Bikini Bandits - Amber Lee Ettinger

Vincent Julé | 15 juillet 2005

L'exemple parfait d'un entretien superficiel, inintéressant, voire inutile diront certains. Une jolie fille, un intervieweur nul, et tout ça pour un film sur des bombes en bikinis armées de gros flingues. Le sérieux est donc à ranger au vestiaire pour un échange avec la nouvelle ambassadrice des Bikini Bandits, Amber Lee Ettinger, à Paris pour la promotion du DVD Bikini Bandits 2 Golden Rod. Une interview qui a tout du plaisir coupable.

Être la nouvelle égérie des Bikini Bandits, c'est un peu la consécration, le rôle de toute une vie ?
Oh oui, c'est de loin la chose la plus merveilleuse que j'ai jamais faite. Formidable.

C'était une blague. Tu n'aspires vraiment pas d'autres rôles, disons plus prestigieux ?
Oh oui, encore plus de Bikini Bandits. Je me situe dans la veine des films d'action, j'adore tenir des armes, la manière dont les gens jouent, s'amusent, et je ne veux pas commencer à me prendre la tête avec des choix de rôles dramatiques ou comiques Bikini Bandits ne doit surtout pas être pris au sérieux.

C'est ce que je me demandais. Y a-t-il un sens profond et philosophique à la série, et lequel ?
Oh oui, je dirais le sens de l'humour : des rires, des filles sexy, des bikinis, des armes et une intrigue dont le seul objectif est d'être le plus fun possible.

Plutôt bikini ou gun ?
Oh oui, les deux ! Mais, je peux me balader en bikini autant que je veux au quotidien, ce qui n'est pas le cas avec un bon gros flingue. Donc au final, je dirais peut-être le bikini.

A-t-il été difficile de devenir une Bikini Bandit ?
Oh oui, j'ai commencé par multiplier les petits jobs, des sérieux et des funs. Dans cette dernière catégorie, je dirais que j'ai travaillé dans une usine de saucisses. Sinon, j'ai été modèle pour les magazines Maxim, FHM ou Elle. Mais dans tous les cas, Bikini Bandit, c'est beaucoup mieux.

La série est-elle un réel succès aux Etats-Unis ?
Oh oui, mais dans un cercle encore confidentiel. Il est clair que tout le monde n'en a pas encore entendu parler. Le phénomène sévit surtout sur Internet, et par niches, ce qui, je trouve, le rend plus cool et unique !

La suite est déjà en préparation ?
Oh oui, nous avons un peu d'avance sur vous de l'autre côté de l'Atlantique, mais l'épisode que je viens de tourner s'appelle Bikini Bandits and the Curse of the Pirates Booty, un peu comme si Pirates des Caraïbes rencontrait le DaVinci Code.

A côté de l'expérience Bikini Bandits, as-tu des projets, des envies à Hollywood, avec des réalisateurs précis ?
Oh oui, mon film préféré est Flowers in the attic de Jeffrey Bloom (1987 inédit en France), une histoire à la fois torturée et effrayante. J'aime ce type de récits et de rôles. Donc, si l'occasion et le personnage s'y prêtent, je serais partante. Mais je ne pense pas avoir non plus le physique pour jouer un docteur.

Une infirmière sexy plutôt ?
Oh oui, bien sûr. Donc, je peux tout jouer, vraiment tout.

As-tu des propositions actuellement ?
Oh oui, un réalisateur me veut dans son film, un thriller futuriste qui se déroule en 20 peu importe, autour d'une sombre histoire de manipulations génétiques. Le scénario est impressionnant. Je joue une copie, mais pas vraiment, dont l'ADN a été modifié pour devenir la femme parfaite. Il est question de faire deux versions du film, une en anglais et une autre en espagnol. Il m'a contacté pour cette dernière.

Tu parles espagnol couramment ?
Oh oui, un poquito. Je vais donc devoir apprendre.

Et un film français ?
Oh oui ! Avec plaisir.

Tu parles un peu français ?
(En français.) Oh je dois apprendre, vraiment !

J'ai lu que ton actrice préférée était Angelina Jolie ?
Oh oui, she's so hot ! Je pense qu'elle pourrait être la mère de toutes les Bikini Bandits. Notre mentor, un peu comme Charlie avec ses drôles de dames.

Un acteur ?
Oh oui, Denzel Washington. Lui aussi est trop sexy ! Et je pense surtout qu'il est très talentueux, brillant même. Sa prestation dans Man on Fire était hallucinante. Je le verrais aussi bien dans le prochain Bikini Bandits, dans le rôle du méchant.

Enfin, apprécies-tu ta venue en France ?
Oh oui, c'est la première fois, mais je réfléchis déjà à revenir. J'adore la Tour Eiffel, l'architecture des monuments, et bien sûr les Français. Tout le monde a été si gentil, que je m'en veux de ne pas parler la langue. Je reviendrai donc pour apprendre, voire poursuivre des études.