John Wick et l'action à Hollywood : rencontre avec le réalisateur Chad Stahelski

Mathieu Jaborska | 22 avril 2023
Mathieu Jaborska | 22 avril 2023

Il a un peu chamboulé le cinéma d'action hollywoodien. On a discuté avec Chad Stahelski, émérite réalisateur des John Wick.

Atomic Blonde, Kate, Nobody, Bloody Milkshake... Ces derniers temps, les héritiers plus ou moins assumés de la saga John Wick se multiplient comme des petits pains dans la gueule. Alors John Wick : Chapitre 4 devait mettre la barre très très haut pour rappeler que le boogeyman campé par Keanu Reeves reste le patron de la baston chorégraphiée. Avec presque 3 heures au compteur et quelques-unes des séquences les plus ambitieuses du blockbuster US récent, il a réussi son pari avec ce John Wick 4 très réussi. À l'heure où sont écrites ces lignes, il a déjà engrangé 270 millions de dollars au box-office mondial et 800 000 entrées en France.

C'est l'aboutissement d'un travail assez impressionnant effectué, entre autres, par son réalisateur Chad Stahelski, ancien cascadeur de génie passé derrière la caméra. Ecran Large s'est entretenu avec l'un des artisans les plus passionnés du cinéma hollywoodien actuel. Et promis, ce n'était pas pour lui demander son avis sur le trafic du rond-point de l'Étoile. ATTENTION SPOILERS !

 

 

Vous n'êtes pas crédité en tant que scénariste, mais avez-vous supervisé le scénario ?

Chad Stahelski : Dans le processus pour John Wick, je prends généralement pas mal de temps pour écrire des séquences ou des idées d'histoires. Et puis, des gens géniaux, Derek Kolstad évidemment, Michael Finch, Shay Hatten, mon partenaire créatif... On se met tous ensemble... et Keanu aussi ! On fait plusieurs étapes. Beaucoup de scénaristes écriraient juste un scénario, puis le retoucheraient. Nous, on fait l'histoire, l'action, les grosses séquences, les dialogues... tous à des moments différents. Donc on a beaucoup de personnes qui bossent dessus.

OK, donc l'action vient parfois en premier...

Parfois en premier, parfois en deuxième. Par exemple, j'ai toujours eu en tête l'idée de l'Arc de Triomphe. Donc ça a été l'une des premières choses qu'on a écrites. Mais la scène du Sacré Coeur était l'une des dernières choses parce qu'on n’était pas encore allés à Paris. Quand on est arrivés à Paris, j'ai vu le Sacré Coeur, j'ai dit : "OK, on va écrire cette séquence". Donc ça arrive à plein de moments différents.

 

John Wick : Chapitre 4 : photoSi John Wick avait un pass Navigo, il aurait pris le funiculaire

 

Est-ce que vous pensez que vous travaillez différemment des autres réalisateurs, étant donné votre passé de cascadeur ?

J’ai eu la chance, en tant que réalisateur de seconde équipe, de travailler avec beaucoup de réalisateurs différents. Et avec toutes les personnes avec qui j’ai travaillé, c’était différent. Alors, pour ce qui est de la préparation de l’action, ouais, je pense qu’on est assez uniques vis-à-vis de comment on le fait. On dépense tout notre temps et notre argent dans la préparation, les répétitions… Je ne pense pas que la plupart des réalisateurs y passent autant de temps que nous. Je pense qu’on en fait deux fois plus.

Combien de temps a duré la préparation ?

Je prépare John Wick depuis… Je sais que c’était pendant le Covid, mais même avec l’écriture, ça fait presque deux ans. Préparation, préparation… Un an et demi, de préparation, d’entrainement… Et puis on commence les répétitions, avec l’équipe des cascades, ça fait presque 6 mois jusqu’au tournage. C’est beaucoup de temps.

 

John Wick : Chapitre 4 : Photo Marko ZarorReady for action

 

Quelle était la scène la plus longue à préparer ?

L'Arc de Triomphe. Pour Keanu, c'était probablement la scène des nunchakus, parce que c'est une nouvelle compétence à apprendre. Mais pour nous, pour l'équipe, l'Arc de Triomphe.

À l'époque, est-ce que le premier John Wick a été fait en réaction aux films d'action américains ? Ceux avec beaucoup de caméras portées, un montage rapide...

Je ne pense pas que c’était une réponse, mais on y a pensé. Écoutez, c’est un choix, n’est-ce pas ? Quand j’ai vu les deux premiers films Jason Bourne, de Paul Greengrass et Doug Liman, je les ai adorés ! La shaky cam était très, très bien. Ils l’utilisaient avec une autre mentalité. Je pense que, malheureusement, après ça, beaucoup d’autres films ont utilisé la shaky cam non pas parce que c’était cool ou parce que ça aidait, mais parce qu’ils n’avaient pas dépensé l’argent ou le temps pour la préparation. Et Keanu et moi, on aime les vieux films des années 1970, j’aime les films de danse, j’aime voir le mouvement.

Mais le problème, avec ça, c’est qu’il faut consacrer beaucoup de temps aux répétitions, à la préparation du casting. Tu ne peux rien cacher. Quand tu fais des plans larges et des plans longs, l’équipe des cascades doit être présente plus longtemps, les décors, les opérateurs doivent être meilleurs. Tout le monde doit être meilleur et plus entrainé. Et ça coûte du temps et de l’argent. Si tu veux faire ça, tu as plus d’options.

 

John Wick : photoLa même sans les néons

 

Qu'est-ce qui a changé depuis le premier, en termes de scènes de combat ?

Je dirais moi, en tant que réalisateur. Quand tu deviens meilleur, tu en veux plus, tu veux plus expérimenter. En tant que comédien, Keanu. Depuis Matrix [Stahelski était cascadeur sur les Matrix et la doublure de Reeves sur le premier, ndlr], ça fait 20 ans qu'il fait des scènes de combat. Et il devient meilleur, il apprend plus de capacités, donc on peut aller plus loin. Et puis les technologies. Les nouveaux effets visuels, les caméras, la couleur. On a de la chance : puisque les films ont eu de plus en plus de succès financièrement, le studio m'a donné plus d'argent et plus de temps, ce qui me permet d'essayer plus de choses. C'est une évolution naturelle : fais du mieux que tu peux et si ça marche, tu auras l'opportunité de faire quelque chose de mieux.

Vous étiez deux pour le premier film. Qu'est-ce qui a changé quand vous vous êtes retrouvé seul pour les suites ?

Créativement ou vis-à-vis de la technologie ?

Les deux.

Sur les dix dernières années, les effets visuels, les opérateurs, l'étalonnage... La plupart des gens ne soupçonnent pas ce qu'on peut faire avec le son et la couleur en post-production. Ça a changé l'industrie entière. Avec le numérique, avec ce qu'on peut faire pour l'esthétique du film. Et puis, il y a l'expérience. On a une équipe incroyable qui essaie toujours de nouvelles choses. Quand j'étais un cascadeur, on était considéré comme plutôt bon. Mais comparé aux cascadeurs d'aujourd'hui, on était horrible. Tout a changé. Et espérons que nous sommes devenus de meilleurs conteurs aussi.

 

John Wick : Parabellum : photo, Halle Berry, Keanu ReevesEt plus de doggos

 

Est-ce que vous faites encore quelques cascades sur les John Wick ?

Non ! J'essaie de m'entrainer avec l'équipe des cascades, pour me garder en forme. Et ça m'aide à réfléchir. Tous les matins, on se réveille puis on va s'entrainer avec l'équipe pour rester proche de ce monde. Car c'est comme la mode ou la musique, les styles changent.

C'est comme les scènes de combat. Il y a 20 ans, personne ne savait ce que c'était que le Jiu-Jitsu. Aujourd'hui, tout le monde connait le Jiu-Jitsu. Donc, quand on a combiné l'Aïkido, l'Aïki-Jitsu, le Jiu-Jitsu et les flingues pour les combats rapprochés, c'était un peu considéré comme une nouvelle idée. Désormais, 10 ans plus tard, tout le monde essaie, donc on doit garder une longueur d'avance, et continuer à faire des recherches... C'est un besoin constant d'essayer de faire des choses plus intéressantes...

Avec des voitures, par exemple...

Avec des voitures, des chiens, des chevaux, tout ce qu'on peut.

 

John Wick : Chapitre 4 : photo, Keanu ReevesLes cheveux au vent

 

Comment créez-vous ces scènes de combat ? Est-ce que vous commencez avec un concept, une idée de chorégraphie, un endroit ?

Tout ça à la fois. Encore une fois, on ne savait pas ce qu'on allait faire pour le troisième acte, mais je savais que je voulais faire du Buster Keaton. On savait que la fin du film était très sérieuse, donc après tout ce sérieux, on voulait quelque chose de ridicule. Pendant les repérages à Paris, la deuxième fois je crois, on est allé au Sacré Coeur, j'ai regardé les marches et je me suis dit : "Ce qu'on va faire, c'est qu'on va le faire se battre très sérieusement en montant, puis on va le faire tomber tout en bas, et on fera la chute la plus longue possible. Et puis on va le faire remonter." On a trouvé que c'était marrant, alors on a fabriqué la séquence autour de cette idée.

Comment avez-vous fait cette chute ? Elle est incroyable.

C'était un cascadeur français, Vincent [Bouillon]. C'était l'une des doublures de Keanu et il est extrêmement talentueux. Il l'a faite deux fois. La première fois, il est resté coincé. La deuxième fois, il est allé jusqu'en bas.

 

John Wick : Chapitre 4 : photo, Keanu Reeves"Prêt à se péter la colonne"

 

Comment planifiez-vous l'utilisation de CGI en préparant les scènes de combat ?

On n’y pense pas trop. On trouve juste les idées. Je ne pense pas en termes d'effets pratiques ou visuels, je réfléchis à ce qu'on veut faire. Ensuite, on fait ce qu'on peut. Et on connait si bien Keanu et l'équipe qu'on fait tout ce qu'ils savent faire de mieux. Si c'est une question de sécurité ou si c'est pour faire le coup de feu... Comment on fait ces choses en restant en sécurité ? C'est la première question.

Et puis au niveau de la logistique, c'est difficile de trouver 100 voitures, mais on peut en trouver 50, donc les voitures à l'arrière-plan peuvent être ajoutées numériquement. Mais les voitures en interaction doivent être réelles. Donc parfois les effets visuels nous aident à mettre nos ressources au bon endroit. On pose toujours la question d'abord, on essaie d'y répondre aussi concrètement que possible et si on ne peut pas, on utilise des effets visuels pour nous aider à résoudre le problème.

 

John Wick : Parabellum : photoCG aïe

 

Comment recrutez-vous les chorégraphes ?

Nos chorégraphes viennent toujours de notre propre équipe, au moins les chorégraphes principaux, qui viennent de mon équipe. Et puis, encore une fois, personne ne peut tout savoir. Alors mon chorégraphe sait comment j'aime tourner, il connait Keanu. Alors on commence avec eux. On passe beaucoup de temps, quand on n'est pas sur des films, à regarder d'autres films, voir qui on aime. C'est comme ça qu'on a trouvé notre chorégraphe du Japon. On était de grands fans de la saga Kenshin, et on les a contactés parce qu'on les voulait.

Je suis très différent en tant que chorégraphe. Je ne pense pas qu'il faille un seul chorégraphe. Je pense qu'il faut avoir beaucoup de styles différents et de personnes différentes, qui se rejoignent tous. Donc on avait un chorégraphe français, un chorégraphe japonais, un chorégraphe chinois, un chorégraphe américain. Et ils ont tous travaillé ensemble avec des idées. Et tant que tu réussis à le faire et que tu es ouvert d'esprit, c'est une bonne façon de le faire.

J'ai une question sur une scène en particulier. C'est la scène dans l'appartement à Paris. Est-ce qu'elle est inspirée du jeu vidéo Hotline Miami ?

En fait, c'est inspiré du jeu Hong Kong Massacre. Je ne sais pas comment il s'appelle en France, mais beaucoup de jeux vidéo et de films font des plans zénithaux. On voulait faire ça parce qu'on voulait utiliser un certain type de munitions. On s'est dit que ça serait intéressant de s'amuser avec la palette de couleurs.

 

Hong Kong Massacre : photoHong Kong Massacre

 

Est-ce que c'était un seul vrai plan-séquence ?

À l'origine, c'était beaucoup plus long, mais le rythme n'était pas bon, donc on l'a coupé. Dans la scène que vous voyez dans le film, il y a deux morceaux, donc il y a une petite coupe.

C'est intéressant parce que j'allais vous parler du montage. À quel point vous vous impliquez dans le processus ? 

C'est une bonne question ! Je suis dans la salle de montage presque tous les jours. Nathan Orloff était mon monteur principal. Stephen Mirrione, fantastique monteur d'Hollywood, est venu travailler avec nous pour plusieurs mois. Nich[olas Lundgren], Ally [Alexandra Andrus], tous mes assistants monteurs... J'ai une équipe de montage géniale. Et j'ai aussi mon propre système pour monter, jouer avec l'action et faire des scènes.

J'adore le montage. Je pense que c'est un des moments les plus amusants de la post-production, essayer de comprendre le puzzle du film. Je gère le montage presque comme je fais mes chorégraphies. Je trouve les idées et les styles principaux et mes monteurs travaillent sur des morceaux, et il n'y a rien de mieux que d'avoir deux ou trois personnes qui travaillent sur la même scène. Et puis on se rassemble et on regarde et tout le monde a une super idée et on essaie d'en faire la meilleure version.

 

John Wick : Chapitre 4 : photo, Scott AdkinsDes personnages bien montés

 

Et donc vous avez parfois besoin de couper pendant les plans-séquences.

Dans ma tête, je suis le réalisateur "Ne coupez jamais !". Mais j'ai eu de bons professeurs. Il faut tout essayer. Même si dans ma tête, ça devrait être un seul plan sans coupes, mon monteur va essayer différentes versions. Le plan zénithal a été probablement monté de 30 façons différentes, juste pour voir si ça marchait, au cas où. Ce que vous voyez dans le film est selon nous la meilleure version.

Est-ce que vous pensez que la saga John Wick a changé le genre de l'action à Hollywood ? Vous pouvez être fier !

Je suis très fier de mon équipe, de mon casting, de mon travail. J'essaie de ne pas y penser. Je reste dans ma bulle. Quand des gens me disent : "Tu as changé l'action, tu as influencé des gens", je ne sais pas... il faudrait demander à d'autres réalisateurs, au public...

 

Nobody : photoNobody

 

Parce qu'on a vu des films directement inspirés de votre travail...

C'est très flatteur, et c'est un peu embarrassant. Écoute, si ça aide... Il y a tellement de gens qui m'ont influencé, donc je suppose que c'est un cycle. Je suis sûr que Sergio Leone, quand il faisait ses films, ne savait pas qu'il allait inspirer 50 ans de cinéastes, et bien plus, espérons-le. Tu fais ton boulot, tu fais le film, tu essaies de faire du meilleur que tu peux et tu vois ce qui se passe.

J'ai adoré le style de Donnie Yen. Qu'est ce qu'il a apporté à son personnage ?

J'ai toujours voulu travailler avec Donnie. C'est juste que... comment lui donner un rôle, comment il peut s'insérer dans cet univers, est-ce qu'il sera intéressé ? On a écrit une version du personnage. On lui a envoyé l'un des premiers scénarios, pour voir si ça l'intéressait. Et il adorait la franchise. Il a dit qu'il adorerait jouer dans mon film, mais il avait déjà fait Rogue One, alors pour que ça soit intéressant pour lui, il voulait interpréter un personnage aveugle d'une autre manière. Il m'a donné quelques idées. Ses idées étaient excellentes. Les 3 ou 4 semaines suivantes, on s'est beaucoup appelés pour essayer de modeler le personnage. C'est un de mes personnages préférés aussi.

 

John Wick : Chapitre 4 : Photo Donnie YenLa légende du masseur aveugle

 

Dans des interviews précédentes, vous avez parlé de l'influence de l'âge d'or du cinéma hongkongais. Est-ce que vous essayez, à votre échelle, de faire ce que les soeurs Wachowski, et vous, avaient fait avec Matrix, à savoir : présenter au public occidental de multiples références asiatiques ? Est-ce que c'est un objectif ?

Ressortir ces choses, les présenter à nouveau... C'est bien. Regardez ce que Tarantino a fait avec Kill Bill. Ça a un peu réveillé tout le monde. "Tout le monde aime tellement Kill Bill !" Tu commences à creuser et tu te rends compte qu'il a engagé Gordon Liu et tous ces gens géniaux dont il te rappelle le talent. On essaie de faire la même chose. Espérons que les gens rentrent chez eux et regardent Zatoichi, les premiers films de Donnie Yen, de Jackie Chan, de Sammo Hung. Qu'ils découvrent Scott Adkins et Marko Zaror, s'ils ne savent pas qui sont ces gens-là.

Comme on l'a fait avec Mark Dacascos dans le 3, Gary Daniels dans le 2, toutes ces stars d'action et d'arts martiaux que le grand public ne connait peut-être pas. Présenter Rina Sawayama, avoir Hiroyuki Sanada... C'est quelques-unes des plus grandes stars d'action du monde entier. Espérons que les gens verront ces interviews et iront voir Les Cendres du temps ou In the Mood for Love de Wong Kar Wai, iront voir Hero ou le Secret des poignards volants de Zhang Yimou, iront voir Flashpoint ou SPL avec Donnie Yen.

Tout savoir sur John Wick : Chapitre 4

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commentaires
Lecon
27/04/2023 à 16:50

Merci, interview bien menée, réponses passionnantes

Rorov94m
24/04/2023 à 10:52

@eddyfolsom
J'ai lu l'article de ce torchon gaucho:
Déjà, c'est une querelle de clocher:le mec qui connait le gars qui à vu l'autre ...blablabla. Y'a toujours des parasites satellitaires inhérent à ce genre de prod',surtout à Paris!
Si tu prends les témoignages,les vidéos (même hors promo) toute l'équipe technique,cascadeurs,comédiens....ont kiffé de bosser sur cette saga.
Reeve est adorable avec tout le monde comme le reste du cast.
Bref,les pleureuses qui ont pas eu leur bakchich amerloque et qui chiale dans la presse islamo-gauchiste ne m'intéresse pas ...
De plus, si t'es cinéphile, du devrais savoir qu'il n'y a pas plus problématique qu'un tournage 007,car trop géré de manière sectorielle et disparate:
Dixit les pro qui bossent TYLER RAKE,JOHN WICK,JASON BOURNE,MI...
Donc je tiens mon avis,James Bond doit redevenir fun, décomplexé et lisible.
PS: en passant: même si j'adore Gareth Edmund, Aaron Taylor Johnson, je vois bien René Jean Page en 007,il rempli tous les critères.

gazer
24/04/2023 à 10:40

Très bonne Itw, on sent que le mec aime ce qu'il fait, qu'il sait s'entourer mais bon on avait peu de doutes la dessus tellement ça se ressent à l'écran.

Mais bon, je pense vraiment que l'épisode 4 aurait pu être réduit de 30 minutes au moins, mais bon on prend quand même beaucoup de plaisir devant !

Eddie Felson
23/04/2023 à 21:02

@Rorov

Tu ne m’a pas compris!
Avant de lire les conditions dans lequel ce metteur en scène travail sur ses p’ateaux j’en aurai fait un bon candidat derrière la caméra d’un Bond MAIS, le chaos, au niveau de la préparation du tournage et sur le plateau de tournage en lui même, semble accompagner ce réalisateur dans ses méthodes de travail ce qui le rend de fait et très logiquement incompatible avec l’exigence et la rigueur d’orfèvre que réclame la planification et la réalisation du tournage d’un oo7. As-tu lu l’article dont je t’ai mis le lien avant de me répondre? Bref!

Rorov94m
23/04/2023 à 17:27

@eddyfolson
Pas d'accord du tout.
Le réal, les cascadeurs, le cadreur,le monteur...peuvent se mettre au diapason d'un 007 sans problème.
D'ailleurs,la saga James Bond (avant l'ère Graig)est bien plus improbable dans ses scènes d'action que John Wick!
Un retour au fun et au Nawak chez 007 serait le bienvenue: des scènes de baston et de fight à la Wick et des cascades à la F&F.
PS: je cite pas La série des MI car elle est très 1er degré et Cruise est juste i humain!
Marre de la branlette intello au MI6! Retour à l'action débridée que diable!
La période Graig,ormis SKYFALL qui est un chef d'oeuvre, avait les pathologies des Jason Bourne (le 1 et de Liman est hyper lisible puis vint Paulo "l'herbe verte"et son vibro dans la main...)

Pistolero
23/04/2023 à 12:07

Jamais compris le succès d’estime de ces films : le mec en affronte des dizaines qui font tout pour se faire désarmer les uns après les autres en sortant leur flingue au dernier moment juste devant lui. Purée t’as un flingue pas un couteau ! Tire lui dessus en restant à distance !
Même la mise en scène est complice : je crois que c dans le 3, y’a un mec qui apparaît dans le cadre au dernier moment juste devant Keanu (flingue bien en avant pour se faire désarmer avec une belle chorégraphie n’est ce pas :/ t’as vu un minimum de films/ séries plus soucieuses du réalisme tu sais que c pas comme ça qu’on tient un flingue)) comme si il était à l’angle d’un mur alors qu’en fait pas du tout, sur les plans suivants tu vois que tout le monde est dans la même grande piece
Alors j’ai bien compris que c’était le concept mais en jeu vidéo oui, en film pkoi pas… mais pas en se prenant autant au sérieux. Ça décrédibilise le film.
Et puis les héros qui en prennent plein la tronche et qui ne manifestent qu’un haussement de sourcil.. donnez moi un john mcclane ! (Du début ;))
Bref, que mon avis dont tout le monde se fout mais c la magie d’internet :)

Encore
23/04/2023 à 11:14

Très cool cette itw !! Est-ce un format que vous allez continuer ??

GarlickJr
23/04/2023 à 07:50

@une question
Attention à l’interprétation des chiffres John Wick à un âge légal d’au moins 16 ans dans la plupart des pays, il ne peut prétendre rivaliser avec des films grand public familiaux. Le 1er c’est 18 millions $ de budget, 80 millions $ de recettes; le 2ème c’est 37 millions de budget et 160 millions de recettes; le 3ème 67 millions de budget et 320 millions de recettes; le 4 100 millions de budget. On a pas encore ses recettes finales (mais il a déjà fait 350 millions). Grosso modo tout est doublé par rapport a l’épisode précédent à chaque fois. Si l’on compare à d’autres films de baston c’est de très bon résultats. A titre de comparaison The Raid 2 de Gareth Evans c’est 10 millions de recettes environs pour un budget de 4,5 millions et Ip Man 4 (qui bénéficie du public chinois) c’est 250 millions de recettes pour 52 millions de budget.

Une question
22/04/2023 à 23:09

Les 2 premiers n’ont pas dû coûter très cher à produire. Leurs succès est donc disons moyen, vue leurs box office. Mais les 2 derniers étaient quand même, de très grosses productions qui eux ont dû coûter une blinde. Si on considère, qu’aucun des deux n’est dépassé les 400 millions , est-ce vraiment des succès.

Eddie Felson
22/04/2023 à 20:58

@rorov
Lien vers un article passionnant décrivant le chaos du tournage de Wick 4 à Paris

https://www.lepoint.fr/pop-culture/john-wick-chapitre-4-un-tournage-sous-tension-a-paris-29-03-2023-2514123_2920.php

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