Resident Evil : et si la saga avec Milla Jovovich était au fond une fidèle adaptation des jeux vidéo ?

Geoffrey Crété | 25 janvier 2017 - MAJ : 15/05/2021 23:35
Geoffrey Crété | 25 janvier 2017 - MAJ : 15/05/2021 23:35

Et si la saga de Paul W.S. Anderson avec Milla Jovovich, qui s'achève avec Chapitre final cette semaine, était au fond une adaptation fidèle des jeux vidéos Resident Evil ?

Ce n'est pas un hasard si Resident Evil 7, qui arrive ce mois-ci sur consoles, a des airs de renaissance totale : en deux décennies, la saga culte de Capcom s'est fourvoyée pour creuser sa propre tombe, avec des épisodes de plus en plus grotesques, très loin de la formule originale.

D'une horreur insidieuse basée sur l'exploration et les énigmes, la franchise est passée à la série B explosive et bruyante, parfois très sympathique mais définitivement loin des origines. En somme : si les premiers jeux étaient des hommages évidents aux films de Romero et au cinéma de genre, les derniers pourraient intéresser Jason Statham.

Malgré une filmographie moins inintéressante qu'elle n'en a l'air, Paul W.S. Anderson mérite en grande partie le mépris des fans, sauf sur un point : ses films sont malheureusement devenus des adaptations fidèles des jeux vidéo, dans toute leur laideur et bêtise.

 

Photo Milla Jovovich, Resident Evil

 

RESIDENT EVIL : INTERSECTION

Quand Paul W.S. Anderson récupère l'adaptation du jeu vidéo culte de Capcom, un rêve s'est envolé : celui de voir George Romero réaliser ce film. Dès 1999, le cinéaste culte travaille avec le studio pour le concrétiser, avant que tout ne s'écroule. Version chez Capcom : "Son scénario n'était pas bon, donc il a été viré". Version de Romero : "Je ne pense pas qu'ils voulaient être dans l'esprit du jeu vidéo, mais qu'ils voulaient plus faire un film de guerre. Donc je pense qu'ils n'ont jamais aimé mon scénario"

A l'époque, Anderson est l'homme qui a soit-disant brisé la malédiction des adaptations de jeu vidéo avec Mortal Kombat, gros succès en 1995. Le délicieux Event Horizon, et dans une certaine mesure Soldier, ont convaincu les amateurs de films de genre, à défaut de gagner au box-office.

 

Photo Claire Redfield, Leon Kennedy

 

Côté consoles, l'âge d'or de la série est passé. Après Resident Evil en 1996, Resident Evil 2 en 1998 et Resident Evil 3 : Nemesis en 1999, la magie s'estompe. Code Veronica en 2000 (premier épisode sur Playstation 2 en 2001) tente de moderniser la recette avec une caméra mobile et un nouveau décor, mais le public ne suit pas. Les ventes se sont écroulées : 5 millions pour le deuxième jeu, 1,4 millions pour Veronica.

En 2002, lorsque le film avec Milla Jovovich donne la nausée aux fans, la gueule de bois est générale. Capcom a commencé son recyclage intensif avec un remake du premier Resident Evil et Resident Evil Zero sur Gamecube. Au lieu d'avancer, on rembobine : pour remettre en scène le premier épisode culte, et raconter les événements qui ont précédé le cauchemar initial aux côtés de ce second couteau Rebecca Chambers. Les étiquettes de remake et prequel, ainsi que quelques nouveautés comme le partner zapping (qui permet dans Zero de jouer avec les deux personnages), ont un goût amer. Une page est tournée.

 

Photo Sienna Guillory

 

RESIDENT EVIL : CONFUSION

Le succès fou du premier film avec Jovovich (une centaine de millions au box-office pour un budget de 33) surprend. Les conséquences, beaucoup moins. Paul W.S. Anderson produit et écrit Apocalypse, réalisé par Alexander Witt (qui n'a heureusement rien réalisé depuis). Cette suite est pire encore, notamment parce qu'elle bafoue des éléments cultes du jeu (Jill Valentine et Nemesis), en plus de faire de son héroïne une sorte de warrior et espionne génétiquement modifiée, dotée de capacités surnaturelles.

Mais sur consoles, Resident Evil perd aussi la tête. En marge de la saga officielle, Capcom ouvre une brèche avec Dead Aim, un jeu de tir compatible avec le Guncon de Playstation, et Outbreak, les premiers épisodes jouables en ligne, centrés sur un groupe de survivants "normaux". Nouveaux décors mais même histoire, nouveaux personnages mais aucun héros mémorable : la saga use ses cartouches sans honte ni imagination, aveuglé par le pouvoir de la marque.

 

photo, Milla Jovovich

RESIDENT EVIL : DESTRUCTION

Sorti en 2007, Extinction n'a de Resident Evil que son nom et quelques vagues références. La super-héroïne Alice évolue désormais dans une Amérique désertique à la Mad Max, où elle s'allie à une autre fille badass qui serait apparemment Claire Redfield, et crame des oiseaux avec ses dons de télépathe des enfers. C'est une vaste plaisanterie, qui creuse encore un peu plus le fossé de l'amusante série B avec des expériences et des laboratoires remplis de clones.

Mais là encore, la franchise de films avance main dans la main avec celle sur consoles. En 2005, Resident Evil 4 a métamorphosé la série avec une aventure explosive où Leon Kennedy, devenu une sorte de Jack Bauer, va chercher la fille du président des Etats-Unis qui a disparu en Espagne. Il tombe ainsi au milieu d'une secte construite autour d'un parasite, qui prend le contrôle des villageois pour en faire des super-zombies. Adieu les angles de caméra prédéfinis et le silence pesant : le retour de Leon est un cauchemar tonitruant avec une caméra collée à son épaule, une armée de monstres à affronter et des séquences d'action folles. D'une efficacité redoutable, le résultat a un charme indéniable. Mais ce charme est à des années lumière des premiers épisodes de la saga.

 

Photo Leon Kennedy

 

En 2007, The Umbrella Chronicles, suivi en 2012 de The Darkside Chronicles, permet de revivre un best of des premiers épisodes sur Wii. Derrière la tentation nostalgique, il y a une entreprise claire de réécriture voire de destruction, initiée dès les années 2000 avec la série des Gun Survivor, qui reposait sur le même principe (réduire les épisodes précédents à un concentré de shoot et d'action).

Preuve que l'identité de la série était vite diluée dans le business : l'un des épisodes de Gun Survivor remixe Dino Crisis, tentative sympathique de Capcom de marier Resident Evil à la sauce Jurassic Park, qui aura viré au WTF complet en trois épisodes (le deuxième est un jeu d'action et le troisième se déroule dans l'espace).

 

photo, Milla Jovovich

 

RESIDENT EVIL : INVASION

L'attaque des clones d'Afterlife, l'arène géante sous un lac de Sibérie dans Retribution : redevenu réalisateur de la saga désormais en 3D, Paul W.S. Anderson a repoussé les limites de mauvais goût et de l'absurdité la plus totale. De bêtement simple, l'histoire devient simplement ridicule, avec une somme épuisante de twists et réécritures de la mythologie.

Mais le public suit en masse, et le succès est plus grand à chaque nouveau film. Le mouvement est général : si Resident Evil 4 a redressé la barre côté finances, Resident Evil 5 est un carton inespéré avec un record de ventes (7 millions) en 2009. Pile entre Extinction et Afterlife. A celui qui assure que les films avec Milla Jovovich sont une insulte aux jeux vidéo, ce cinquième épisode, où Chris Redfield et Sheva atomisent l'Afrique touchée par un méchant virus, offre une foule de réponses parfaites.

 

Photo Chris Redfield, Sheva

 

De Jill Valentine qui réapparaît en ninja démoniaque car contrôlée par un scarabée sur la poitrine au combat final contre un Wesker mutant au milieu d'un volcan, le choc est immense. Celui qui était tombé amoureux de Resident Evil dans les couloirs faussement calmes du manoir ou dans les laboratoires angoissants de Racoon City pourra s'étouffer. D'un cauchemar solitaire construit sur l'isolation, la série est devenu un manège bruyant et mécanique, à digérer en coopération pour partager les rires.

Revelations en 2012, avec Jill et Chris sur un paquebot contaminé, et Revelations 2 en 2016, avec Claire et Barry Burton sur une île isolée, tentent timidement de ramener la série vers ses racines - avec de nombreux clins d'oeils aux premiers épisodes, et une ambiance plus travaillée. Mais le public s'en contrefiche. Resident Evil 6 et Resident Evil : Retribution, tous deux sortis en 2012, sont des succès massifs. 

 

Photo Milla Jovovich

RESIDENT EVIL : COMPARONS

Si Paul W.S. Anderson a choisi de créer une nouvelle héroïne pour s'écarter de la mythologie des jeux, il a vite pris soin de leur tendre une main dégueulasse aux gamers avec de nombreuses références. Jill Valentine, Albert Wesker, Claire et Chris Redfield, Leon Kennedy, Carlos Oliveira, Ada Wong et Barry Burton se retrouvent ainsi aux côtés de Milla Jovovich, avec plus d'attention portée à leurs costumes qu'à leurs personnalités. Inutile de compter les moments où le personnage à l'écran dit ou fait quelque chose qui ne ressemble pas à son alter ego sur consoles : le réalisateur, scénariste et producteur de la saga n'accorde vraisemblablement qu'une importance toute relative à ces questions.

Sauf que là encore, Capcom a donné le la. Pourquoi Jill Valentine, réchappée du manoir, décide t-elle de troquer sa tenue de commando contre une mini jupe et un haut moulant pour affronter à nouveau l'horreur dans le troisième opus ? Pourquoi Sherry a t-elle hérité d'un don de régénération grâce au virus G ? Pourquoi Leon semble t-il presque redécouvrir les zombies dans Resident Evil 5 ?

Sans oublier les questions posées par Resident Evil Zero par rapport à quelques événements et personnages, comme Rebecca et Wesker. Une tonne de documents disséminés dans la série tente de combler ces trous, mais une évidence : la série n'a pas peur de créer des incohérences narratives, et aura transformé tous ses personnages en super-héros quasi invincibles, capables de prouesses aussi crédibles que celles de Milla Jovovich.

 

photo

 

Peu à peu, les jeux comme les films ont épaissi l'histoire jusqu'à la rendre grossière, incompréhensible et complètement ridicule. Du virus créé en laboratoire au parasite Plagas de la secte espagnole, de l'Ourobouros en Afrique au virus de Revelations 2 qui s'active grâce à la peur, du Tyran dans un complexe sous-terrain au T-Rex mutant de Resident Evil 6 en plein milieu d'une mégalopole chinoise, de la famille cachée de Wesker à la société Tricell qui reprend les travaux d'Umbrella, la saga a gagné une dimension ridicule proche du cinéma de Michael Bay.

Il n'y a qu'à voir la trajectoire de Wesker (passé du simple traître au mutant à la Matrix) et Ada (qui se retrouve avec un méchant clone) pour constater que les films n'ont pas été bien loin pour trouver le quota de grotesque. En grandissant à chaque nouvelle aventure pour s'éloigner de Raccoon City, la série est devenue un monstre diffome et indigeste. Pourquoi s'étonner alors que les films soient des séries B absurdes, pleines d'incohérences et de morceaux de bravoure kitsch ?

 

photo

RESIDENT EVIL : UN NOUVEL ESPOIR

Le destin de Resident Evil au cinéma et sur consoles est étroitement lié. Janvier 2017 marque a priori la fin de la saga avec Milla Jovovich, de retour une dernière fois dans Chapitre final pour sauver le monde, mais également la renaissance de la saga vidéoludique avec Resident Evil 7, qui négocie un virage sec. Bien sûr, le film laisse la porte ouverte à une suite. Bien sûr, Resident Evil 7 est encore un étrange mystère aux airs tenaces et opportunistes d'Outlast et compagnie, qui a beaucoup à prouver pour défendre sa place et son titre.

Dire que la saga créée par Shinji Mikami et Tokuro Fujiwara s'apprête à entrer dans une nouvelle ère est une évidence. Impossible de savoir si la prochaine phase sera un retour aux sources, une refonte totale, une bonne surprise ou une nouvelle farce. Mais les fans répondront sans nul doute présents, menés par l'espoir. Et dans tous les cas, il leur restera toujours le remake de Resident Evil 2, prévu pour 2017 et qui a tout d'un fantasme tant l'original était grandiose. Dans le pire des cas, l'héritage de Resident Evil restera sauf - au moins dans la mémoire des fans.

 

Affiche Resident Evil : The Final Chapter

 

Tout savoir sur Resident Evil : Chapitre Final

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commentaires
Geoffrey Crété - Rédaction
15/05/2019 à 16:49

@amine_wakrim

Effectivement on a écrit 2000 mais c'est en 2001 qu'il est arrivé sur PS2. On n'a pas pris le temps ici de préciser qu'il est arrivé d'abord sur Dreamcast (il fallait synthétiser), car parler de PS2 a plus de sens avec le recul, vu la direction prise par la saga.

Lestat1886
15/05/2019 à 16:30

Je gouterai bien encore à un goût amer si c'est celui du remake du premier RE ou même de RE0!

Lestat1886
15/05/2019 à 16:28

Petite erreur dans l'article: Code Veronica (excellent au passage, un des derniers bons épisodes avant que le 4 ne vienne tout gâcher) est sorti d'abord sur Dreamcast puis quelques années après sur PS2 (en version X, avec deux ou trois cinématiques en plus)...

Geoffrey Crété - Rédaction
20/03/2017 à 23:47

@Resident evil 1 original

Resident Evil 7 a très certainement ce rôle dans la saga : redémarrer et reprendre une nouvelle direction (bienvenue vu la tournure de la saga je dirais). L'avenir nous le dira, mais ça semble être dans les projets.

Et nous attentons ce nouveau Resident Evil 2 avec une folle impatience ! Je ne manquerai pas d'en reparler, après l'avoir annoncé avec un enthousiasme non dissimulé.

Resident evil 1 original
20/03/2017 à 23:35

@ Geoffrey Crété
Pas de soucis M. Crété.

En ce qui concerne l'avenir de la série, je me demande si un reboot
ne serait pas la solution la plus simple, cela faciliterait le travail des scénaristes,
vu qui ils n'auraient plus à devoir prendre en compte les scénarios extravagants du passé.

Sinon, pour le remake du 2, je l'attends avec impatience. Il y aura peut-être aussi un remake du 3 : Avec je l'espère, Jill Valentine en uniforme des STARS cette fois. De plus, j'espère également que pour l'avenir de la série, chaque membre d'un même groupe de combattants portent dorénavent le même uniforme.

Bonsoir.

Geoffrey Crété - Rédaction
20/03/2017 à 21:52

@Resident evil 1 original

"Donc pourquoi ne pas parler de la représentation sexualisée de Jill Valentine dans Resident evil 5 et Re Révélations (C'est pire que dans Re3.) ? Je ne comprends pas"
"par soucis d'objectivité, l'article devrait citer tous les problèmes de cohérence les plus importants y compris les tenues de Jill dans Re3 et d'Ada dans Re2 et Re4"
>> Simplement parce qu'on liste quelques exemples significatifs, sans jamais dire qu'on donne tous les points problématiques de la saga. Sachant que l'article (comme l'indique le titre) ne concerne pas juste les jeux mais bien les films et les jeux, ce n'est absolument pas la place ici pour lister tous les problèmes (sans compter que ce serait sérieusement une tâche affreuse vu la quantité d'exemples)

"Voilà encore quelqu'un qui ne connait pas bien la façon dont a été représenté le personnage de Jill Valentine"
>> Sans prétendre avoir un doctorat en la matière, je connais bien la saga, pour avoir joué de nombreuses fois à chaque épisode. On pourra peut-être s'accorder sur le fait que nous avons des avis légèrement différents sur certains points (là c'est parti sur l'opinion très précise face aux fesses selon les cadrages et les centimètres de la jupe...), plutôt que prétendre que l'autre maîtrise moins la chose ?

D'autant que nous ne sommes pas en désaccord. Vous citez Wesker/Matrix exactement comme on le fait dans l'article, vous regrettez les premiers RE comme nous dans l'article...

Resident evil 1 original
20/03/2017 à 21:00

@Borp:
Il n'y a pas pas de soucis, je vais t'expliquer:
Il y a une chose qui évidente dans la façon dont Capcom représente Jill Valentine:
Plus on avance dans les épisodes de la série, et plus ce personnage est sexualisé par Capcom:
En particulier dans Resident evil 5 Jill porte une tenue officielle quasi-sadomasochiste et on peut la jouer comme personnage principal dans une DLC intitulée "desesperate escape".
En plus lors du combat contre Chris plusieurs fois on peut voir des gros plans sur ses seins,.
Dans Resident evil Revelations 1, Jill porte une combinaison de plongée ultra-moulante et très peu de matériel sur elle (Mais où met-elle toutes les armes, munitions et objets qu'elle utilise?), par contre, son coéquipier Parker, lui porte 20 kgs de matériel sur lui (C'est risible, comment fait-il pour ne pas couler quand il nage?).
En plus, Jill a une très belle paire de fesses dans Révélations 1 (Il s'agit du meme problème que pour Re 1). Je trouve que ses fesses remuent anormalement d'ailleurs.
Donc pourquoi ne pas parler de la représentation sexualisée de Jill Valentine dans Resident evil 5 et Re Révélations (C'est pire que dans Re3.) ? Je ne comprends pas.

Sinon, bien sur Jill est davantage sexualisée dans Re3 que dans Re1, bien sur. Et elle l'est encore plus dans Re5.
Ceci dit, dans Re3, Jill porte un bustier avec épaules dégagées, oui, mais en meme temps on la voit très peu de face et sérieux, ses épaules c'est une couleur différente à l'image, mais c'est la meme surface que le bustier graphiquement. On ne voit pas de contours, le personnage est mal dessiné, les détails sont mal faits et je trouve donc que l'on ne voit pas mieux la forme de ses seins que quand elle porte son uniforme de STARS.

"et ce pull noué n'en est pas moins moulant." Il l'est clairement moins.
Pour cela je t'invite à regarder le personnage de dos de près dans Re1 et Re3 et d'atteindre 15 secondes pour qu'elle tapote sa hanche avec son pistolet. Tu verras de quoi je parle.
Je t'invite à regarder de la meme manière Jill avec son uniforme de STARS de Re3 et de comparer avec Jill de Re1, tu verras que Jill de Re3 a une moins grosse paire de fesses que dans Re1.

"Sachant que l'on ne parle que de certains cadrages". Ce type de cadrage ne manque pourtant pas, il suffit d'aller dans une salle de sauvegarde quelconque de Re1 pour s'en convaincre.).

"Dans Re1 Jill est en tenue commando, masculine, militaire, quand meme".
C'est sur que Jill est mieux protégée dans Re1 que Re3, je ne dis pas le contraire. En meme temps dans Re1 Jill ne porte qu'une chemise (Y compris lors du cosplay d'introduction) (C'est une protection qui est insuffisante contre les coups et les morsures), contrairement à ses collègues masculins de l'équipe Alpha (Barry, Chris, Wesker et Brad.) qui portent le meme type de veste épaisse et capitonnée (Eux me semblent donc mieux protégés qu'elle.
Pour moi, cela est incompréhensible. Tu as une explication à cela? Pour moi cela a été fait pour des raisons de fanservice: Il fallait que l'on voit la forme des seins de Jill sous son T-shirt.
Pour finir à ce sujet, dans Re1 une fois que l'on gagné le jeu, on peut accéder à des costumes spéciaux dont certains sont très sexy; de plus à la fin de Re1, on voit une image de Jill en chemise de nuit (Chris lui est dans ce cas-là en tenue de rockeur.).
Tu ne vois donc toujours pas que Capcom a joué la carte de la sexualisation du personnage de Jill dès Re1 (Mais moins bien sur que dans Re3.)?

"Le shirt de Claire "n'est pas beaucoup plus court" que la juppe de Jill". En fait moi, je ne compte pas le maillot noir qui lui colle au corps et qui est moins épais qu'une juppe.
D'autre part, dans Re2 Ada Wong porte une juppe très moulante et très sexy mais complètement inadapatée à l'environnement de Racoon City en ruines où elle évolue pourtant. Elle fait comment pour courir, et pourquoi un personnage aussi intelligent et professionnel qu'Ada n'a-t-il pas pensé à se protéger davantage? As-tu une explication pour cette tenue inadaptée? Ceci dit, c'est vrai qu'on ne peut pas beaucoup la jouer contrairement à Jill.
De meme dans Re4, Ada porte une robe une pièce très sexy qui lui va jusqu'au pied. Comment fait-elle pour se battre et faire des sauts de 100 mètres avec une robe pareille? Comment fait-elle pour se protéger des attaques et ne pas se prendre les pieds dans sa robe?
Tu peux répondre à ces questions, s'il te plait?
De plus, dans Re4, Ada a sa propre DLC où elle affronte Kreuzer, d'ailleurs dans une scène d'action incroyable en sautant de plate-forme en plate-forme!
Tu ne vois pas le point commun entre Jill dans Re3 et Ada?
Et puis tant qu'on parle de Claire, je m'éloigne un petit peu du sujet, tu n'as pas remarqué que dans code Veronica, Capcom a fait d'elle une "demoiselle en détresse"?: Elle s'est fait sauver la vie 8 fois par un homme. Je trouve que Cacpom a affaibli son personnage dans Re Veronica en faisant cela.
Globalement, je déteste la façon (filles sexy, damoiselles en détresses,...) dont Capcom représente et traite ses personnages féminins.

"Et l'article pointe les problèmes de cohérence dans la saga mais sans jamais dire qu'il les liste tous. Ce sont des exemples."
La saga est incohérente c'est évident, en meme temps, par soucis d'objectivité, l'article devrait citer tous les problèmes de cohérence les plus importants y compris les tenues de Jill dans Re3 et d'Ada dans Re2 et Re4. Sinon, je suis d'accord avec l'article pour le reste, pas de soucis. Je regrette ce qu'est devenue la saga, moi qui suit un fan de Re1, Re2 et Re3!
Voilà d'ailleurs un exemple de gros problème d'incohérence (C'est plus incohérent que pour la tenue de Jill dans Re3.) : Comment Wesker a-t-il acquis ses superpouvoirs dans Veronica? On dirait l'agent Smith! On est plus dans Resident evil, mais dans Matrix! D'après Cacpom, cela serait du à un virus fourni par le docteur Birkin? Cela me parait totalement inconcevable sur le plan scientifique, un virus meme fabriqué en laboratoire, me parait incapable de faire évoluer un homme comme cela! Qu'un virus transforme des gens en zombies, je peux encore y croire (Par exemple, le virus de la rage a des points communs avec le virus T.)mais qu'un virus transforme Wesker en agent Smith, cela je n'y crois pas une seule seconde.


Pour conclure, je regrette ce qu'est devenue cette série, moi qui suit un fan de RE1, Re2 et Re3!

Borp
16/03/2017 à 23:49

@Resident

Et encore un qui vient donner son avis en pensant mieux savoir....
Je comprends pas comment on peut venir dire "encore un qui ne connaît pas la façon dont a été représenté le personnage"... surtout que tu ne donnes aucun fait ou élément nouveau, mais juste ta vision des choses.
Parce que franchement Jill est bien plus sexuée dans RE3, avec son débardeur épaules dégagées et bustier, jambes nues mises en avant et petites bottes, et ce pull noué autour de la taille n'est pas moins moulant ("davantage respecté le personnage" : sérieux, le pull ce n'est qu'une couleur différente à l'image, mais c'est la même surface que la jupe graphiquement, et dans la globalité du costume ça reste une fille qui affronte pour la deuxième fois l'apocalypse en bustier et mini jupe). Dans RE1 elle est en tenue de commando, masculine, militaire quand même. Personne ne dit que dans le premier sa féminité n'est pas du tout traitée, que personne n'a pensé à ses fesses dans les cadrages (sachant qu'on parle de certains cadrages, la plupart ne misent pas du tout sur le cul des héros, et n'oublions pas que l'autre personnage est un homme d'ailleurs) : simplement qu'elle l'est plus dans RE3.

Sinon, après comparaison images : le short de Claire n'est pas "beaucoup plus court" que la jupe de Jill.

Et l'article point plusieurs problèmes de cohérences dans la saga mais sans jamais dire qu'ils les listent tous. Ce sont des exemples. Donc je comprends pas non plus ce ton "vous n'avez pas d'idée non plus". Ca a l'air de te froisser qu'on parle de Jill que tu sembles apparemment connaître au point d'être l'expert qui a raison.

Resident evil 1 original
16/03/2017 à 22:00

Je cite l'auteur:
"Pourquoi Jill Valentine, réchappée du manoir, décide t-elle de troquer sa tenue de commando contre une mini jupe et un haut moulant pour affronter à nouveau l'horreur dans le troisième opus ?"

Voilà encore quelqu'un qui ne connait pas bien la façon dont a été représenté le personnage de Jill Valentine:
Dans Resident evil 1 original, le personnage de Jill avait une jolie paire de fesses que le joueur pouvait à loisir contempler, puisqu'on la voyait presque tout le temps de dos. Par contre dans Resident evil 3, elle portait un pull noué autour de sa taille, ce qui faisait que le joueur ne voyait plus ses fesses. Donc au moins, à ce niveau-là, dans Re3, Capcom a davantage respecté le personnage de Jill que dans Re1. La "tenue de commando" de Jill dans le 1 est à relativiser puisqu'il ne porte pas le meme type de veste épaisse que tous ses collègues masculins, afin que le joueur puisse voir la forme de seins sous sa chemise.

Sinon, pourquoi Claire, étudiante et motarde, porte-t-elle dans Resident evil 2 un short bien plus court et moulant que la juppe de Jill dans Re3? Vous n'avez vraiment pas d'idée à ce sujet?
D'autre part, pourquoi, Claire rescapée de Re2 va-t-elle aller affronter toute seule l'armée d'Umbrella en Europe et finit ainsi prisonnière dans Re code Veronica? Vous n'avez pas d'idées non plus?

Claire
30/01/2017 à 13:38

@leon
Et toi as tu joue à Resident Evil 5 6 et Révélations 2 pour dire de telles choses ? Faut pas oublier que la saga a eu des moments et des épisodes atrocement cons et risibles

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