Underworld vs Resident Evil : quelle saga est la plus bêtement cool ?

Geoffrey Crété | 18 février 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 18 février 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après l'épisode 6 de Milla Jovovich contre les zombies, l'épisode 5 de Kate Beckinsale contre les loup-garous dans Underworld : Blood Wars

D'un côté, il y a Kate Beckinsale la vampire qui affronte des loup-garous dans un paysage urbain gothique et bleuté depuis 2003 dans Underworld. De l'autre, il y a la mutante Milla Jovovich, poursuivie par Umbrella et des zombies dans Resident Evil depuis 2002. 

Après s'être évitées dans les salles de cinéma françaises au fil des années et des épisodes, avec néanmoins une sortie commune en 2012 (Nouvelle ère en février, Retribution en septembre), les deux franchises se croisent enfin en 2017 : Blood Wars arrive le 15 février, trois semaines après la sortie de Chapitre final.

C'est plus le destin que le hasard, tant les deux franchises fonctionnent en miroir, pour le meilleur et pour le pire. Retour sur les nombreux points communs entre ces deux morceaux grandioses de cinéma bis de luxe, qui se disputent l'amour déviant mais logique des fans.

 

Photo Milla Jovovich

 

LE PLUS SEXY

Des deux côtés, il y a une actrice et reine de la saga a priori douée, qui a gagné en reconnaissance à mesure qu'elle a perdu en crédibilité. Avec une filmographie éclipsée par le succès de sa franchise.

Lorsqu'elle accepte le rôle de Selene en 2003, Kate Beckinsale a été propulsée par Pearl Harbor de Michael Bay, mais a un goût évident pour le cinéma d'auteur : elle a débuté chez Kenneth Branagh, a tourné avec Whit Stillman, James Ivory ou encore Lisa Cholodenko, et a récemment repris du poil de la bête avec Love & Friendship. Entre les épisodes de la saga, elle tourne Aviator de Scorsese, et s'affaire dans quelques films indé passés inaperçus, dans l'ombre de superproductions boursouflées (Whiteout, Contrebande, Total Recall). Mais Underworld a vampirisé sa filmo, comme elle l'expliquait elle-même il y a quelques mois : "C'est un peu déprimant que ce soit probablement ce qui restera sur ma tombe."

 

Aviator Kate Beckinsale dans Aviator

 

Avant les zombies, Milla Jovovich est surtout la Leeloo, la Jeanne d'Arc, l'épouse et la muse de Luc Besson. Débarrassée du cinéaste français, elle s'exporte aux Etats-Unis et apparaît chez Spike Lee, Wim Wenders, Michael Winterbottom et Ben Stiller. Mais c'est avec Resident Evil qu'elle explose en 2002. Malgré quelques tentatives ailleurs (Escapade fatale de David Twohy, Stone de John Curran, le méconnu Bringing Up Bobby de Famke Janssen), elle reste associée à ce personnage. Mais Milla, elle, en est fière, et défend sa franchise maritale avec amour.

 

Photo Le Cinquième ElémentMilla Jovovich dans Le Cinquième Élément 

 

VICTOIRE : Kate Beckinsale. Parce qu'elle porte une moue et une douceur malgré sa combinaison en cuir, qu'elle a un accent british, et qu'elle a conscience qu'Underworld plaît plus à son banquier qu'aux cinéphiles.

 

Photo Kate Beckinsale

 

LE PLUS PRO

En plus de trouver leur franchise, les deux actrices ont trouvé un mari. Kate Beckinsale s'est mariée avec Len Wiseman, réalisateur des deux premiers Underworld et producteur des suivants, après le tournage du premier. Milla Jovovich, elle, est la femme de Paul W.S. Anderson, maître de la saga (réalisateur de quatre épisodes, producteur et scénariste de tous les films)

Après deux Underworld, Len Wiseman s'est envolé vers les hautes terres hollywoodiennes avec Die Hard 4 - Retour en enfer. C'est un succès en salles, qui lui permet de foncer dans le mur avec le remake de Total Recall en 2012. Depuis, il a perdu Kate Beckinsale (divorce en 2015) et sa carrière : il a réalisé quelques pilotes de série, et est l'un des créateurs de la version TV de Sleepy Hollow.

 

Photo Kate Beckinsale, Len WisemanLen Wiseman et Kate Beckinsale sur le tournage d'Evolution

 

Paul W.S. Anderson a beau être méprisé par l'assemblée, c'est un business man malin et éventuellement un réalisateur intéressant : il a été très remarqué avec son premier film Shopping, Mortal Kombat a été apprécié à l'époque et le jouissif Event Horizon est devenu un petit film culte. Revenu à la saga Resident Evil depuis le quatrième épisode pour s'amuser avec la 3D, il a enchaîné les petits succès : Alien vs Predator, Course à la mort, Les Trois Mousquetaires. Pompéi a été un échec, mais peu importe : Paul W.S. Anderson est un réalisateur prolifique, qui touche la corde sensible de nombreux spectateurs, et a initié plusieurs franchises (Resident Evil donc, mais également Alien vs Predator et Course à la mort). 

VICTOIRE : Resident Evil avec un Paul W.S. Anderson qui a creusé un filon en or, et a su s'installer à la tête d'un petit empire.

 

On set Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich sur le tournage de Retribution

 

LE PLUS ORIGINAL

Underworld peut a priori se vanter d'être un scénario original là où Resident Evil est une adaptation de la célèbre franchise de jeux vidéo - à laquelle il ressemble plus qu'il n'y paraît vu la tournure ridicule prise par certains épisodes. Sauf que la réalité est moins claire : Underworld est un recyclage de clichés (les vampires aristo dans un château gothique, les loup-garous en loubards), et Resident Evil pose ses grosses fesses sur la saga Capcom pour créer un univers grotesque, avec la mention d'Umbrella à tous les coins de rue et quelques personnages emblématiques pour justifier le titre.

Au fil des épisodes, les deux franchises ont sombré dans le mauvais goût à grand renfort de clones, manipulation génétique et trahisons à la pelle pour confortablement s'installer dans une mythologie de série B. Alice et Selene ont désormais vaincu la mort pour gagner des pouvoirs de plus en plus ridicules (voir la vampire qui se déplace comme Flash dans Blood Wars), ont traversé les âges et vu leur monde être pris par le chaos, et ont toutes les deux fini par succomber à la biologie classique avec une fillette. A ce stade, parler d'originalité est donc une mauvaise plaisanterie.

VICTOIRE : Match aussi nul que la somme des talents des scénaristes.

 

Underworld 2

 

LE PLUS GIRL POWER

Fuck l'amour : ni Alice ni Selene n'ont besoin d'un homme et d'amour pur pour survivre et avoir du pain sur la planche. La vampire a certes eu une histoire de coeur importante avec Michael (Scott Speedman) dans les deux premiers films, mais se promène depuis en solo, malgré un Theo James musclé placé dans le coin au cas où.

Alice, elle, est au stade d'évolution supérieur : peut-être parce que le doux Matt a été transformé en Nemesis dans Apocalypse après avoir échangé quelques regards chauds avec elle dans le premier film, l'héroïne fait cavalier solitaire. Elle a beau croiser des mâles fiers de leurs biceps qui pourraient annoncer le début d'un mauvais porno, Alice s'en fiche. Au pire, elle les ignore, et au mieux, elle les tue avec une rage endiablée. Et ce n'est probablement pas un hasard si le seul personnage qui a un peu d'importance dans la saga est une autre femme, Claire Redfield.

VICTOIRE : Castratrice Alice, qui permet au moins à Resident Evil de ne pas avoir assommé le spectateur avec une love story.

 

photo, Milla Jovovich Resident Evil : Retribution

 

LE PLUS LOGIQUE

Au risque de sombrer dans un fou rire incontrôlable qui prendra le relais d'une grimace non identifiable, il sera difficile de ne pas voir Resident Evil comme un attentat aux neurones. Celui qui tentera de recoller les révélations finales du sixième film au premier opus réalisera ainsi quel degré de bêtise a été à l'oeuvre dans cette franchise, qui aura pris soin d'accumuler les twists, personnages et décors pour essayer de masquer sa connerie follement amusante.

A côté, Underworld brille par sa simplicité toute relative. Le Soulèvement des lycans, avec Rhona Mitra à la place de Kate Beckinsale, revient sur le Romeo et Juliette évoqué dans quasi tous les épisodes, et globablement la série se contente de répéter la même histoire - les lycans sont les ennemis, mais attention aux vampires traîtres. C'est très bête, mais ça a le mérite d'être acceptable.

VICTOIRE : Underworld.

 

photo, Rhona Mitra Underworld : Le Soulèvement des lycans

 

LE PLUS MELOMANE

S'il fallait encore trouver un lien entre les deux sagas, il sera du côté de la musique : Paul Haslinger, ex Tangerine Dream, a composé la musique de trois Underworld (le premier, le troisième et le quatrième), avant que Paul W.S. Anderson ne fasse appel à lui pour Resident Evil : Chapitre final. Avant lui, Marco Beltrami avait composé la musique du premier Resident Evil (en collaboration avec Marilyn Manson). Beltrami ayant pris le relais de Paul Haslinger pour le deuxième Underworld.

Underworld se prend très au sérieux, avec des envolées lyriques et orchestrales pour donner à la chose des airs de grande tragédie épique - voir le morceau Eternity and a Day de Paul Haslinger. Resident Evil a une approche plus légère, avec notamment Marilyn Manson pour le premier et Tomandandy pour Afterlife et Retribution.

VICTOIRE : Resident Evil qui assume le côté fun de l'entreprise pour offrir des moments de pur plaisir régressif, comme le thème principal du premier film composé par Marilyn Manson ou le générique gratuit de Retribution.

 


 

LE PLUS SURVITAMINE

Si l'envie de voir Alice et Selene s'affronter dans leur version d'Alien vs Predator est puissante, c'est parce que les deux héroïnes sont dotées de capacités folles, aussi impressionnantes que risibles : maniement des armes, maîtrise du combat au corps à corps, résistance folle aux coups, sans parler de capacités dignes de mutants. Les franchises ont donc cumulé les scènes d'action démentielles, à grand renfort de mitraillettes, épées, voitures, motos, courses-poursuites, explosions et cascades diverses et variées.

Difficile de déterminer qui a été le moins pire dans l'histoire : Underworld a eu tendance à répéter les mêmes motifs (castagnes, flingues et coups de pieds dans un hall ou une cave) sans réellement offrir de grande scène d'action mémorable, et Resident Evil a depuis longtemps noyé ses ambitions irrésistiblement drôles dans un nuage d'effets numériques. La saga d'Alice est probablement plus délirante pour l'amateur d'action (voir Retribution, qui ne s'embarasse même plus d'un scénario pour enchaîner les morceau de bravoure), même si le montage et la mise en scène sont souvent désastreux.

VICTOIRE : Petit avantage pour les Resident Evil décérébrés, qui vont plus loin, avec plus de folie et moins de prudence.

 

Photo Milla Jovovich Resident Evil : Retribution

 

LE PLUS BEAU

Un bien grand mot pour parler de deux sagas qui ont la sale habitude d'agresser les rétines. Mais dans la course au mauvais goût dévastateur, Resident Evil a une longueur d'avance : fonds verts minables, CGI affreux, doublures numériques, overdose de ralentis, et un goût immodéré pour le numérique, sous toutes ses formes, pour augmenter la mise en scène. L'arrivée de la 3D a vraisemblablement allumé une lumière dans l'esprit dérangé de Paul W.S. Anderson, qui s'amuse comme un môme effrayant depuis.

En comparaison, Underworld a des allures de Fincher. A défaut d'être originale ou audacieuse, la direction artistique est cohérente, avec un code couleurs sobre qui pose un voile gris et bleuté séduisant sur les aventures de Selene. Au lieu de virtuellement se réinventer à chaque épisode comme Resident Evil, qui passe d'un désert à la Mad Max à un lac glacé en Russie, Underworld s'accroche à sa ville gothique anonyme et ses paysages glacés. L'aspect européen, avec l'omniprésence de l'architecture, joue un rôle non négligeable.

Et lorsque la franchise s'aventure sur de nouveaux territoires dans Blood Wars, c'est pour s'installer dans un château peuplé de vampires, qui rappelle indéniablement Game of Thrones. Là encore, rien de bien fou, mais des valeurs sûres.

VICTOIRE : Underworld, qui a su poser des barrières pour ne pas se noyer dans un océan de kitsch.

 

Photo Kate Beckinsale, Theo James Underworld : Blood Wars

 

LE PLUS FIER

Les budgets des deux franchises sont semblables : entre 20-30 et 65-70 millions, les épisodes les plus chers étant probablement les pires (Nouvelle ère, Retribution). Mais au box-office, c'est une autre histoire.

Underworld a connu un pic avec Nouvelle ère en 2012 (160 millions dans le monde), en grande partie grâce à la 3D, qui attire et rapporte plus. Mais Blood Wars aura vraisemblablement du mal à atteindre les 95 millions de recettes du premier film, qui sera dans tous les cas plus rentable vu son coût inférieur.

Resident Evil (qui a un épisode de plus à ce jour) a également touché un sommet avec la 3D en 2010 avec Afterlife : plus de 300 millions dans le monde. Retribution est redescendu (240 millions), et Chapitre final aura du mal à briller : s'il lui reste encore la Chine, sa carrière américaine est minable (25 millions, pire score de la franchise). Il devrait terminer sa carrière aux alentours d'Extinction, qui n'était pas en 3D.

VICTOIRE : Si les deux sagas ont fatigué le public, Resident Evil a engrangé plus de dollars de manière quasi constante.

 

photo, Milla Jovovich Resident Evil : Afterlife

 

RAPPORT FINAL

Alice l'emporte, grâce à une bêtise qui frôle l'audace.

Et c'est Paul W.S. Anderson qui aura le mot de la fin, via la tagline de laffiche d'Alien vs Predator : "Peu importe qui gagne, on perdra". Preuve que le cinéaste est probablement moins bête qu'il n'y paraît.

 

Affiche

 

Tout savoir sur Underworld : Blood Wars

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commentaires
Grey Gargoyle
05/09/2023 à 00:32

Hello,

avec le temps, Rise of the Lycans est devenu mon film préféré de la franchise.
Les 2 premiers films étaient sympathiques quand je les avais vu en salles mais vieillissent plus mal que celui-là.
Je n'aime pas les 2 suivants.

Bien cordialement

Touk
26/02/2017 à 18:57

@Manontherun

Une chose est sûre : tu préfères affirmer à l'aveugle ("toi t'as jamais joué vu que tu penses le contraire de moi") qu'accepter et échanger, et voir qu'on peut penser différemment.

Pourquoi venir poster et lire les commentaires si on ne souhaite pas recevoir d'autres opinions, et qu'on préfère au final tout évacuer avec des jugements ridicules ("t'aimes pas le genre", "t'as jamais joué aux jeux"...) ?

Parce que bon, même si clairement ça ne sert à rien de répondre : j'aime le genre, je joue à Resident Evil depuis ses débuts, et j'ai terminé plusieurs fois chaque jeu. Si faut occulter les défauts et errances de la saga pour être selon toi quelqu'un qui "y a joué", grand bien t'en fasse.

Manontherun
26/02/2017 à 18:48

@touk
Une chose est sure, tu n'y a pas joué toi pour décrié autant la saga des jeux. résident evil révélation est une très bonne surprise, et le 6 n'est pas si mauvais que ça.
Quand on ne connait pas les jeux, on en parle. Après, ce n'est pas au gout de tout le monde mais pourquoi jouer a des jeux dont on aime pas le genre. Le pire étant surement Racoon City

Touk
19/02/2017 à 19:22

Ceux qui répètent que la franchise Resident a violé les jeux vidéos : avez-vous joué à un jeu Resident Evil depuis Nemesis ou Code Veronica, ou à la limite le quatrième ?

Resident Evil 5, 6, Revelations 1, Revelations 2, sans parler de tous les trucs dérivés, c'est juste du niveau de Milla Jovovich. Y'a des clones, des monstres géants, des twists ridicules (Jill avec son scarabée high tech), des effets de mise en scène risibles, des incohérences spectaculaires, des nouveaux personnages et des renaissances d'Umbrella à la chaîne.

Atma
19/02/2017 à 16:21

@ Sallah
Déjà, merci pour la condescendance bête et méchante, mais bon, vu que personne ne se connait, peu importe.
Ma comparaison, c'est pas un "faux équivalent", Ghost of mars est une vieille daube toute moisie digne de la mutante alors que l'antre de la folie, malgré ses effets cheaps , est un must génial aux accents Lovecraftiens. Pourtant les deux sont des series B très comparables (à plus forte raison qu'ils sont du même Carpenter). Underworld est quand même 10 fois moins beauf que RE, et les vrais fans du jeu RE ne me contredisent (en général) pas: l'appropriation ( en matière de ciné, on dit adaptation, mais là...) de l'univers de RE transformé en un ersatz de sous-matrix avec maints effets merdiques est une trahison en soi, déjà. Underworld a un univers à lui et ne part pas sans arrêt en auto délire en se rebootant à chaque nouvel épisode... J’avoue que le underworld 3 était dispensable (mais bien fait, sans faute de gout) et que le 4 n'est pas non plus merveilleux (même si il y a un loup garou géant, et ça c'est quand même marrant ^_^° ) mais on est quand même à 10000 lieues de la superbe capacité à s’autodétruire de la série des RE au ciné... Donc non, la comparaison n'est pas très flatteuse, je trouve.

Cyn
19/02/2017 à 14:48

Underworld est un nanard de qualité, l'adaptation de RE un viol de franchise d'une bêtise inégalée ... c'est pas comparable .

shion grand pope
19/02/2017 à 14:31

Underworld large au dessus

Colonel Stuart
19/02/2017 à 11:13

Alors perso, c'est vite réglé:
Resident Evil dès le 1er opus, j'ai détesté cette daube!
Underworld dès le 1er opus, j'ai accroché à cet univers!

Ok, il est clair que ces deux sagas baignent dans un style en effet assez proche!
Mais j'ai regardé les différents opus de Resident Evil est c'est franchement pas bon et ultra cheap!
On nage dans le grand portanoïk et la réalisation est (oh mon dieu!) très mauvaise en général (sauf peut être le 3ème opus...)

Underworld pour lui, a en effet perdu de sa superbe (le 2ème reste et restera le MEILLEUR!), mais je rentre plus dans l'univers et même si on est loin du pur génie, la réalisation respecte les codes de la saga et offre un agréable moment à chaque fois!

Donc haut la mains, UNDERWORLD pour moi!

west666
19/02/2017 à 07:33

Underworld au la main ya pas photo

Atma
18/02/2017 à 22:45

Franchement, vous pouvez vous amuser à faire toutes les comparaisons possibles pour prouver que les comparaisons sont possibles, Resident méchant est completement daubé du cul dès le deuxieme episode, et les effet du premier ont violemment mal vieillis. Non, Underworld, avec ses relents de Vampire, la Mascarade, pour les initiés, sait rester à peu prés classe, au moins, avec des acteurs corrects et une Kate largement plus bonne en cuir que la pauvre Milla qui est vraiment fatigante à force de gesticulations ridicules... Autant comparer l'antre de la folie et ghosts of mars.

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