[Video] Sébastien Foucan, le roi du parkour évoque The Tournament

Vous en rêviez Scott Mann l'a fait. Avec The Tournament, le jeune réalisateur vous offre un DTV jouissif qui mixe allègrement Running Man, Le Prix du Danger, Bloodsport ou encore La Course à la mort. Que désirez de plus pour une soirée DVD entre potes ? Une interview sympa de Sébastien Foucan, déjà présent dans la sublime ouverture de Casino Royale, il évoque ici pour nous son passé et son rôle dans le film.

Avec son postulat qui mix allègrement certains classiques  décontractés du film d'anticipation et du film d'action, notamment Le Prix du danger et Running Man, The Tournament avait tout pour réjouir le plus banal des fans de série B. Et force est de constater que ce DTV remplit haut là main son cahier des charges de pur divertissement gentiment décérébré.

Grâce à un  casting plutôt glamour pour une production de ce genre (Messieurs Rhames et Carlyle) mais surtout grâce à un lot de scènes d'action qui sentent bon la sueur et l'artisanat mais qui font vraiment plaisir à voir. Réalisateur,scénariste, cascadeurs ou encore acteurs, tous semblent s'être donnés le mot pour tenter de faire du nouveau, pour surprendre sans cesse son spectateur.

Bien sûr le groupe de tueurs à gages que met en avant le film reprend un nombre incalculable d'archétypes déjà vus, bien sûr les punchlines ne sont pas toujours d'une grande finesse mais l'honnêté avec lequel tout cela est fait créé une  dynamique très appréciable. La bonne idée salvatrice du film, qui fait que l'ensemble mérite vraiment d'être vu pour tout fan de film d'action qui se respecte, est la présence de ce personnage de prêtre. Confronté la représentation même de la morale à son opposé extrême est une idée tellement saugrenue et n'importe nawak qu'elle ne peut qu'offrir des situations jouissives.

Le jeune Scott Mann nous offre ainsi un film d'action low budget des plus jouissifs qui parmi ses nombreuses bonnes idées se permet celle d'engager Sébastien Foucan. Ce dernier, né en France, ne peut vous être inconnu. Poursuivi par James Bond dans l'ouverturede Casino Royale, il utilisait son auto-formation yamakasienne pour permettre à Martin Campbell de livrer l'une des plus belles poursuites de cinéma contemporaines.

Ici, sa liberté est une nouvelle fois totale et ses innovations en matière de chorégraphie font plaisir à voir. Une longue interview en bonus revient sur son parkour (noté le jeu de mot !) alors qu'un court making-of nous donne le minimum syndical sur l'ambiance de l'équipe.

Du bon boulot !