses Conjuring, plastiquement plus curieuses qu’un simple recyclage des classiques des années 70 et 80.

Et avec Ça, Andrés Muschietti s’en est donné à cœur joie. Bien sûr, son comédien Bill Skarsgård lui a offert une matière première très intéressante, mais il semble désormais évident que le film, malgré un ton trop doux, une construction un peu absurde et une écriture paresseuse, doit énormément aux concepts visuels qui obsèdent le cinéaste.

Et dire que les gens ont peur des clowns plutôt que des dentistes

On se souvient ainsi de la vision terrifiante, lors du climax du film, du visage de Grippe-Sou, se déformant pour dévoiler derrière d’innombrables rangées de dents un véritable gouffre devant le visage de Sophia Lillis, abîme au fond duquel gisent les Lumières Mortes, bien connues des lecteurs de Stephen King.

Cette vision de Ça, dévoilant progressivement sa véritable nature, est une des plus inoubliables du film. Or, nous avons droit dès l’ouverture du métrage à une scène particulièrement angoissante, qui annonce déjà la nature monstrueuse du clown. Il s’agit bien sûr de celle où il tue Georgie, et où déjà, sa mâchoire dévoile des proportions abominables.

Impressionnants travaux préparatoires d'Andres Muschietti

Andres Muschietti, grâce lui soit rendue, vient de généreusement dévoiler ses propres croquis préparatoires, très précis et inquiétants, dans lesquels il dévoile comment il imaginait dès le début cette violente apparition de Ça. Avec humour, le cinéaste a précisé sur Instagram qu'il s'agissait là d'un des "sommets comiques" de son film, provoquant la surprise d'une poignée d'internautes un peu trop attachés au premier degré.

Le temps va être long pour patienter jusqu’à la suite, en septembre 2020.