Alexander Payne parle de Nebraska, road movie mélancolique

Matthieu Leniau | 23 mai 2013
Matthieu Leniau | 23 mai 2013

Venu présenter cette année à Cannes, Nebraska, son road-movie en noir et blanc sélectionné en compétition officielle, Alexander Payne s’est rendu ce matin en conférence de presse accompagné de ses acteurs. Extraits :

 

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 Alexander Payne décrit son film comme un reflet de la vie, «un récit humoristique et mélancolique, un peu comme dans la vie effectivement.» Oui, mais pourquoi l’avoir tourné en noir et blanc ? «C’est un film de l’époque de la dépression, voila pourquoi», explique-t-il aux journalistes présents. «On tourne un film à une époque donnée.» Concernant la narration, qui voit un père et son fils entreprendre un voyage du Montana au Nebraska, le réalisateur souligne son caractère réel : «J’ai reçu le scénario il y a neuf ans. Le scénariste a vraiment vécu le récit, il décrit son expérience personnelle.»

Le cinéaste évoque également sa réflexion personnelle autour du rapport père/fils dans ce film : «Le fils veut offrir à son père âgé un moment de dignité. C’est une question qui me touche directement car mes parents sont âgés, et j’aimerais qu’ils puissent également vivre dans une dignité que l’âge peut diminuer, qu’il faut essayer de préserver.»

Concernant le direction d’acteur d’Alexander Payne, l’expérimenté Bruce Dern décrit le réalisateur comme quelqu’un «qui est la pour vous soutenir, qui a toute une équipe qui vous met à l’aise. On n’a pas l’impression de prendre des risques. Il y a une différence entre demander à un acteur et lui ordonner des choses. Lui, regarde attentivement les différentes prises et vous demande d’évoluer progressivement dans le jeu.»

Bande-annonce de Nebraska :

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