Cannes 2016 : 5 raisons de prendre votre pied avec The Nice Guys

Jacques-Henry Poucave | 10 mai 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 10 mai 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le dimanche 15 mai, le Festival de Cannes dévoilera The Nice Guys, le nouveau Shane Black. Voilà pourquoi il ne faudra surtout pas le rater.

Attention, cette leçon de cool, concoctée par un des meilleurs réalisateurs hollywoodiens, sortira le dimanche 15 mai en lieu et place des traditionnels mercredi privilégiés dans notre verte contrée. Pourquoi préférer cette balade dans les quartiers malfamés de Los Angeles à votre messe dominicale ? On vous explique.



 

1°) Parce que Ryan Gosling est hilarant

Enigme magnétique pour les uns, beau gosse un brin fade pour les autres, si Ryan Gosling s’est déjà essayé au registre comique (Crazy Stupid Love, The Big Short), jamais l’acteur n’avait à ce point assumé son côté tête à claque.

Dans ce rôle de détective privé alcoolique baignant dans son jus de looser ultime, Gosling explose littéralement, tord son image et s’en moque avec un plaisir communicatif. Le résultat est un régal, parfois hallucinant, lors de séquence où l’acteur parvient à éclipser Russell Crowe, un monstre de charisme presque toujours en surrégime.

bande-annonce

 

 

 

2°) Parce que vous allez rire

Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais The Nice Guys devrait vous offrir de sacrés fou rire. Et pour cause, Shane Black a beau être à l’origine un scénariste, il semble avoir particulièrement travaillé sa mise en scène.

Interactions multiples entre premier et second plan, comique de situation, burlesque, absurde, dialogues ciselés, l’humour du film est d’une belle richesse et sait prendre bien des formes pour nous surprendre.

 

bande-annonce

3°) Parce que c’est une déclaration d’amour au cinéma

Non seulement The Nice Guys regorge d’innombrables hommages à diverses œuvres, mais la façon dont il se sert du Septième Art va sans doute toucher nombre de cinéphiles.

Tout simplement parce que sans rien dévoiler, son univers, où se bousculent mafieux, pornocrates et starlettes en péril, ainsi que la manière dont il utilise littéralement le cinoche pour résoudre son enquête sont autant de clins d’œil savoureux en direction d’un public amoureux du grand écran.

 

affiche

4°) Parce qu’il y a des guns, mais aussi des girls

The Nice Guys nous renvoie  à un pan du cinéma de divertissement d’avant le PG-13 et toute forme d’inquiétude liée au politiquement correct. Le temps où les héros pouvaient boire, fumer, tuer et baiser à l’écran, sans que les exécutifs de studio ne s’inquiètent.

Le temps où un personnage pouvait commettre des erreurs, mal agir et se montrer immoral. Comprenez donc que chez Shane Black, quand on se bastonne, on pète des bras, quand on tire, les cervelles repeignent les murs, et quand les starlettes se déshabillent, la caméra ne se détourne pas pudiquement.

Et ça fait du bien.

Ryan Gosling et Russell Crowe

 

5°) Parce que Tarantino ne peut pas tout faire

Ambiance rétro, hommage aux polars hard boiled et à la série B, image léchée et comédiens de folie… C’est bien simple ce descriptif rappelle furieusement la première partie de la carrière de Quentin Tarantino.

Mais comme le metteur en scène se focalise actuellement sur un cinéma plus proche du western, il faut bien que quelqu’un nous raconte des histoires de gangsters dégénérés pour cinéphages impénitents. Et à ce jeu-là, Shane Black est un petit maître.

Ryan Gosling et Russell Crowe

Tout savoir sur The Nice Guys

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commentaires
diez
10/05/2016 à 19:33

Ca serait plutot cool ce genre d'article hors publi-reportage. :)

stivostine
10/05/2016 à 18:47

faudrait le voir au moins ce film avant de................................